- Accueil
- Randonnées
- Régions
- Sud
- La région du Tampon
- Cette randonnée
La remontée de la Ravine Blanche depuis le pont du Douzième
- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
Ils ont fait cette randonnée (5)
Ce serait plutôt la Ravine Verte
Comme sa voisine, la Rivière d'Abord ou, plus proche, le Bras Creux, les ravines venant des flancs du Nez de Bœuf n'ont de l'eau qu'en période de pluies violentes. Ces cours d'eau présentent à tout moment de magnifiques bassins profonds, des petits canyons sauvages, des grottes, des bassins ou des arches basaltiques. La Ravine Blanche est donc là pour les amateurs de nature aimant les remontées parfois très sportives de ravines à la recherche de la belle photo naturaliste. Les cyclones permettent de manière cyclique de nettoyer ces cours d'eau. C'est donc après un épisode particulièrement intense que l'on peut dénicher le petit coin original. Le tronçon parcouru offre de multiples bassins vides, d'autres remplis d'eau, un tunnel de lave, une arche et l'occasion de courtes mais intenses escalades. Hélas, certaines zones sont de plus en plus envahies, surtout entre le tunnel et le radier de fin. Le contournement du dernier bassin, trop dangereux pour être escaladé, s'effectue dans des hautes cannes fourragères envahies de galaberts où il faut utiliser le sabre pour élargir le passage. Les aventuriers qui se lanceront dans cette randonnée peuvent marcher jusqu'au tunnel de lave effondré et revenir au radier du Chemin des Géraniums en aval. Les autres arriveront un peu plus griffés au dernier radier et effectueront le retour à leur convenance, tant il y a de rues et de routes dans cette zone urbanisée.
Première partie : La randonnée sans danger débute ici au boulodrome du Douzième, dans la Rue Maurice Chevalier mais peut commencer au plus près du pont. Rejoindre le pont enjambant la Ravine Blanche et trouver un passage dans l'Impasse des Phloxes, dans une petite trouée de la haie de bambous. Après 10 m dans un fouillis de branches au sol, on parvient à la ravine. Entamer cette remontée de ravine en rejoignant le premier petit canyon après avoir écrasé des centaines de renouées du chinois (Persicaria chinensis) qui ont pris possession du fond (Photo 1). Ce premier endroit sauvage à deux pas des habitations donne aussitôt envie de poursuivre (Photo 2). Le petit canyon, tout comme le bassin suivant se franchissent aisément (Photo 3). Attention aux trous cachés dans les renouées qui pourraient blesser une cheville (Photo 4). Plusieurs affluents se rencontrent le long du parcours. S'assurer, avant de poursuivre d'être sur le fond de la Ravine Blanche (Photo 5). Certains bassins à sec paraissent difficilement franchissables. Cependant, en se rapprochant des falaises, on trouve toujours un point faible ou de belles prises pour poursuivre vers l'amont (Photo 6). Le sol n'est pourtant pas toujours chaotique. Certaines portions plus plates se pratiquent sur des basaltes presque nus, permettant d'augmenter la vitesse de marche (Photo 7). Les bassins se succèdent avec leur lot de courtes escalades où il faut assurer les bonnes prises pour éviter la chute ou le vertige (Photo 8). Un bassin particulièrement profond semble infranchissable. Palier par palier, on parvient tout de même à le franchir (Photo 9). L'effort peut casser un peu les jambes mais on retrouve toujours un bel endroit plus plat pour souffler (Photo 10). On ne quitte que rarement les renouées mais les hautes cannes se font de plus en plus présentes (Photo 11). On parvient, après une bonne heure de marche, au pont au niveau du Chemin Chalet (Photo 12). Poursuivre, à toujours chercher le meilleur passage ou la meilleure échappatoire des bassins souvent occupés par des grottes creusées par les crues (Photo 13). Plus on monte et plus les petits bassins remplis se succèdent. Ils se contournent tous assez facilement (Photo 14). Côté végétation, on ne quitte que rarement les renouées envahies de califons (Strobilanthes hamiltonianus) et de longoses (Photo 15). Un peu plus haut, ce sont les filaos qui recouvrent le sol et réussissent tant bien que mal à résister aux courants (Photo 16). On se demande même comment ils puisent la nourriture sur ces plaques de basalte (Photo 17). La végétation sur les berges se densifie et heureusement que les bassins peuvent se passer sans encombre (Photo 18). La rivière se rétrécit, les passages sont de plus en plus étroits mais la progression se poursuit néanmoins dans le même type de plantes auxquelles se rajoutent les chouchous échappés des jardins alentour (Photo 19). Une énorme cavité double se présente. Elle est infranchissable mais peut se contourner encore assez aisément par la rive droite (Photo 20). La transition est assez facile jusqu'au nouvel obstacle, aquatique cette fois, sous la forme d'un grand bassin, large et profond (Photo 21). C'est également en rive droite qu'on peut le contourner sans trop s'éloigner de la rive. Cinq minutes plus tard, le lit de la ravine passe par le plus beau bassin de la sortie. Un énorme affouche domine le trou de plus de 15 m de profondeur qui peut inquiéter mais se franchit par de nouvelles courtes escalades (Photo 22). Une centaine de mètres en amont, bifurquer légèrement sur la gauche jusqu'au vestige de tunnel de lave caché par d'énormes touffes de califons (Photo 23). Il est conseillé d'arrêter la randonnée sans danger ici et de repartir vers l'aval jusqu'au précédent radier traversé à la Route des Géraniums avant un retour par routes et rues.
Deuxième partie : Les plus aguerris peuvent continuer. 200 m plus haut, on rencontre un bassin aussi profond que les précédents mais impossible à franchir en raison de la haute falaise (Photo 24). Toujours en rive droite, débute une longue traversée de cannes fourragères envahies de galaberts. La progression, même par des habitués de ce genre d'exercice, est très lente et énergivore (Photo 25). Il faut une vingtaine de minutes uniquement pour contourner l'obstacle. Une fois le lit retrouvé, on tombe bientôt nez à nez avec une arche sans doute issue du même tunnel de lave (Photo 26). Le dernier bassin qui est profond, demande une ultime escalade glissante avant de rejoindre le radier du Chemin Techer, fin de l'aventure. En étudiant la carte, on trouve plusieurs itinéraires possibles qui ramènent au point de départ en marchant sur des routes calmes, des rues habitées ou les escaliers proches de la mairie annexe de Bras Creux (Photo 27).
Profil
Plan de l'itinéraire
- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
L'affichage de la carte dans le format IGN est reconnue pour ne pas être fiable lorsqu'un bloqueur de publicité est activé. Si vous éprouvez des difficultés, essayez de désactiver votre bloqueur de publicités temporairement.
Ce problème est hors de notre contrôle.
Itinéraire
Depuis St Pierre, se rendre au Tampon - Rouler jusqu'au Onzième et poursuivre un peu vers le Douzième - Quelques rares emplacements de stationnement se trouvent le long du petit boulodrome de la Rue Maurice Chevalier - Marcher jusqu'au pont, emprunter l'Impasse Phloxes et rejoindre la rivière - La remonter en cherchant toujours le meilleur passage jusqu'au radier du Chemin Philidor Técher - Retour en cherchant les routes les plus tranquilles ou en prenant le bus jusqu'au boulodrome.
Points d'intérêt
- Un bassin de la Ravine Blanche (Bassin)
- Le tunnel de lave de la Ravine Blanche (Tunnel)
- Arche de la Ravine Blanche (Arche)
Commentaires sur cette randonnée (6)
Randonnée ajoutée le : 05/05/2024
Vous aimez cette randonnée ?
Partagez cette randonnée avec vos amis sur Facebook.
Vous pouvez aussi accéder à la page Facebook de Randopitons.
Avez-vous complété cette randonnée ?
Sachez que vous pouvez aussi écrire un commentaire en bas de cette page et mentionner que vous avez complété cette randonnée. La date sera automatiquement ajoutée à votre liste.
Vous pouvez marquer une randonnée comme complétée plusieurs fois.
Personnaliser l'impression de cette randonnée
Pour un meilleur résultat, préférez l'orientation paysage.
Attention! Vous devez être connecté pour pouvoir profiter des options.
Vous n'êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici