- Accueil
- Randonnées
- Régions
- Ailleurs
- A oublier
- Cette randonnée
La pierre gravée du Tapcal depuis l'Îlet à Cordes et le Bras l'Eustache

- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
Ils ont fait cette randonnée (24)
Mots-clés 
Bras de Saint-PaulBras de la Vierge
Cirque de Cilaos
Plateau du Tapcal
Îlet de Grand Coude
Îlet du Bras de Saint-Paul
Îlet à Cordes
Forte pente pour un peu d'histoire et de mystère
Depuis 1869, le Tapcal est devenu un lieu mythique objet de bien des légendes. Après l'avoir rejoint en venant du Grand Bénare, l'Abbé Seyssac en fit de longues descriptions et écrivit des textes sur ce plateau éloigné de tout à cette époque. Les habitants du cirque, habitués à braconner ou y chercher du bois décrivaient depuis longtemps ces pierres gravées ou ces murettes trouvées dans les sous-bois, allant même à parler d'une grotte avec ossements ou d'un trésor. Espérons que l'ONF n'a pas mis en péril d'autres vestiges lors de la plantation des eucalyptus qui protègent désormais la pierre de leur ombre. C'est l'expédition menée par Pascal Colas qui a permis d'en savoir plus sur ces lieux reculés sans jamais pour autant nous avoir dit la signification des signes gravés sur la pierre plate. On peut y voir deux cercles concentriques, une croix donnant l'exacte position du sud, des signes divers qui demeureront certainement longtemps mystérieux. Il va sans dire qu'un tel lieu se respecte encore plus que les autres. On n'y trouve pas encore de bouteilles de coca ou de sachets d'aliments énergétiques comme sur nos sentiers, mais les mouchoirs utilisés pour nettoyer le vestige afin de le photographier pourraient être, sinon rapportés, au moins enterrés. Pour plus de détails, lire ce long article sur l'expédition de Pascal Colas et de ses amis.
La sortie se mérite et ne doit en aucune manière être organisée sans un très bon entraînement, principalement à cause de la dernière montée qui s'effectue souvent à quatre pattes et qui est encore plus dangereuse pour la descente. La visite des lieux a été prolongée dans la forêt du Tapcal pour y découvrir d'autres vestiges oubliés. L'itinéraire proposé a été reconnu et ne présente aucun danger car la visibilité est bonne, les ravines peu profondes, la végétation magnifique et les points de vus inédits et grandioses sur le cirque.
Cette randonnée originale aurait été un peu courte ; c'est pourquoi il a été rajouté une autre balade le long d'un affluent du Bras de Saint-Paul pour les amateurs de belles photographies. Pas de gorges extraordinaires, pas ou peu de truites, pas de cascades de 10 mètres ni de végétation endémique mais des dizaines de petits riens qui rendent agréables une sortie banale le long d'un cours d'eau.
La randonnée débute à l'Îlet à Cordes par une petite rue située à la parallèle de la Mairie, de l'école ou de la chapelle. Bordé de murettes neuves, le Chemin du Bras de Saint-Paul traverse une zone habitée où il n'est pas possible de toujours se garer. Le sentier commence par des escaliers impossibles à manquer dans le virage à gauche de cette courte route. Le sentier descend en lacets et par de hautes marches de cailloux en donnant quelques points de vue sur les champs de lentilles puis les remparts déchiquetés aux alentours de l'Îlet Sonjes. Il ne comporte aucune difficulté jusqu'au Bras de Saint-Paul (Photo 1). Quelques à-pics non protégés par la végétation obligent parfois à raser la falaise. Ailleurs ce sont quelques bois de couleurs dans les chocasAgavacée (cadère) Furcraea foetida - Importé pour en faire de la corde,
on ne sait désormais plus comment s'en débarrasser et les galaberts qui bordent le sentier, agréable et court. On atteint en 10 minutes les filaos qui bordent le ruisseau encombré de gros rochers usés par l'érosion. Le gué est facile à franchir sans se mouiller les pieds. La trace se poursuit sur l'autre rive jusqu'à un discret embranchement qui mène à gauche vers l'aval aux Îlets du Bras de Saint-Paul. Prendre à droite, longer un minuscule îlet abandonné depuis quelques années pour grimper un peu en direction du l'Îlet du Grand Coude. On domine d'abord l'Îlet du Bras de Saint-Paul qui donne une très bonne idée de ce que pouvait être la vie dans ces îlets souvent perdus loin de la civilisation (Photo 2). Ce magnifique endroit, recouvert en partie de galaberts infranchissables comporte également de beaux champs de lentilles arrachés à la rocaille (Photo 3). Ne pas fuir les arroseurs qui rafraîchissent sans mouiller pour ne pas piétiner les plants de légumineuses qui poussent au plus près des rochers. Un champ de lentilles beaucoup plus grand que ceux qu'on a l'habitude de rencontrer se traverse avant la case (Photo 5). Contourner le jardin fleuri sur un sentier rocailleux bien marqué (Photo 6). Poursuivre sur le sentier jusqu'à la passerelle qu'il faut passer calmement car elle a tendance à bouger à cause des mouvements de la marche (Photo 7). Le passage sur cette étroite passerelle est l'occasion de profiter des panoramas sur les montagnes et sur les bassins ou cascades sous l'édifice (Photo 8). Le tuyau en plastique noir qui se remarque longtemps avant de franchir ce pont suspendu longe un sentier qui monte au plus près en direction du captage du Bras de la Vierge (Photo 9). Marcher jusqu'au début du très discret sentier qui débute à droite dans cette montée (Vois explications ci-dessous) et attaquer la montée qui n'est pas réservée à tous les marcheurs (Photo 10). Le sentier est à peine visible, ne comporte pas de lacets et dépasse souvent les 75° (Photo 12). Les branches et arbustes qui bordent la sente sont indispensables pour se hisser ou se raccrocher en cas de glissade vers le bas (Photo 11). Quelques portions légèrement dénudées permettent de splendides panoramas sur l'Îlet à Cordes et tout le cirque jusqu'au Dimitile (Photo 13). On s'élève ainsi très rapidement et on se retrouve sous de grands eucalyptus plantés par l'ONF il y a une cinquantaine d'années. Inutile de chercher, la pierre gravée pourrait nous faire tomber si on avait les yeux en l'air. Elle se trouve au milieu du passage très ombragé (Photo 14) et dépasse du sol d'une vingtaine de cm. Essayer de deviner la signification des signes qui y sont gravés ou tenter le coup de la boussole pour voir la direction indiquée par la croix (Photo 15). Avant de prendre le chemin inverse, les curieux ne manqueront pas une incursion dans la forêt pour se promener en sous bois à la recherche d'autres vestiges. Peu de risque de se perdre si on prend soin de longer le rempart. On est de toute manière obligatoirement arrêté par la falaise insondable du Bras Crochet. Les ravines rencontrées se passent sans difficulté à condition de s'accrocher aux branches. Certaines sont des merveilles qui méritent le détour (Photo 16) et l'on rencontre même un énorme tamarin des hauts plus que centenaire. S'offrir cette balade hors sentier est l'assurance de photographier des panoramas sur le Cirque de Cilaos par un angle rarement vu sur les images des livres de tourisme (Photo 17). Faire demi-tour à l'approche du dangereux ravin qui donne sur la vallée du Bras Crochet, totalement infranchissable (Photo 18). On peut repartir après avoir repéré la grande cascade laissée aux canyonistes (Photo 19). Après cette aventure (ou non) il ne reste plus qu'à rejoindre la canalisation 300 mètres plus bas par la "piste noire". Si, à la montée, le corps était penché vers l'avant et aidait à l'escalade, il en est tout autrement à la descente. Certains passages sans végétation ou rocheux peuvent incommoder les personnes sujettes au vertige (Photo 21). Franchir la passerelle dans l'autre sens, passer l'Îlet de Grand Coude et rejoindre la rivière. On remarque, à gauche, la jonction du Bras de l'Eustache. Ceux qui aiment l'aventure, comme là-haut au Tapcal, tenteront une autre balade en remontant cet affluent du Bras de Saint-Paul. Il faut tout d'abord franchir le torrent sur un gué rocheux (Photo 22) puis la magnifique cascade comportant plus de rouge que d'écume (Photo 23) par une corde longue et solide qui permet d'atteindre une autre chute plus discrète. Pas d'itinéraire recommandé à partir de la fin de la corde. On peut remonter très haut ce bras proposant ça et là de petites chutes (Photo 24), de beaux bassins (Photo 26), des toboggans qui donnent envie de se mouiller (Photo 27) ou quelques galets de formes originales, des bois flottés ou surtout ces racines de filaos du plus bel effet (Photo 28). Après un itinéraire non défini mais reconnu sur la carte ci-dessous, on peut rejoindre par le même itinéraire le Bras de Saint-Paul puis le sentier pierreux qui remonte vers l'Îlet à Cordes.
Profil

Plan de l'itinéraire
- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
L'affichage de la carte dans le format IGN est reconnue pour ne pas être fiable lorsqu'un bloqueur de publicité est activé. Si vous éprouvez des difficultés, essayez de désactiver votre bloqueur de publicités temporairement.
Ce problème est hors de notre contrôle.




























Itinéraire
Se rendre à Cilaos puis rouler jusqu'à l'Îlet à Cordes - Passer la route de l'Îlet Totor et du Plateau Manille et s'arrêter à la prochaine rue à droite - Se garer au premier parking 20 mètres après le début de cette rue - Débuter la randonnée en descendant la rue puis tourner à droite à l'escalier pour rejoindre le début officiel du sentier - Descendre en lacets jusqu'au Bras de Saint-Paul et traverser au gué - Poursuivre en face, laisser à gauche le sentier de l'Îlet du Bras de Saint-Paul puis franchir un nouveau gué - Monter en direction de l'Îlet de Grand Coude et le dépasser par la gauche pour atteindre la passerelle sur le Bras Crochet - Poursuivre en montée le long de la canalisation - Enjamber le tuyau pour entamer la forte pente jusqu'au Plateau du Tapcal (voir détail ci-dessous) - Au Plateau, marcher 25 mètres pour trouver la pierre - Poursuivre ou non dans la forêt jusqu'au rempart du Bras Crochet - Redescendre par le même sentier jusqu'aux tuyaux et rejoindre la passerelle - Revenir au gué et bifurquer à gauche le long du Bras de l'Eustache jusqu'à la cascade aux racines rouges - Utiliser la corde pour grimper au-dessus de la cascade - Marcher au gré de la rivière en fonction du chrono, de l'humeur ou de la forme physique et revenir au pied de la cascade pour reprendre le sentier qui remonte à l'Îlet à Cordes.
Points d'intérêt
- La cascade sous la passerelle du Bras Crochet (Cascade)
- La haute cascade du Bras Crochet (Cascade)
- Les cascades du Bras de l'Eustache (Cascade)
Sentiers officiels
Le début du sentier du Tapcal
Après avoir traversé la vertigineuse passerelle, suivre en montant fortement le tuyau métal et et celui en plastique en comptant les plots bétonnés visibles à l'œil. En compter 22 et repérer la caillou entre les deux tuyaux mis là comme point de repère (Voir photo). Confirmer la position en repérant la branche coupée en forme de cœur (Médaillon de la photo) près de deux autres grandes branches. Le sentier, très discret, débute exactement en se retenant à cette branche coupée. Dès les premiers mètres passés, la trace devient plus visible.
Panoramas






Commentaires sur cette randonnée (21)










Randonnée ajoutée le : 01/08/2014
Vous aimez cette randonnée ?
Partagez cette randonnée avec vos amis sur Facebook.
Vous pouvez aussi accéder à la page Facebook de Randopitons.
Avez-vous complété cette randonnée ?
Sachez que vous pouvez aussi écrire un commentaire en bas de cette page et mentionner que vous avez complété cette randonnée. La date sera automatiquement ajoutée à votre liste.
Vous pouvez marquer une randonnée comme complétée plusieurs fois.
Personnaliser l'impression de cette randonnée
Pour un meilleur résultat, préférez l'orientation paysage.
Attention! Vous devez être connecté pour pouvoir profiter des options.
Vous n'êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici