Forte remontée au retour

La région de Takamaka, la plus arrosée de l'île, est de plus parcourue par de nombreuses rivières pérennes. C'est pour cela que la plus grande usine hydroélectrique de l'île s'y est installée. Le Bras Magasin, le Bras Cabot et le Bras Patience se jettent dans la Rivière des Marsouins, naturellement ou après quelques barrages de récupération pour les besoins de l'usine. Tous ces cours d'eau offrent de magnifiques cascades faisant le bonheur des professionnels du canyoning. Certains endroits sont si dangereux qu'ils leur sont même interdits aux abords de l'usine. Les randonneurs qui entreprennent la descente au barrage principal auront tout de même le loisir de voir également couler ces cascades, de loin ou de très près comme celle du Bras Patience. La descente de 300 m pour atteindre le Barrage Gingembre comporte des parties très pentues qui demanderont quelques efforts à la remontée. Beaucoup de marcheurs se contentent de rester au belvédère pour admirer le superbe panorama. Outre le point de vue, il est possible d'y lire quelques panneaux pour mieux connaître l'endroit et l'usine. Les antiques passerelles faites de plaques trouées ont été remplacées par de rutilantes en métal, facilitant grandement le passage des ravines. Attention à la baignade qui peut être dangereuse dans les remous de la rivière lorsque le courant est fort.

La randonnée débute à la fin de la route Forestière de Takamaka où deux parkings peuvent accueillir une douzaine de véhicules. Rejoindre le belvédère de l'usine par cette même route (Photo 1). Elle se finit aux installations dominant l'usine située plus bas dans le rempart. Poursuivre jusqu'au belvédère vieillissant qui accueille chaque jour de nombreux touristes venus admirer le paysage (Photo 2). Quelques vestiges ou plusieurs panneaux donnent des explications sur la région ou sur l'usine (Photo 3). Avant d'entamer la descente au barrage, profiter du spectacle de la vallée du Bras Cabot et de la Rivière des Marsouins comportant des dizaines de cascades pas toujours visibles de là (Photo 4). On a une petite idée de ces hautes chutes d'eau, très connues des canyonistes, qui remplissent différents barrages destinés à alimenter les turbines situées 300 m en-dessous de l'usine (Photo 5). Le sentier débute au pied du belvédère. Il est tout d'abord bordé de barrières qui ne protègent plus du vide tant la végétation a recouvert le rempart (Photo 6). La région étant humide, le sentier est souvent glissant (Photo 7). La marche est donc ralentie pour éviter de glisser (Photo 8). Passer le départ du sentier du Bras Patience et poursuivre. Les sources sur la droite et de minuscules ravines s'évitent par des passerelles en bois, également glissantes (Photo 9). Un peu plus loin, une passerelle étroite plus longue que les autres traverse le lit du Bras Patience (Photo 10). Depuis cette passerelle on a une vue imprenable sur la grande cascade du dernier barrage du Bras Patience (Photo 11). Une forte descente débute. Les lacets nombreux rendent la pente moins forte. Les parties les plus abruptes ou glissantes sont protégées de rambardes métalliques (Photo 12). Continuer encore jusqu'aux nouvelles sources qui sont désormais évitées par de larges et belles passerelles métalliques (Photo 13). Certaines de ces sources, bien visibles sur les cartes, sont parfois puissantes et créent même des petites chutes (Photo 14). Une nouvelle passerelle neuve au milieu des chouchous franchit une petite ravine (Photo 15). La descente ne faiblit pas. On aperçoit enfin le Barrage Gingembre dans une trouée de la végétation, dominé par une barre rocheuse verticale (Photo 16). On parvient assez vite aux infrastructures du barrage. Les pêcheurs connaissent bien le lieu pour y taquiner la truite (Photo 17). Il est possible de monter sur une partie de la digue protégée de rambardes (Photo 18). Repérer, au pied du mur, un petit sentier de pêcheur débutant dans les jouvences. Il rejoint très vite les eaux du barrage. Le sentier étroit reste visible dans une végétation assez touffue d'invasives (Photo 19). Poursuivre, toujours en rive gauche en longeant la rivière ou ses bassins. Rejoindre un arbre sur un rocher (Photo 20). Depuis le promontoire, on devine au loin la cascade alimentant le Bassin Gingembre (Photo 21). Il faut, pour aller vers l'amont, trouver le meilleur passage dans la rivière ou sur ses berges. Quelques petites chutes égayent cette remontée (Photo 22). Dans la partie rocheuse, une portion plus étroite demande de l'attention afin de ne pas glisser dans l'eau (Photo 23). Poursuivre en rive gauche sur les rochers ou les plaques basaltiques en direction de la chute qu'on entend déjà couler (Photo 24). Passer près du bassin Takamaka, large et profond, attirant les baigneurs (Photo 25). Une fois tous ces obstacles franchis sans grand danger, on parvient au bassin entouré de hautes falaises difficilement franchissables (Photo 26). Pour poursuivre vers l'amont et visiter de nouvelles chutes, s'inscrire dans un club de canyoning. Profiter de ce lieu sauvage où gronde la chute d'une dizaine de mètres (Photo 27). Faire demi-tour et reprendre le chemin inverse pour remonter au parking. On peut distinguer l'usine au loin au milieu du rempart (Photo 28). Au barrage, il faudra affronter les lacets rocheux et glissants de la remontée, franchir à nouveau le Bras Patience et sa cascade ainsi que les passerelles avant de retrouver le belvédère.

Profil

Plan de l'itinéraire

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OpenStreetMap

IGN

100 m

300 ft

Leaflet | © OpenStreetMap

Itinéraire

Entre Saint-Benoît et Bras Panon, se rendre à la Pointe du Bourbier puis prendre la direction de l’Abondance et de l'usine de Takamaka - Rouler jusqu'au bout de la longue route et stationner sur l'un des deux parkings - Rejoindre à pied le belvédère puis entamer la descente jusqu'au Barrage Gingembre - Une fois au barrage, revenir au point de départ ou poursuivre en rive gauche jusqu'au bassin et sa cascade - Faire demi-tour par le même itinéraire.

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