La remontée de la Ravine la Plaine depuis la passerelle de Sans Souci

Difficulté
Moyen
Indice de confiance Bon
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 2h30
Distance 5.8 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 348 - 184 m
Dénivelé positif 280 m
Dernière mise à jour 19/04/2020

Avec détour par les spots d'escalade

La Ravine la Plaine sépare le village de la Plaine de celui de Sans Souci. Les deux villages se rejoignent par un étroit sentier qui enjambe la ravine par une passerelle étroite mais solide. On y croise des habitants qui préfèrent cet itinéraire à un long détour par la route. Un peu avant la passerelle, un sentier rejoint la rivière à sec et la longe vers l'amont sur près de deux kilomètres avant de butter contre une paroi verticale usée par une cascade pourtant presque toujours à sec. Le cheminement emprunte des petits sentiers sur les berges ou le fond couvert de galet de la ravine. Au retour, après avoir passé sous la passerelle, on rejoint le radier de la route de Sans Souci en passant au plus près de quelques grosses roches servant de base d'entraînement aux grimpeurs dans d'anciens vergers couverts de manguiers. Bien qu'il n'y ait ni eau, ni poisson, le sentier semble régulièrement utilisé ce qui évite de se griffer aux quelques galaberts rencontrés. C'est surtout la liane papillon qui a envahi toute la vallée et les remparts qui la bordent. Elle n'a pas d'épines mais son invasion extrêmement rapide peut boucher totalement une vallée en quelques mois et empêcher tout passage.

La randonnée débute en bordure du Chemin Louis Des Jardins après avoir trouvé un stationnement aux alentours de la Rue Etienne Régnault ou de l'église de la Plaine. Redescendre un peu sur moins de 100 m et chercher un discret sentier débutant par un escalier dans les herbes, entre la clôture d'une petite entreprise et celles des habitations (Photo 1). La descente est un peu raide mais très rapide sur des lacets courts et pierreux (Photo 2). Durant la descente, repérer sur la droite le sentier qui descend vers les berges et qu'on empruntera une fois la première boucle terminée. Continuer pour franchir la passerelle, qui, paradoxalement est en excellent état au regard de la région qui peut sembler inhospitalière et délaissée (Photo 3). Depuis la passerelle, repérer aussi le futur sentier en direction des spots d'escalade. Quitter la passerelle et poursuivre sur le sentier grimpant vers Sans Souci en obliquant vers la gauche en direction d'un petit oratoire situé à une intersection (Photo 4). La balade, sans intérêt particulier, permet d'emprunter un sentier connu des habitants et de pouvoir dire qu'on le connaît et qu'on l'a parcouru au moins une fois ! En arrivant sur le Chemin de Sans Souci, prendre à droite et longer la route sur moins de 100 mètres puis obliquer sur le sentier qui redescend vers la passerelle en passant près d'un autre oratoire bleu, ressemblant plus à un tombeau, assez laid par rapport à celui de la montée. Le sentier est caillouteux et en forte descente (Photo 5) mais on arrive facilement au premier oratoire puis à la passerelle. Franchir à nouveau la passerelle puis prendre à gauche le sentier repéré dans la descente. Partir vers l'amont après la courte descente. Quelques herbes donnent à penser que le circuit ne sera pas aisé. Il n'en est rien ; le passage est facile. Des bassins vides donnent une idée de ce qu'ils sont une fois pleins (Photo 6). Mais on ne vient pas à la Ravine de la Plaine pour se baigner. Le sentier n'est pas un modèle du genre mais il est très correct quand on réfléchit où l'on est (Photo 7). Le plus souvent, on chemine sur un sentier près de touffes de bambous (Photo 8) ou sous de vieux manguiers esseulés, noueux et tortueux tant ils ont souffert des mauvaises conditions (Photo 9). Les hautes cannes fourragères envahissent une bonne partie du fond de la ravine (Photo 10). Un bon cyclone en vient en général à bout. Quand le passage n'est plus possible, suivre tout simplement le fond de la rivière. Les galets sont énormes parfois mais il suffit de sauter de l'un à l'autre en prenant garde de ne pas glisser (Photo 12). La montée sera toujours ainsi : alternance de galets ou de sentiers en bord de ravine. On longe quelques bassins à sec, une haute barre rocheuse (Photo 13), des zones très végétalisées et surtout d'autres envahies de lianes papillon (Photo 21). Les falaises deviennent de plus en plus verticales et on devine un cirque qui ferme la vallée avec impossibilité de poursuivre (Photo 16). Plus haut, des traces blanches donnent vraiment l'impression qu'une cascade coule mais on n'entend aucun bruit d'eau. Ce sont les traces de sédiments laissées par l'eau qui donnent cette impression. L'endroit doit en revanche être charmant par temps de pluie. Une dernière escalade mène à un bassin à sec au pied d'une haute chute également à sec (Photo 17). Un commentaire de novembre 2019 indique qu'il est difficile de rejoindre le bassin à sec et qu'une partie semble être squattée et cultivée. Pas d'autre issue (connue) pour monter vers Sans Souci, alors le demi-tour emprunte le même chemin jusqu'à la passerelle. Passer sous l'édifice (Photo 23) et poursuivre avec le même style de parcours en un peu plus rocheux. Les manguiers sont de plus en plus présents et les rochers sur le côté grandissent en taille (Photo 24). L'endroit se prête à l'initiation à l'escalade puis qu'il n'y a pas de haute muraille. On remarque ça et là des petites flèches peintes pour indiquer la meilleure voie d'escalade (Photo 25). Facilement accessible depuis le Chemin de Sans Souci, les grimpeurs peuvent venir souvent et même bivouaquer (Photo 26) ! Le sentier se poursuit vers l'aval dans les rochers vers un gros manguier (Photo 27). On ne tarde pas à rencontrer le radier du Chemin de Sans Souci en marchant assez facilement au fond de la ravine caillouteuse. Si on ne veut plus affronter les roches, prendre à gauche sur le Chemin de Sans Souci puis à gauche sur le Chemin Louis Des Jardins en direction du véhicule. Sinon, faire demi-tour au radier et rejoindre la passerelle par le même itinéraire avant de remonter vers la route. Il est possible, après cette incursion le long de la ravine, de poursuivre sur une partie plus rocheuse vers le Canal Lemarchand.

Balises

Pas de balises

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre à Saint-Paul et prendre l'échangeur de Savannah pour rouler en direction de la Plaine - Passer le quartier des Chocas et contourner la ville de la Plaine en repérant la route de gauche partant en direction de Sans Souci (Chemin de Sans Souci) - Rouler 800 mètres et se garer au mieux : ici, au début de la rue Etienne Régnault - Le sentier de la passerelle débute moins de 100 mètres en revenant sur la route empruntée.


Commentaires sur cette randonnée (9)

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Oremus, 31/07/2022 23:05
Randonnée complétée le 30/07/2022

Randonnée effectuée le 30/07/2022. Aucun problème pour trouver le départ et effectuer le parcours, les indications sont claires et la trace GPS conforme. Malheureusement beaucoup de détritus en tout genre près des zones habitées. Des portions plus propres et agréables en aval et surtout en amont de la passerelle, dans un cadre sauvage à deux pas de zones urbaines ce qui donne pour moi son charme à ce parcours.

Je confirme les précédents commentaires : impossible d'arriver au pied de la chute et du bassin à sec à la fin de l'amont. Le fond de la ravine est trop envahi de végétation. Le camp marron est toujours là. J'ai essayé de passer tant bien que mal dans la végétation mais à force de batailler avec les cannes fourragères et autres plantes, j'ai fini par attirer l'attention du "propriétaire" du camp marron qui n'avait pas l'air ravi de me voir là, et de sa meute de chiens. Je n'ai donc pas insisté et j'ai rebroussé chemin. Cette petite meute (4 ou 5 chiens) avait l'air, elle, de vouloir faire plus ample connaissance avec moi puisqu'elle m'a poursuivi alors que j'amorçais ma redescente vers la passerelle. J'ai réussi à m'en débarrasser assez facilement, mais heureusement qu'il ne s'agissait pas de féroces molosses... A noter enfin que juste avant d'arriver au radier, dans la partie aval, la zone est également envahie par la végétation (cannes fourragères surtout) mais ça passe.

Walking Dog 974, 06/08/2021 20:45
Randonnée complétée le 05/08/2021 en 2h20

Bonjour, j'ai réalisé cette courte randonnée le 5 août dans le sens proposé par la fiche. Il est vrai qu'on est vite dépaysé alors que la route est toute proche !
La passerelle joint l'utile à un visuel agréable; la petite boucle qui suit, vite parcourue, donne toujours accès aux deux oratoires.
La marche vers l'amont de la ravine est agréable et variée on marche un peu dans le lit de galets de la ravine , certes, mais il y a aussi beaucoup de passages sympathiques le long des berges. J'ai préféré la visite de l'amont, plus propre et dégagé : l'aval est davantage pollué et envahi d'herbes (mais reste praticable) . L'exploitation "maron" est toujours en place. D'ailleurs, elle était déserte et j'ai poussé plus avant pour voir s'il y avait un passage éventuel (rien trouvé sur cette première tentative, j'étais bloqué par une surface cultivée et ... des toilettes !). En redescendant j'ai rencontré le "propriétaire" avec ses six chiens, mais il était évasif devant mes questions, je n'ai pas insisté..En somme une balade sans prétention mais qui vaut le coup d'oeil....
Merci Randopitons !

polohd, 11/10/2020 16:46

Fais cette après midi, je confirme que la fin en amont est bouchée par la végétation et occupée par un ou des squateurs. On remonte beaucoup dans la ravine sur la partie haute qui pour nous était pleine de feuille donc glissant attention aux chevilles et autres genoux. On a l'impression d'être en pleine nature à deux pas de la ville.

Sophie M, 19/06/2020 21:09

Deux mois après mon précédent passage, l'herbe envahissante a été coupée, la ravine et le sentier ont été bien débroussaillés, on n'a plus d'hésitation et on ne marche pratiquement plus dans le lit de la ravine. Et les moustiques ont disparu aussi...

Sophie M, 24/04/2020 13:55

Un des rares avantages du confinement : découvrir ce qu'il y a à deux pas de chez soi, et qui peut réserver de belles surprises. Pour ma part ce sera la fameuse passerelle qui relie la Plaine et Sans-Souci. Le départ a changé, c'est juste entre le garagiste (parking + bâtiment) et deux cases, on remarque quelques escaliers qui semblent ne mener nulle part. Mais après un virage à 90°, on retombe vite sur l'ancien tracé. On voit qu'il y a du passage. Après la passerelle, on remonte vite vers un premier oratoire puis la route de Sans-Souci, quelques dizaines de mètres, second oratoire, et le sentier replonge vers la passerelle. J'ai poursuivi vers l'aval jusqu'au radier. L'amont fera l'objet d'une sortie future... Sentier plutôt correct, s'il n'est pas visible il suffit de marcher DANS la ravine. À mi-parcours, pas loin du site d'escalade, un autre chemin monte sur la droite, j'ai poussé un peu dans ce sens, il traverse la ravine Amédée et doit retomber aussi sur la route de Sans-Souci après avoir longé quelques habitations (j'ai fait demi-tour avant). Juste avant le radier qui fait retomber sur la route, quelques passages moins agréables dans les cannes fourragères et autres hautes plantes urticantes... Prévoir aussi l'antimoustique. Belle parenthèse verte en pleine ville !

Olivier BBT, 30/11/2019 19:14
Randonnée complétée le 30/11/2019 en 2h30

Pas de difficulté pour trouver le départ (plus de précision avec une application de localisation : juste sous le numéro 103 Rue Louis Desjardin (Rd 4). Choisi de la faire l'après midi avec un couvert nuageux pour ne pas trop chauffer. En cette saison, quelques iris sauvages le long du parcours. Sur la partie haute (demi tour 200 m avant la falaise, impossible de continuer, trop de végétation dans le lit de la ravine (essai sur 20 m avec le sabre à cannes mais épineux donc j'ai renoncé) donc nous n'avons pas vu le bassin sec. A cet endroit, Il y a un "sentier" sur la gauche qui mène à un camp marron (avec quelques pieds de papaye, bananiers, mais, etc et un parc à poule) non mentionné plus haut (peut etre récent donc).. Personne ne répondait mais demi-tout également. de ce coté..

Christian Léautier, 07/04/2017 18:02
Randonnée complétée le 06/04/2017 en 2h30

Pour les inconditionnels des ravines sauvages! Personne si ce n'est des cabris ou des zoizo la vierge au milieu des manguiers et des bambous. On termine par un grand cassé mais pas d'eau... De temps en temps un sentier assez visible rive g ou rive dr. pour changer des blocs de rochers ...Pour lesdaniels. qui trouve le départ difficile (pourtant les explications du site me semblent très claires!) démarrer la rando au radier ravine la plaine tout en aval ou alors exactement en face l'impasse grand mère Rose qui se trouve à g en montant vers Sans Souci . Il faut aimer ce type de petite aventure sans aucun risque sauf si les galets sont mouillés. Moi j'aime!

Martial, 27/08/2016 10:32
Randonnée complétée le 26/08/2016

Réalisée hier, cette sortie ne présente pas de difficultés particulières, la remontée de la ravine se fait sans problème jusqu'au cassé.

lesdaniels., 18/06/2016 15:42

difficile à trouver le depart

Randonnée ajoutée le : 19/05/2016