Cette sortie d'anthologie a été effectuée le 25/10/2025 avec Gazelle et MichelPey. Je ne vais pas revenir sur la description de ce parcours, tout est fidèle à la fiche, les câbles et les fils électriques sont toujours bien là. Une fois trouvé le départ de la remontée du rempart, la trace se suit sans difficultés et nous n'avons pas trouvé qu'elle se bouchait par la végétation (ou du moins nous avons connu pire), pas besoin d'amener de sabre. C'est un parcours engagé et magnifique qui reste gravé dans la mémoire. Quelques conseils pour bien réussir cette sortie :
- Une fois la Ravine des Orangers atteinte, il ne faut pas chercher à remonter la ravine, il faut la descendre sur quelques mètres et en observant bien vous trouverez le premier câble ;
- Les gants peuvent s'avérer utiles pour plus de confort, la roche et les câbles peuvent être brûlants ;
- Un casque ne sera pas de trop non plus même si personnellement je n'en ai pas utilisé : le premier peut faire dévaler des cailloux sur les suivants sans le vouloir (encore heureux) ;
- Prévoir beaucoup d'eau et de quoi bien se protéger du soleil : ça va cogner pendant une bonne partie de la montée sans possibilité de se mettre à l'ombre (il vaut mieux privilégier les intersaisons ou l'hiver).

Randonnée effectuée le 19/10/2025, en compagnie de Gazelle et MichelPey. Le hors sentier jusqu'au rempart dominant le Fond de la Rivière de l'Est ne pose pas de problèmes et offre de belles vues sur la Plaine des Sables et le Fond de la Rivière de l'Est. La descente de la Rampe Quatorze est un slalom entre les touffes de végétation pour trouver les zones dénudées. Cela devient plus facile vers la fin de la descente. La remontée de la Ravine du Piton Haüy est courte mais sportive. Comme dit dans la fiche on évolue principalement sur des blocs et plus on monte, plus la pente s'intensifie. Le cassé est impressionnant. Une fois redescendus, nous n'avons pas vu le cairn au milieu du lit pour quitter la Ravine du Piton Haüy en rive droite, mais peu importe car on retrouve facilement son chemin. Il faut être prudent au niveau du Piton 1954, le sol y est très friable. La trace se poursuit ensuite sans grandes difficultés jusqu'à la Rampe Liot. Arrêt pour nous au Gîte du Volcan nouvelle mouture, pour déguster une bonne boisson avant de finir la boucle. En résumé, un parcours très diversifié entre minéral et végétal, sentiers officiels et hors sentiers, qui permet de découvrir encore de nouvelles choses dans la zone du Volcan.

Randonnée réalisée en 2 jours, le 06/09/2025 et le 07/09/2025, pour profiter au maximum des points d'intérêt de ce parcours :
- Le tunnel de la Ravine Citron Galet est toujours aussi magnifique ;
- Pour le détour vers la Cascade d'Eboulis Rouge, nous avons pratiqué le sentier amont et le sentier aval. Le sentier aval est mieux marqué, l'accès se fait plus facilement par là. Le sentier amont existe toujours mais il est beaucoup plus compliqué à suivre. En l'état je conseille un aller-retour par le sentier aval, ce qui vous permettra de voir les bassins et cascades dans les deux sens ;
- Comme MarineBdr, nous n'avons pas trouvé le sentier que suit la fiche pour aller à l'Ilet Tommy. Nous sommes allés au point de vue sur Roche Plate plus au Sud, indiqué par des panneaux ONF. Sentier bien encombré et point de vue un peu bouché par la végétation. La trace GPS de Randopitons passe plus au Nord ;
- Il est possible de remonter bien au-delà de la trace le Bras Caron jusqu'à un beau bassin et sa cascade que les locaux appellent "Bassin Pétrole". Le trajet se fait dans le bras ou sur les rives comme on peut. Cela vous prendra plusieurs heures de plus si vous voulez atteindre ce bassin. Il est possible d'aller au sommet de la cascade par un passage en rive droite. Nous n'avons pas réussi à remonter plus loin.

Parcours réalisé le 31/08/2025. Pas de difficultés particulières pour faire le tour complet si vous y allez prudemment. Il faut y aller en connaissance de cause, mais cela en vaut vraiment la peine : plus intéressant et plus beau que l'aller-retour classique selon moi.
Je recommande, comme Chrisitan L, le détour à La Soufrière (non prévu dans ce parcours), qui vaut vraiment le coup d'oeil sans rajouter beaucoup de temps à la sortie. Attention là aussi à bien être prudent lorsque vous arriverez près du bord du cratère. Vous trouverez facilement l'emplacement de La Soufrière en regardant une carte IGN.

Le tunnel de lave près du Cratère Bory est appelé Tunnel Bory Palace. Il comportait parmi les plus belles formations de stalactites de lave de la Réunion avant sa destruction partielle par une coulée de lave de 2015. Il était proposé à la visite par certains guides. Aujourd'hui il ne reste qu'une partie de ce tunnel. Il reste intéressant pour les passionnés de tunnels de lave. Prévoir casque et lampe frontale si vous voulez l'explorer à fond. L'entrée se trouve non loin d'une station près du Cratère Bory.

Boucle réalisée le 16/08/2025. Un beau parcours, merci à Laurent pour la trouvaille.

Comme le dit la fiche, la multitude de coups de sabre sur les arbres rend la trace en hors sentier facile à suivre. Nous avons hésité à trois ou quatre reprises sans grande conséquence. Si vous perdez de vue les arbres mutilés pendant trop longtemps c'est que vous vous êtes trompé, il faut alors rebrousser chemin de quelques mètres, bien regarder le terrain, et vous retrouverez les marques sur les arbres et donc la bonne trace. Restez le plus possible sur le sentier pour éviter d'abîmer la forêt qui est magnifique dans cette zone. Pour le reste, passages de ravines et autre, tout est très bien expliqué dans la fiche.

Même si cela reste du hors sentier "abordable", il vaut mieux avoir un minimum d'expérience dans ce type de parcours avant de se lancer.

Randonnée réalisée le 19/07/2025 et le 20/07/2025 avec une nuit à La Nouvelle pour profiter plus du cirque. La descente de la Rivière des Galets est plaisante et originale. Le clou du spectacle étant la remontée de la Ravine du Taïbit jusqu'à son bassin et sa cascade. Il y a juste ce qu'il faut d'espace pour se baigner si on ne craint pas l'eau glaciale en cette période...
La Plaine aux Sables est toujours aussi magnifique, le sentier pour aller jusqu'au GRR1 se trouve assez facilement grâce aux explications de la fiche. Il était un peu encombré de galaberts par endroits mais rien de bien méchant. A noter qu'après la réserve d'eau la trace GPS nous fait aller à droite pour rejoindre le GRR1. Il y a également un petit sentier tout droit qui permet de rejoindre plus directement le Bord de Mars.
Le sentier Alidor était en excellent état, un vrai régal de le parcourir même si effectivement il fait bien monter le cardio. Une fois la Plaine des Tamarins atteinte, le sentier est moins net, comme indiqué dans les précédents commentaires, s'aider de la trace GPS rassure. Quelques traces de bombe vertes ou rouges sur des arbres ou des rochers dans cette partie. Il ne reste plus qu'à retourner au Col des Boeufs par le sentier classique très fréquenté, après avoir goûté au calme et à la quiétude du Sentier Alidor.

Randonnée réalisée le 14/07/2025 en compagnie notamment d'Ousarsiph2. J'ai effectué uniquement la remontée du Bras d'Oussy en aller-retour conformément à la fiche pour ma part. Je confirme que la progression dans le Bras d'Oussy est plus facile depuis les dernières intempéries : les passages sont bien dégagés et on avance plus rapidement. Cela reste une randonnée "difficile" et en hors sentiers pour la partie dans le Bras d'Oussy.
L'étroit canyon sous la passerelle est spectaculaire, l'un des grands points forts de ce parcours. La remontée est ensuite un festival de petites cascades, de bassins, de grottes, de grosses roches et d'énormes blocs. On en prend plein les yeux. Le confluent avec le Bras Bémale, fin de cette fiche, est un endroit charmant, très agréable pour faire une pause avant de repartir vers la passerelle. Nous avons poursuivi dans le Bras d'Oussy un peu en amont du confluent : c'est moins intéressant. Par contre la remontée du Bras Bémale fait envie, à explorer un autre jour.

Parcours réalisé en totalité le 12/07/2025 en compagnie de Gazelle et MichelPey. Une sortie mémorable qui se mérite, certains franchissements de cassés sont sports ! C'est long et physique, mais c'est un vrai bonheur d'arpenter cette ravine qui recèle plein de curiosités intéressantes : des énormes marmites de géants, des cassés très impressionnants comme le troisième ou le cinquième, des blocs monumentaux, de belles grottes, des affouches aux racines spectaculaires, un bois rouge séculaire. L'avant-dernier cassé comporte même un bassin à son pied et après de fortes pluies l'endroit doit être très charmant.

Les informations de la fiche pour contourner les cassés sont toujours valables mais j'aimerai apporter une rectification : il n'y a pas 10 mais 11 cassés.
Ceux photographiés sont bien dans l'ordre, mais le 10ème est en réalité l'avant-dernier, pour le contourner il faut utiliser les indications du cassé 9. Je mets la photo du dernier cassé, le 11ème, en pièce jointe. Pour contourner ce 11ème cassé il faut utiliser les indications du cassé 10.
Pour contourner le 9ème cassé, pour lequel il n'y a donc pas d'indications, nous avons escaladé une faille dans le cassé vers la rive gauche, le cassé n'est pas très haut et c'est assez simple et instinctif.

Quelques informations supplémentaires pour contourner les cassés 10 et 11 qui peuvent poser quelques problèmes :
- Pour le cassé 10 : vous trouverez facilement le sentier de contournement en rive droite. Il débute en lacets puis il y a un croisement comme indiqué (nous n'avons pas vu la petite case carbonisée). Ne pas partir à gauche au croisement mais aller à droite là où le sentier est moins marqué et plus envahi. La trace est moins nette, on traverse un peu plus loin un vrai dépotoir. Il faut continuer en longeant le rempart sans trop remonter et sans trop s'approcher du vide non plus. On finit par rapidement contourner le cassé qu'on entrevoit à travers la végétation. Une fois le cassé passé, il faut alors redescendre à l'instinct dans le lit de la ravine, c'est sans danger mais il faut y aller prudemment.
- Pour le cassé 11 : il faut aller en rive gauche comme décrit mais on se heurte rapidement à un mur de végétation, il faut se frayer un chemin comme on peut. Des vêtements longs et des gants ne seront pas du luxe car certaines plantes sont urticantes. Pourquoi pas un coupe-coupe également mais ce n'est pas obligatoire, la jonction avec la route est rapide.

Une fois arrivé à la D6 bien fourbu de tous ces efforts, on peut redescendre tranquillement par les quartiers des Lataniers et du Barrage. Les chemins et sentiers de raccourci sont toujours là même si certains sentiers manquent de passage. La suite à partir de l'Aire du Tabac est une formalité.

Parcours effectué en totalité le 29/06/2025. Arpenter la Rivière des Fleurs Jaunes est toujours un plaisir. Nous sommes allés jusqu'à la Ravine Sèche conformément à la fiche. Au retour nous en avons profité pour remonter la Ravine Bécabot jusqu'à sa grande cascade : un court écart qui vaut assurément le coup !

Nous avons ensuite emprunté le sentier de remontée en rive gauche commençant près d'une cabane de pêcheurs. Le bananier est toujours là, la cabane de pêcheurs aussi. Par contre nous n'avons pas vu le gros rocher marqué du balisage canyoning blanc et bleu. Il faut s'aider de la trace GPS et observer le terrain pour trouver le début de la montée, on repère par endroits des traces de passage, une vieille rubalise, une petite sente, puis on attaque l'ascension. Le début se fait dans un fouillis de végétation où on essaye de naviguer au mieux sans perdre le cap. Pas besoin de sortir le sabre pour autant à ce stade, mais il peut être difficile de se repérer. On arrive ensuite à une zone plus dénudée où cette fois le sentier devient plus visible. Enfin on atteint la crête et la dernière portion qui est très encombrée de chocas et de galaberts. Un sabre et des gants seront utiles. Cette montée est rude tant en orientation que physiquement, il vaut mieux être entrainé et avoir l'habitude de ce type de parcours. Après renseignements pris, les canyoneurs ne passent plus par là pour remonter. Ce qui explique peut être pourquoi nous n'avons vu aucun balisage canyoning blanc et bleu durant toute la montée.

Après avoir réussi vaillamment cette ascension, on arrive à une friche proche d'un champ d'agrumes. Prendre à gauche en contournant le champ, la piste n'est pas loin. Pas de problèmes pour rejoindre Mathurin. Le sentier de descente qui longe une canalisation a été magnifiquement nettoyé comme l'a indiqué any974. Le sentier qui descend en lacets vers la passerelle est un peu moins net, mais on y passe quand même très bien. Nous avons eu la chance de l'emprunter avec un habitué des lieux qui souhaite le réhabiliter complètement pour y faire passer un jour une course.

Bonjour Jean Paul, quelques photos de notre sortie entre le Château Fort et le Piton Kapor. Le temps était couvert sur une bonne partie du trajet, j'espère que tu auras plus de chance que nous.