A coupler, c'est mieux, avec les autres randos proposées sur le Port pour faire en une seule fois (comme ça on en parle plus !) : parc boisé, cimetière paysager, banians, mosquée, temples malbars, gouzous, port est et ouest...Rien de bien génial mais pas si mal pour une rando urbaine, à réserver pour les journées d'hiver.

@ Nicolas 78790 : Toujours regarder avant de partir en rando la liste des sentiers fermés sur le site de l'Onf Réunion. Le sentier Bayonne est bien fermé.

@Batindi : Merci à randopitons (JPG) de répertorier ces circuits pour personnes à mobilité réduite qui ne peuvent hélas randonner comme d'autres en pleine possession de leurs moyens et qui ne trouveront jamais trop facile cette boucle.

Je suis davantage amateur de remontée de ravine que fan de macadam ! On le sait ! Alors oui pour l’exploration du Trou de Jarre mais non pour tout le reste même si la circulation est quasi nulle et la boucle malgré tout bucolique. De plus, pour les panoramas ne pas choisir un jour de brouillard comme aujourd’hui… Ravine avec de gros blocs qui ont nécessité à plusieurs reprises de hisser Bilimbi à « l’étage supérieur ». Rien d’exceptionnel. Heureusement que tout le parcours a été effectué sur des rochers secs à une heure un peu tardive (10h du matin). Bref, une ravine de plus à mon actif, c’est tout ! Sinon pardon de ne pas être autant enthousiaste que Sophie M. et Walking Dog 974. Bien de repréciser que cette boucle reste facile si on ne remonte pas la ravine du Trou de Jarre qui est à fortement déconseiller avec un chien qui pèse plus de 20 kgs…donc arrêt au dernier cassé encore un peu plus délicat.

Pas convaincu par l’intérêt de la partie basse, cannière, limitée au nord par la Rd 37, entre La Crête et Le village de Jacques Payet, surtout quand les panoramas disparaissent dans le brouillard et la pluie comme malheureusement aujourd’hui. En outre trop de bitume à mon goût. La partie haute à travers les forêts, sentiers et pistes de Jacques Payet m’a heureusement davantage régalé. Donc faire la boucle « forestière «  me semble suffisant en zappant tout le reste ! Partir du chemin du Volcan à Jacques Payet, faire la boucle et au point coté 727 descendre tout droit par encore un autre sentier forestier bien aménagé (noté sur la carte ign ) qui rejoint le véhicule à Jacques Payet. Dans ce cas là, dose homéopathique de bitume…

Bien difficile de faire du neuf avec du vieux…Je m’explique : faire original quand les anciens commentaires se suffisent à eux-mêmes. Bien peu ont réalisé cette aventure. Seuls les « vrais » aventuriers s’y sont frottés et ont souligné toutes les difficultés : la boue, la technicité, les hésitations pour se repérer etc… Bref réservé aux inconditionnels de ce genre d’aventure qui comme moi se sont régalés. Avec Any, Anise, Martine, Patricia et Martial, pas tout à fait des « randonneurs du dimanche » …et qui ont sans lambiner « bouclé la boucle » en 8 heures !

Opération repérage pour cette boucle classée très difficile ! Joëlle, Régine et nos trois chiens, nous partons de la charmante parenthèse enchantée du Plateau de Thym, au milieu de la vaste forêt moussue pleine d'épiphytes et d'orchidées de Bébour-Bélouve. Immersion directe dans l'Enfer vert que nous ne quitterons plus pendant environ 3 heures aller-retour. Vitesse de progression : environ 1 km à l'heure. On se baisse, on rampe, on saute, on se contorsionne, bref on crapahute. Un peu un parcours de combattant...Notre but n'est pas de faire toute la boucle présentée par randopitons, donc très difficile et surtout "paumatoire ". Juste de voir un peu la tonalité ! Première bonne surprise : ce n'est absolument pas boueux, ce qui rajoute illico un coeur à l'intérêt de cette randonnée hors- norme. Deuxième bonus : les entailles faites sur les arbres en guise de repères sont nombreuses et certaines ont même l'air assez récentes. Le jeu de pistes consiste donc à bien ouvrir l'oeil pour trouver les encoches sur les troncs d'arbres. Est-ce l'oeuvre des rares randopitonneurs qui ont créé ou expérimenté cette fiche ? Est-ce l'oeuvre de braconniers, de chasseurs de tangues...?
La progression ne ralentit pas (heureusement d'ailleurs, n'est-ce-pas !) même s'il faut rester vigilant et ne pas s'éloigner du pseudo-sentier. Nous ne le quittons pas des yeux et si, comme préconisé dans la fiche randopitons, il ne faut pas s'éloigner de la trace pour protéger l'environnement ! , Nous, c'est surtout pour ne pas nous perdre. Nous laissons également de côté notre curiosité en ne cherchant pas à reconnaître toutes les espèces végétales rencontrées, comme le suggère gentiment Jean-Paul ! Pas de temps à perdre !
Direction la belle ravine notée sur la carte IGN, à environ 1/3 seulement de la boucle autour du Piton des 3 Mares. Ca monte, ça descend, puis ça descend encore mais de plus en plus raide. Même les chiens commencent à se poser des questions. Tiens une vieille rubalise ? La seule d'ailleurs aperçue ce jour. Une petite fenêtre s'ouvre devant nous pour un furtif panorama sur le Piton des Neiges avant de se refermer de nouveau sur une jungle verte et moussue. Le Gps ose même s'affoler. 5 mètres à droite de la trace, puis 5 mètres à gauche mais au milieu, sur l'éventuelle trace, et devant nous, à peut-être 100 à 200 mètres à vol de papangue, des bringelliers, des jouvences et des murs de vigne marronne qui nous séparent inexorablement de la ravine que l'on devine tout en bas.
Cette ravine ne sera donc pas atteinte car nous n'insistons pas en préférant ne pas nous battre avec la vigne marronne et faire demi-tour. Fallait-il plonger carrément dans ce petit rempart pas très long mais plutôt raide ? Peut-être Laurent, notre "génial dénicheur" d'improbables randos, peut-il comprendre ce que j'ai voulu dire et situer où exactement notre raison et notre gps ont "perdu le Nord" (mais aussi le Sud, l'Est et l'Ouest !)
Retour à la case départ, re-traversée du mignon Plateau de Thym pour aller "jeter un coup d'oeil au départ de la boucle - si on l'avait fait dans le même sens que la fiche- " Ok, lé bon", la photo 1 du site permet de bien visualiser le point de départ lorsque nous reviendrons poursuivre l'aventure, avec la délicieuse angoisse de nous perdre ? Oui, nous reviendrons car,
"L'angoisse de se perdre agit presque comme une drogue dont on aime à retrouver les effets" -Laurent- ! (J'adore cette illustre citation que j'ai d'ailleurs déjà utilisée)

Parenthèse enchantée au milieu de l'enfer Vert des forêts environnantes de Bébour Bélouve. Fougères desséchées de même que la Mare sur laquelle on peut danser dessus.Rien de boueux ou de spongieux qui gêne une agréable exploration du plateau . Étonnamment beau !

@Sono97...A mon avis mieux vaut partir à pied de la Vierge Parasol (bus Car Jaune S1) et reprendre le bus au Tremblet oû il y a un arrêt également pour les bus Carsud ligne STD ce qui permet au retour vers St Pierre par exemple d'avoir un peu plus de choix....et de moins attendre. Ps le bus Carsud STD s'arrête â St Joseph.Ensuite correspondance car Jaune S1 S3 ou S4.

@NoeBlevin... Eh bien si, il y a des randos bien plus difficiles que le Cimendef. Malgré mon grand âge(!) j'ai vaincu le Cimendef et à mon étonnement sans trop de problèmes. J'ai fait une partie du piton Cabris Mafate bien plus engagé puis j'ai renoncé devant la longueur et surtout les roches très friables. Quant au Piton des Calumets ce n'est pas pour moi ! ...Chacun doit savoir de quoi il est capable mais je ne déconseillerai jamais à quelqu'un de se lancer et je ne dirai encore moins qu'il faut interdire telle ou telle rando. Avant de se lancer, bien lire la fiche et les commentaires et éventuellement reculer devant les obstacles. Sur plus de 600 randos à chacun de juger ses capacités.Je dis simplement un grand bravo à tous eux qui ont fait ce que je n'ai jamais pu ou voulu faire.