La signalétique des sentiers

Comme en mer ou sur les bords de routes, nos sentiers sont plus ou moins bordés de signaux qu'il est bon de savoir interpréter.


Les balises

Elles n'apparaissent pas sur chaque sentier. Les GR sont bien balisés. Les autres sentiers se partagent pour 50% les couleurs précisées ci-dessous et 50% n'ont aucune signalisation.

  • Les Sentiers de Grande Randonnée (GR) sont peints aux couleurs rouge et blanc.
  • Les Sentiers de Grande Randonnée Pays (GRP) sont balisés de rouge et jaune.
  • La flèche en-dessous indique la direction à prendre après un croisement de sentiers
  • La croix, elle, indique qu'il ne faut pas prendre ce sentier.
  • Les PR (promenade et randonnée) sont balisés de blanc.

Toutes les autres balises sont peintes sur les arbres ou les rochers. On rencontre des jaunes, rouges, blanches, orange ou vertes en fonction de la région ou du sentier. La couleur est précisée sur chaque page de randonnée.

Parfois, comme ici à l'Etang Salé, de grandes pancartes indiquent les sentiers qui passent par le même endroit en raison de l'organisation de nombreux circuits dans une zone. Il suffit, après avoir choisi son itinéraire de se fier à la couleur précisée sur la pancarte.

Nouvelle signalisation mise en place depuis l'inscription du Parc National au Patrimoine Mondial de l'Unesco. On en trouve à peu près partout. Les plaquettes très solides sont fixés sur des poteaux en bois. Il faut espérer qu'ils resteront en place longtemps car ils sont précis sur la direction ou les temps de parcours. Hélas, c'est tellement amusant de tester leur solidité avec un caillou ou mieux de savoir celui qui l'atteindra du même caillou dans un jeu d'adresse stupide.

Plus rares sont les balisages spécifiques comme cette flèche très présente au sentier Sainte-Margueritte (format A4).


Les pictogrammes

Ils sont surtout fixés sur les pancartes en début de sentier pour avertir le marcheur des dangers qu'il peut rencontrer. Les icônes ci-dessous proviennent du site de l'ONF.

Passages de passerelles au-dessus du vide, d'une partie abrupte ou pour franchir une ravine étroite et profonde. Ces passerelles sont désormais toutes solides et, à part le vertige qu'elles peuvent déclencher chez certains, il n'y a aucun danger à les franchir.

Passages glissants. Malgré l'installation de rondins de bois pour maintenir la terre, des passages s'avèrent très glissants surtout si le bois est mouillé.

Passages instables. L'utilisation de bâton de marche est recommandée, surtout en zone sèche sur des parties sableuses ou érodées.

Passages vertigineux en bordure de falaise nécessitant de prendre garde de ne pas glisser dans le vide. Surveiller les enfants.

Passages par échelles. Evitent d'escalader des rochers glissants ou des zones couvertes de racines. Ces échelles sont désormais toutes en aluminium et très bien fixées au sol ou au rocher.

Passage de gués. Attention en cas de fortes pluies. Bien vérifier le débit et surtout la profondeur de l'eau avec un bâton.

Passages rocheux. Le danger est principalement lié aux glissades sur des plaques rocheuses, parfois couvertes de mousse en traversée de ravines.


Les pancartes indicatives

Elles sont assez peu nombreuses à la Réunion mais suffisantes car les circuits sont courts et il n'est pas facile de s'égarer sur de si courtes distances.

Poteaux installés aux intersections du Parc National et des sentiers empruntés. Ils souhaitent la bienvenue ou disent au revoir. Ils permettent de bien se situer sur la carte, au plus près des lignes vertes matérialisant les limites du parc. On a dépensé des milliers d'euros pour les mettre en place mais on n'a pas trouvé 5 centimes par poteau pour fixer la pancarte de son sommet par une petite vis. Comme les 4 points de colle ont été détériorés par les intempéries, il ne doit à l'heure actuelle subsister aucun panneau en bon état. Certaines pancartes ont d'ailleurs du finir dans des sacs à dos car aucune ne peut être retrouvée à proximité.

Pancarte indiquant le nom du sentier et le nom de la commune ou association responsable de sa mise en état. Comporte les restrictions d'usage telles que l'interdiction de faire du feu ou de camper dans la zone, parfois un numéro de téléphone ou des horaires d'ouverture.

Pancarte indiquant le nom et schématisant l'itinéraire pour avoir une meilleure idée du parcours. C'est souvent le cas des sentiers de découverte ou botaniques.

Pancartes situées aux intersections et donnant le nom des sentiers empruntés, la direction à suivre. On y trouve parfois la distance ou le temps prévu pour le circuit. Ce sont les plus courants.

Le même type que ci-dessus mais où des plaisantins on tout bonnement coupé les planches en forme de flèche, occasionnant ainsi de belles interrogations pour celui qui ne connaît pas assez la région et peut hésiter. Toujours avoir une carte sur soi.

Même type que ci-dessus mais en résine de synthèse de très bonne qualité, qui permet de garder des inscriptions difficilement dégradables par les intempéries. C'est le cas dans la région de l'Entre Deux et du Dimitile.

Pancarte classique des sites naturels protégés. On en trouve principalement sur le littoral où ils sont installés par le Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres.

Voici le panneau qu'il faudrait installer tous les 100 mètres en sachant de toute façon qu'ils ne seront jamais respectés.

Pancartes signalant un danger particulier. Elles ne sont hélas pas présentes à chaque sentier dangereux mais il faut tenir compte des indications qui y figurent. Souvent complétées par les pictogrammes détaillés plus haut.

Souvent, des circuits empruntent des portions de routes ou de rues. Ces pancartes sont l'assurance de ne pas s'égarer en donnant la possibilité d'effectuer un point de situation très précis.

Encore plus rare à la Réunion : les pancartes qui n'indiquent aucune direction mais précisent le nom d'un lieu caractéristique traversé ou longé par le sentier. Elles permettent pourtant de se cultiver et de se situer sur le terrain.

Tout aussi rares que les pancartes décrites ci-dessus mais qui indiquent la couleur des balises rencontrées sur le sentier.

Pancartes ordinaires réalisées par des particuliers, des clubs ou des associations s'occupant de l'entretien de l'itinéraire.

Très rares : la pancarte d'encouragement comme celle-ci plantée en plein Grand Pays et souhaitant du courage aux randonneurs en direction de la Plaine des Sables.

Très fréquentes dans la forêt de tamarins des Hauts de l'Ouest, ces pancartes se rencontrent à chaque début de piste forestière et en précisent l'emploi, surtout aux véhicules. Des pistes comme celle-ci peuvent toujours être empruntées par un marcheur.

Sentiers Marmailles. Il n'en reste plus que quelques-uns sur l'île. Un tec tec schématisé indique que le sentier est praticable par tous.

Signalisation de bord de route, de couleur marron, qui indique un lieu caractéristique à visiter dans le cadre touristique. Un randonneur schématisé précise parfois qu'un sentier devra d'abord être parcouru avant d'arriver au point caractéristique.

Signalisation de bord de route indiquant un point de vue caractéristique dans une zone très proche.


Les interdictions et fermetures

Pancarte très claire, écrite en général blanc sur rouge, indiquant clairement qu'il est interdit de pénétrer dans la zone ou de passer par le sentier. On les trouve en général proche de certains ouvrages hydroélectriques ou hydrauliques.

La plus classique des pancartes de fermeture. Elle comporte souvent la copie de l'arrêté préfectoral ayant imposé la fermeture.

Dernière modification : 08/08/2017