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L'exploration de l'Îlet du Milieu à partir de la RF de Takamaka
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Mots-clés
Belvédère de TakamakaRoute forestière de Takamaka
Îlet du Milieu
Rivière des Marsouins
Bras Sec
Abondance les Hauts
Chemin de Grand Fond
Ancienne Cité du PK12
Visite d'un îlet sans vestiges apparents de vie passée
La région de Takamaka attire les touristes venus admirer les cascades entourant les installations de l'usine hydroélectrique ou les pique-niqueurs sur l'immense aire de repos de l'Ancienne Cité du PK12. Peu d'entre eux ont cherché les discrets sentiers cachés dans les goyaviers menant au Camp de Marseille, à l’Îlet Mathurin, à la Grande Ravine ou à l'îlet du Milieu. Cette très courte sortie permet de rejoindre le plateau de l'Îlet du Milieu où aucun vestige n'est visible sans recherches plus poussées. Ici, aucun signe habituel de trace de vie comme des murets, des manguiers ou de grosses touffes de bambous laissant imaginer une famille vivant au siècle dernier. Hormis quelques vignes marronnes et une multitude de pieds de bois Noël, l'endroit situé à plus de 700 m semble préservé des invasives habituelles. Le sous-bois clairsemé permet même de se balader entre les grands arbres aux essences très variées. Pour maintenir le lieu dans son état, il est fortement conseillé de n'emprunter que la trace toujours visible qui sillonne la forêt. Les panoramas sont rares, cachés par les arbres, et les accès au Bras Sec ou à la Rivière des Marsouins inexistants ou alors bien dissimulés. Randonnée courte à combiner avec une autre de la région.
La randonnée débute à une dizaine de mètres du pont sur le Grand Bras. Plusieurs parkings sont situés de part et d'autre. Depuis le pont on domine un profond cassé et l'on devine la forêt de l'îlet du Milieu au-dessus des falaises basaltiques infranchissables (Photo 1). Marcher en direction de Takamaka et chercher, sur la gauche, le début du sentier qui escalade le haut fossé (Photo 2). La montée ne fait qu'une soixantaine de mètres mais grimpe fortement. Les mains sont indispensables par endroits pour se hisser ou se maintenir lors des passages vertigineux (Photo 3). Une fois en haut, se lancer sur le sentier très facile à suivre dans les goyaviers. Après un arbre couché, un autre sentier, plus discret, débute sur la droite. Il mène à un pylône de haute tension transportant l'électricité issue de l'usine. La distance est courte, l'aller-retour facultatif, car les panoramas depuis ce pylône sont bien modestes (Photo 4). En revanche, hormis les arachnophobes, on pourra admirer une colonie d'araignées architectes (Cyrtophora citricola) comme on a très peu l'occasion d'en rencontrer. Elles sont installées sur plusieurs étages et sur des surfaces impressionnantes (Photo 5). On peut y voir les femelles avec leurs 6 ergots sur le dos, les minuscules mâles et les cocons pendus les uns au-dessus des autres. Ne surtout pas les déranger. Faire demi-tour et retrouver le sentier bien marqué parmi les bois Noël et les goyaviers (Photo 6). La végétation est assez touffue et les grands arbres encore rares (Photo 7). Plus on descend, plus ils sont présents en bordure de sentier (Photo 8). La descente est faible et régulière. Elle ne comporte aucun piège d'orientation à condition d'ouvrir l'œil quand les bois Noël et magnifiques bois de savon tentent de l'envahir (Photo 9). On commence à rencontrer des tans rouges, de plus en plus de fougères arborescentes et de magnifiques bois de perroquet qui semblent dominer sur le plateau (Photo 10). La sortie est courte, ne pas hésiter à ralentir le pas pour repérer toutes les offrandes de la nature (Photo 11). La descente continue sous les arbres qui deviennent toujours plus gros (Photo 12). Le sol est recouvert de feuilles exceptés quelques rares passages sur racines (Photo 13). Sur la gauche, les points de vue sur le Bras Sec sont quasi impossibles en raison de l'épaisseur de la végétation. Sur la droite, en quittant le sentier sur une quinzaine de mètres, on peut voir plus facilement les flancs du rempart de Grand Fond (Photo 14). En s'approchant un peu plus du bord, on peut même deviner la Rivière des Marsouins coulant 550 m plus bas (Photo 15). Un peu plus loin, le sentier se sépare. Prendre à gauche pour revenir une heure plus tard par celui de droite, beaucoup moins bien marqué au sol. Toujours aucune difficulté pour suivre la trace entre les arbres de plus en plus nombreux où les goyaviers n'ont pas encore débuté leur invasion (Photo 16). Les grands arbres, pour la plupart endémiques, créent une atmosphère crépusculaire tant la canopée est touffue (Photo 17). On rencontre également des palmistes qu'il faut éviter de saisir sous peine de se faire violemment piquer (Photo 18). Un énorme figuier centenaire mérite une halte (Photo 19). A partir de ce figuier, la pente s'accentue un peu le long du rempart vers le Bras Sec (Photo 20). Le sentier passe plus loin devant un autre figuier, presque aussi impressionnant que le précédent (Photo 21). A partir de ce gros spécimen aux longues racines, le sentier ne disparaît pas mais devient plus difficile à deviner (Photo 22). Ce n'est jamais du hors sentier puisque l'on devine constamment un passage très étroit ou des traces de pas (Photo 23). Arrivé au point le plus bas, impossible de trouver le départ d'un sentier pouvant descendre vers l'une des rivières. Continuer donc sur cette trace discrète au milieu des grands nattes, tans rouges, figuiers ou bois de perroquet (Photo 24). La forêt est aussi belle que de l'autre côté de la boucle avec ses grands arbres ou racines caractéristiques (Photo 25). Beaucoup d'entre eux méritent de nouvelles haltes pour essayer de trouver le nom de l'espèce (Photo 26). Après maintes hésitations et contournements non représentés sur la trace GPS ci-dessous, on parvient au croisement entr'aperçu dans la descente. On retrouve alors le sentier le plus large déjà emprunté (Photo 27). Remonter jusqu'au croisement vers le pylône et se diriger vers la descente en direction de la route. Attention à la glissade car le terrain humide est glissant, le sentier très étroit par endroits et la vigne marronne tente de griffer au passage. A la route de Grand Fond, on peut rejoindre le véhicule en partant à droite. On peut également terminer par une descente dans le lit du Bras Sec, traverser les énormes rochers et grimper jusqu'au grand bassin à sec dans un cadre sauvage qui doit être magnifique lorsque la cascade est en eau (Photo 28).
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Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Depuis Saint-Benoît ou Bras Panon, prendre la Route de Takamaka - Traverser l'Abondance et rouler en direction de l'usine hydroélectrique - Stationner immédiatement après le pont enjambant le Bras Sec - Débuter par le sentier en forte pente jusqu'au pylône électrique, effectuer la descente du plateau puis une boucle avant de revenir au point de départ.
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Randonnée ajoutée le : 10/09/2024
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