- Accueil
- Randonnées
- Régions
- Ailleurs
- A oublier
- Cette randonnée
Du Plate au Tévelave par la passerelle de la Ravine des Avirons
- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
Ils ont fait cette randonnée (4)
Mots-clés
Ravine des AvironsRoute forestière du Tévelave
LeTévelave
Îlet du Noir Mort
Sentier des Ouvriers
Route Hubert Delisle
Par le tour de l'îlet du Noir Mort
Sur la carte, dans la région du Tévelave, entre la Ravine des Avirons et le Grand Bras, on dénombre une bonne cinquantaine de petits ronds bleus correspondant à des sources. Toutes ne sont pas captées mais une grande majorité a fait l'objet de travaux de récupération du précieux liquide. Si on a le courage de marcher dans cette région couverte de longoses, on rencontre très souvent des canalisations de tous diamètres chargées du transport de l'eau. Certaines remplissent leurs fonctions durant des années et se trouvent noyées dans une jungle d'envahissantes. D'autres nécessitent quelques entretiens pour colmater les fuites. C'est à ce moment qu'il faut se précipiter pour se balader dans les bois de couleurs de la Forêt du Tévelave. Si aucun défrichage n'a été effectué par les équipes d'entretien, ne pas oublier le sabre qui se révèle fort utile pour étêter les longoses ou raccourcir les galaberts gênant le passage. C'est le cas de cette boucle qui comporte plus de route que de jungle mais qui s'adresse surtout à des amateurs avertis de ce genre d'expédition sportive et aléatoire. La passerelle qui traverse la ravine des Avirons est vieille mais solide. Elle a vrillé avec le temps aussi les sujets au vertige devront s'abstenir. Les allergiques au goudron manqueront quelques beaux panoramas et de belles traversées de cultures, prairies et villages isolés.
La randonnée débute au Plate où un grand parking peut accueillir des dizaines de véhicules en face de l'école du village. Imaginer pouvoir stationner ailleurs reste aléatoire. Partir vers les Avirons sur la D3 et passer le pont sur la Ravine du Trou. Poursuivre un peu et bifurquer à gauche sur le Chemin de Grande Terre. La montée régulière passe entre les champs de canne, les prairies, de hauts fossés couverts de renouées ou de broussailles (Photo 1). Le Piton Calvaire dépasse de la verdure lorsque l'on regarde vers la mer (Photo 2). Après deux kilomètres de cette agréable étape d'échauffement, on parvient à un petit bâtiment blanc sur la droite de la route. Remonter vers cette station de pompage (Photo 3). On passe quelques puisards métalliques où l'on entend couler l'eau. Un sentier rudimentaire s'enfonce dans la végétation déjà très encombrée de galaberts, longoses et jouvences. La marche est facile jusqu'au rempart qui plonge vers la Ravine des Avirons, envahie de longoses (Photo 4). Poursuivre sur la gauche le long de la canalisation qu'on ne quittera guère durant la traversée (Photo 5). La marche se fait presqu'à plat mais le rempart sur la droite peut être impressionnant par endroits. On distingue, dans le bas, le sentier qu'on prendra pour ressortir en rive gauche et l'on devine même la passerelle (Photo 6). La canalisation longe des barres rocheuses comportant des mains courantes très sécurisantes (Photo 7). Le passage est étroit mais on passe sans se poser de question. Certains ouvrages bétonnés étroits remplacent efficacement le sentier (Photo 8). Quelques roches détachées de la falaise ou des arbres bouchent parfois le passage et imposent de rares acrobaties. La pente s'intensifie vers le bas et il suffit de suivre le tuyau qui plonge pour connaître la direction (Photo 9). La pente devient de plus en plus forte dans les longoses et surtout les galaberts qui accrochent les vêtements. Un passage plus vertical que les autres se franchit sur une échelle posée au sol (Photo 10). Un regard vers le haut et la barre rocheuse du départ donnent une bonne indication du pourcentage de la pente (Photo 11). Sous les feuilles mortes de longoses on découvre les marches d'un escalier qui amène plus facilement jusqu'à la passerelle (Photo 12). Le sentier se termine à la passerelle étroite qui longe la canalisation. Une trace part sur la droite pour descendre au fond de la ravine dans les renouées qui dépassent le mètre de hauteur. Hélas, la traversée est bien trop difficile pour retrouver le sentier en face et les marcheurs partiront sur les caillebotis métalliques pas toujours bien fixés (Photo 13). Le coupe-coupe dans le sac peut s'avérer très utile pour agrandir le passage bouché par les branches de poivriers. Une fois les branchages franchis, l'ouvrage part littéralement en vrille et impose de marcher un pied sur la passerelle, l'autre sur la canalisation. Les mains sont indispensables pour se maintenir (Photo 14). Sous l'ouvrage rouillé, les fanjans ont grandi dans les renouées qui couvrent le sol (Photo 15). Plus bas, un câble neuf et des haubans permettent de voir l'autre tuyau, plus récent, qui traverse la ravine. Chacun doit prendre ses responsabilités pour emprunter cette passerelle et passe en-dessous en cas de doute. Attention, il ne devra pas y avoir plus d'une personne à chaque franchissement même si la passerelle est encore très solide malgré son aspect délabré (Photo 16). De l'autre côté, le sentier débute en pente plus forte que pour la descente (voir profil ci-dessous). On distingue l'ouvrage en s'élevant d'une trentaine de mètres (Photo 17). Le tuyau, noyé par endroits dans de gros plots de béton, est en très forte pente. Le sentier qui le longe est tout aussi encombré que sur l'autre rive et la montée s'apparente parfois à de l'escalade (Photo 18). Les plots de béton créent des marches hautes de plus de 80 cm avant de rencontrer un escalier ressemblant à celui utilisé dans la descente (Photo 19). Quelques passages particulièrement difficiles comportent des cordes ou des échelles salutaires (Photo 20). Il faut près de 30 minutes très sportives pour atteindre le bord du rempart. Le sentier, plus fréquenté, est facile à suivre, presqu'à plat dans les branles et fougères (Photo 21). Laisser le sentier partant à droite sur l'ancien emplacement de l'Îlet du Noir Mort et poursuivre sous les cryptomerias vers le sentier des Ouvriers (Photo 22). C'est la fin des difficultés. Partir à droite sur le sentier des Ouvriers (Photo 23). Il descend vers le Bras de Jeanne qu'on traverse à gué avant d'en suivre un court tronçon pour reprendre la descente (Photo 24). Plus loin, le sentier arrive à la route du Tévelave. Poursuivre jusqu'au village par le sentier ou par la route. Depuis l'éboulement et l'interdiction d'emprunter cette route, les plantes s'en donnent à cœur joie et auront vite fait d'occuper toute la surface bétonnée (Photo 25). Passer la barrière, l'aire de repos et arriver au village. Prendre à droite au Chemin Miel Vert puis entamer la longue descente vers la D3 en longeant de belles étendues de chouchous qui recouvrent tout (Photo 26). Il suffit, pour certains habitants, de tendre la main depuis la fenêtre pour cueillir les brèdes de midi ! On passe entre les habitations et les jardins fleuris avant de poursuivre sur le Chemin Parc à Mouton. Plus bas, prendre à droite le chemin de l'Alambic pour contourner le discret Piton Forcade qui dépasse à peine des prairies et des champs de canne. La circulation est faible et l'on peut descendre sereinement en longeant la Ravine des Avirons (Photo 27). La fin de la boucle, toujours sur route, est tout aussi agréable en effectuant un long lacet pour franchir le pont sur la Ravine des Avirons (Photo 28). L'école du Plate se rejoint sans effort.
Profil
Plan de l'itinéraire
- Vous devez être connecté pour télécharger les traces.
L'affichage de la carte dans le format IGN est reconnue pour ne pas être fiable lorsqu'un bloqueur de publicité est activé. Si vous éprouvez des difficultés, essayez de désactiver votre bloqueur de publicités temporairement.
Ce problème est hors de notre contrôle.
Itinéraire
Se rendre aux Avirons et poursuivre en direction du Tévelave - Prendre à gauche sur la D3 et rouler jusqu'à l'école du Plate - Débuter la randonnée en repartant vers la Ravine des Avirons et emprunter le Chemin de Grande Terre - Remonter le chemin sur 2500 m et trouver la station des eaux, début du sentier - Marcher vers le rempart puis entreprendre la descente jusqu'à la passerelle - Traverser puis remonter en direction de l'Îlet du Noir Mort - Rejoindre le sentier des Ouvriers puis partir vers le Tévelave par le sentier ou par la route - Partir à droite sur le Chemin Miel Vert puis le Chemin Parc à Mouton - Contourner le Piton Forcade par le Chemin de l'Alambic puis retrouver la D3 - Bifurquer à droite et regagner l'école du Plate.
Commentaires sur cette randonnée (13)
Randonnée ajoutée le : 20/02/2021
Vous aimez cette randonnée ?
Partagez cette randonnée avec vos amis sur Facebook.
Vous pouvez aussi accéder à la page Facebook de Randopitons.
Avez-vous complété cette randonnée ?
Sachez que vous pouvez aussi écrire un commentaire en bas de cette page et mentionner que vous avez complété cette randonnée. La date sera automatiquement ajoutée à votre liste.
Vous pouvez marquer une randonnée comme complétée plusieurs fois.
Personnaliser l'impression de cette randonnée
Pour un meilleur résultat, préférez l'orientation paysage.
Attention! Vous devez être connecté pour pouvoir profiter des options.
Vous n'êtes pas encore inscrit ? Cliquez ici