La montée au Cimendef depuis Grand Ilet
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Mots-clés
Fenêtre de Grand ÎletGrand Îlet
Hell Bourg
Mare à Martin
Roche Écrite depuis Grand Îlet
Salazie
Cimendef
On n'ose y aller. Une fois revenu, on veut y retourner
Le Cimendef est de tous les pitons du Cirque de Salazie, celui qui se voit le mieux et dont la forme pyramidale empêche de le confondre avec ceux qui l'entourent. Le nom Cimendef vient du malgache qui signifie "non esclave : tsi mandevi". Il doit son nom au célèbre esclave malgache marronnom donné aux esclaves évadés et vivant libres dans les Hauts qui s'enfuit pour vivre libre avec sa compagne Marianne. Tués vers 1752 par le célèbre Bronchard, ils continuent à vivre en ces lieux, soudés l'un à l'autre. Le haut et trapu Cimendef (2228 m) est accolé à la longiligne Crête de la Marianne (1656 m) et tous deux n'attendent plus les chasseurs d'esclaves mais les randonneurs un peu épris d'escalade. La sortie est de toute évidence très sportive, comporte plusieurs passages délicats et offre souvent des parties vertigineuses. Elle s'adresse donc à des personnes entraînées, motivées ne craignant pas le vertige et aimant franchir quelques barres rocheuse à l'aide des mains. Quelques commentaires précisent qu'il est préférable de venir casqué pour se protéger d'éventuelles chutes de pierres et muni d'une corde pour sécuriser ou rassurer. Le conseil est judicieux s'il y a plus de deux randonneurs. Un casque VTT fait très bien l'affaire.
Ne pas hésiter à partir très tôt car le brouillard arrive lui aussi très tôt. Il supprime le plaisir d'admirer deux ou trois panoramas parmi les plus beaux et les plus inhabituels de l'île mais surtout il rend dangereuse la descente en cas de visibilité trop limitée. Il va également de soi que l'on n'entreprend pas cette escalade seul ou un jour de pluie.
La randonnée commence à Grand Ilet par la piste qui débute à gauche, une centaine de mètres avant la Ravine Roche à Jacquot en direction de la Mare à Martin. C'est une agréable balade parmi les treilles de chouchous, les bambous sur un large passage bordé de jouvences, longoses et vignes marronnes. On traverse des ravines et des bois de filaos jusqu'aux premiers lacets en direction de la Fenêtre de Grand Îlet (Photo 1). A l'horizon, on distingue très bien le parcours à effectuer en repérant tout d'abord la Fenêtre puis la rude montée vers le sommet de Cimendef qui, d'ici, semble très difficile car étroite. Compter une petite heure pour atteindre la Fenêtre à partir des filaos par une pente assez sérieuse. Les difficultés sont rares, quelques portions plates entre les lacets permettent de souffler un peu (Photo 2). Les goyaviers, jouvences et longoses bordent le sentier. On bénéficie tout au long de la montée de larges panoramas sur les villages vers la Mare à Martin ou sur le Piton Plaine des Fougères. Vers le cœur du cirque c'est le Piton d'Anchain qui domine les autres villages (Photo 3). Enfin, de l'autre côté, on a l'ensemble du Gros Morne qu'on verra dans son ensemble en montant le Cimendef. Après une remontée vers le nord, le sentier revient plein sud et se termine à la Fenêtre près d'un petit oratoire. La barrière du belvédère a disparu mais le point de vue est tout de même dégagé. Après le régal des yeux sur le Cirque de Salazie depuis le belvédère, il faut se préparer à la deuxième partie qui n'a plus rien à voir avec la montée précédente. C'est le moment de faire demi-tour si la vue de la première pente fait déjà flageoler les jambes (Photo 4). Le Cimendef, qui ressemble de loin à une pyramide, est en réalité une succession de pentes entrecoupée de courts faux plats qui ne suffiront jamais à reposer les jambes. On remarque surtout l'étroitesse de l'arête et de hautes barres rocheuses laissant penser à de futures escalades. Entamer une forte descente en direction du col qu'on devine plein sud (Photo 5). Ne pas prendre la trace bien visible créée par des erreurs de départ se finissant dangereusement sur des à-pics verticaux à moins de 20 mètres. Prendre le sentier, plus discret, près d'un rocher au bord du vide et descendre d'une cinquantaine de mètres sur un parcours humide, étroit, glissant et surtout rocheux (Photo 6). Au col, le terrain est plat au milieu d'une végétation assez dense. Repérer pour une prochaine expédition sportive, le discret départ du sentier vers Deux Bras par la descente du Bras de Sainte-Suzanne. A partir du col qui marque la séparation entre le Cimendef et le massif de la Roche Ecrite, la remontée débute entre les troncs et sur les racines (Photo 7). Attaquer ensuite les 700 mètres qui séparent du sommet sur un sentier qui restera toujours visible même sur les passages rocheux ou très étroits. Les premières barres rocheuses font leur apparition tout comme les premières escalades. L'arête étant souvent étroite, on profite ainsi de superbes panoramas sur le nord du Cirque de Salazie jusqu'au Piton Bémassoune (Photo 9). De l'autre côté, beaucoup plus impressionnante, la vallée du Bras de Sainte-Suzanne peut décourager les volontaires à entreprendre sa descente (Photo 10). Les courtes escalades s'enchaînent et s'effectuent facilement si l'on prend bien soin de saisir un rocher stable (Photo 11). Faire constamment attention à ces prises en évitant les roches branlantes. Pourtant, ces passages sont moins impressionnants qu'on a pu l'imaginer en regardant depuis Grand Îlet ou depuis la Fenêtre. Attention de ne pas blesser un de ces geckos verts des Hauts qui se dorent paisiblement au soleil et bougent à peine au passage du grimpeur (Photo 12). On retrouve la végétation et le paysage qu'on ne quittera plus jusqu'au sommet. Les branles verts ou gris vont constituer l'essentiel de la verdure rencontrée (Photo 13). Les vues sur Grand Îlet sont nombreuses et certaines peuvent être vertigineuses (Photo 14). On atteint un premier replat qui permet de se rendre compte que le plus difficile reste à effectuer. La pente de l'arête est vraiment impressionnante et il n'est pas encore trop tard pour faire demi-tour (Photo 15). Le passage du petit col séparant les deux pitons est étroit, vertigineux et peut inquiéter sur quelques mètres (Photo 16). L'ascension reprend dans les mêmes conditions sur des roches de plus en plus nombreuses (Photo 17). Presque tous les passages sont facilités par des racines ou des branches moussues de branles bien implantés dans le sol (Photo 18). Les très rares passages plus plats sont très bien marqués par les multiples passages de volontaires pour sensations fortes (Photo 19). Les barbes de Jupiter se multiplient à partir de la mi-pente même si le vent cherche constamment à les décrocher (Photo 20). Les portions rocheuses sans végétation se passent à quatre pattes, meilleur moyen d'assurer la stabilité (Photo 21). Par endroits, la végétation doit bénéficier plus qu'ailleurs d'eau ou de bonne terre car elle devient tout d'un coup plus abondante (Photo 22). Il faut même se frayer un chemin entre les branches et les troncs quand ils sont plus touffus (Photo 26). Les cordes aidant au franchissement de certains passages ont été enlevées et l'attention doit redoubler (Photo 24). Mais ce sont surtout les passages étroits où le sac à dos peut accrocher une roche qu'il faut redoubler de vigilance afin de ne pas être déstabilisé (Photo 25). Repérer sur la gauche le départ du sentier en direction du Piton Bémale et de la RF du Haut Mafate, itinéraire laissé aux alpinistes munis de longues cordes. L'arête, parfois très étroite, se passe aisément en raison des plantes qui protègent du vide (Photo 26). Compter deux heures d'un rythme normal de deux randonneurs pour atteindre le sommet recouvert de branles rabougris (Photo 27). Pour un nombre plus important de marcheurs, le temps est d'office augmenté par les attentes en bas des barres rocheuses afin d'éviter les éventuelles chutes de pierres. Les nuages peuvent arriver très vite dans cette région arrosée du Cirque de Salazie. Si la brume envahit le Cimendef, on regrettera certainement un départ tardif ou une mauvaise appréciation de la météo. Si les nuages sont malgré tout installés, on peut profiter parfois de magnifiques mers de nuages depuis les 2228 m du sommet (Photo 28). La moitié du parcours est terminée mais la descente ne doit surtout pas être négligée car il est souvent plus facile de monter des barres rocheuses que de les descendre. Prévoir trois heures pour la montée depuis la Fenêtre et deux heures pour la descente afin de profiter des paysages trois étoiles sans jamais se presser et courir de risque. La descente est plus rapide que la montée mais elle est tout aussi difficile et technique.
Au risque de redonder : cette sortie très sportive ne doit être entreprise que par des randonneurs avertis et entraînés. Pour les autres il est fortement conseillé d'investir quelques dizaines d'euros avec un professionnel apportant l'expérience et toutes les garanties de sécurité.
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre dans le Cirque de Salazie et gagner Grand-Ilet - Traverser Grand Ilet en direction de Mare à Martin, se garer au départ du sentier, 200 m avant la Ravine Roche à Jacquot, près de l'arrêt de bus "La Fenêtre" - Prendre le chemin dans les champs, traverser la Ravine Casabois puis entreprendre par de nombreux lacets l'ascension par le sentier jusqu'au belvédère de la Fenêtre - Au belvédère, poursuivre tout droit vers l'arête du Cimendef et ne plus la quitter jusqu'au sommet du Piton - Le retour emprunte le même itinéraire.
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Randonnée ajoutée le : 30/07/2021
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