Le tour de la Ravine la Mare à partir du Chemin Ratinaud et retour par le sentier Joncourt

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Moyen
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 7h
Distance 14.5 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 1340 - 388 m
Dénivelé positif 1250 m
Dernière mise à jour 12/02/2023

Les mains dans les poches, on touche les orchidées avec les yeux

D'après les commentaires, le Sentier Joncourt, très envahi, est de plus en plus difficile à retrouver. Il est préférable de délaisser cette randonnée pour le moment. Je tenterai d'y monter un jour pour juger de visu.

Nous voici aujourd'hui sur le circuit de Dominique qui s'entraîne ici régulièrement pour le plaisir des yeux et garder la forme extraordinaire qui l'anime. De la forme, il en faut pour cette première montée qui rejoint, 900 mètres plus haut le Sentier des Lataniers et débute par une grimpée d'anthologie de 200 mètres à travers d'anciens vergers privés (voir début du profil). A force de passages sur ce trajet de braconniers ou cueilleurs de toutes sortes et après quelques coups de machettes dans les fougères qui couvrent le sommet, Dominique nous donne ainsi la possibilité de varier nos itinéraires et de profiter des magnifiques panoramas sur l'océan depuis la crête. La boucle est d'une longueur raisonnable mais ne s'adresse pourtant pas à tous les randonneurs. Le fort dénivelé impose un entraînement correct et des passages de roches lisses constituant le sommet de la crête peuvent incommoder les personnes sujettes au vertige. Certaines portions du Sentier Joncourt, qu'on emprunte en descente, sont difficiles à suivre tant le sentier est discret mais heureusement, des rubalises et tâches de peinture, régulièrement espacées, empêchent de s'égarer.
Pour éviter la difficile montée du début, tenter de dénicher le départ du sentier près de la Grotte de la Kalla et entreprendre la boucle directement par la crête.

La randonnée débute sur une ancienne piste qui longe le minuscule terrain de sport de l'Îlet Lautret. Les plantes envahissent doucement ce parcours presque à plat (Photo 1a). On rejoint sans effort la Ravine à Marquet qu'on traverse sur les roches avant de poursuivre vers la crête. La montée est immédiate et peu instinctive. Il faut chercher les quelques coups de sabres donnés sur les écorces ou les marques de peinture pour monter sans hésitation. Le sol est très rocheux, la pente est de plus en plus forte, les feuilles tombées au sol sont glissantes. Il faut souvent s'aider des arbustes ou racines pour faciliter la montée (Photo 1). On passe près de fruitiers et de deux cases dont une en très bon état. Des pancartes précisent que le tout est privé et on se garde bien de sortir du sentier pour cueillir ou visiter les lieux. Il faut ainsi près de 30 minutes pour dénicher le parcours, grimper la forte pente et parvenir au sommet pour profiter des premiers points de vue sur la région (Photo 2). Les fougères sont hautes mais on voit très bien la grande ville du Port et les longues crêtes qui montent vers Dos d'Ane. La partie couverte de fougères est courte (Photo 3) et on parvient vite à une crête propre, couverte de plus en plus de rochers qui grossissent ou se multiplient avec l'altitude. Beaucoup de grands nattes, bois de perroquets et bois d'olive occupent le sommet. De nouveaux points de vue permettent de voir l'Îlet Solitude et le Chemin Ratinaud d'un côté, la vallée de la Ravine la Mare de l'autre (Photo 4). Le regard porte jusqu'à Pichette et la Plaine de l'autre côté de la Rivière des Galets. Devant soi, la crête monte doucement en direction de Dos d'Ane (Photo 5). Les orchidées apparaissent de tout côté. Elles sont très grandes et poussent sur d'interminables racines qui donnent à penser qu'elles sont là depuis de nombreuses années (Photo 6). Il faut parfois les enjamber pour ne pas les piétiner. Il serait totalement scandaleux d'en prélever surtout qu'elles n'ont aucune chance de repousser à la maison. Les rochers couvrent en partie le haut de la crête mais la passage reste visible ou instinctif (Photo 7 et 8). Parfois, les rochers diminuent et sont remplacés par des arbres qui parviennent à trouver suffisamment d'eau pour vivre (Photo 9). Certains atteignent même des tailles respectables pour l'endroit (Photo 10). On trouve également des fougères qui bouchent le sentier en quelques mois si les passages diminuent (Photo 12). Quelques passages techniques demandent un maximum d'attention car le vide est tout près (Photo 13). Un petit rocher permet un superbe point de vue sur les deux cascades de la Ravine la Mare, hélas souvent à sec (Photo 14). La montée se poursuit par une série de dents de scie, toujours dans la même végétation, les mêmes rochers et orchidées dont on dénombre vite une demi-douzaine d'espèces (Photo 16). Un superbe grand affouche sur la ligne domaniale a poussé sur les rochers mais est assez difficile à photographier (Photo 17). La montée se poursuit mais la végétation change rapidement. Les fougères aigle de 4 mètres de hauteur peuvent boucher le sentier en une saison et les sabres se multiplient avec l'altitude. On rencontre les premiers pièges à rats qui ont été installés par l'ONF pour lutter contre ce rongeur dont la population est presque le quintuple de celle des humains de la Réunion. Ne pas toucher les pièges (Photo 18) et moins encore les appâts ou plastiques les ayant contenus. Le sentier devient de plus en plus étroit et touffu avant de parvenir à un premier point de vue sur Dos d'Ane (Photo 19). Depuis le point de vue, le trajet jusqu'au Sentier des Lataniers est court et assez facile. Ce dernier serpente en longeant la ligne de crête durant plus de 1500 mètres dans les jouvences (Photo 20). Les rares pentes sont courtes et aménagées en quelques marches avant de trouver le départ du sentier Joncourt (Photo 21). Ce dernier, assez long et difficile en montée, devient presque agréable durant la descente. Il traverse successivement quatre types de végétation. Ce sont d'abord les fougères, aussi hautes que celles côtoyées durant la montée où le sentier est parfois très difficile à suivre (Photo 22). Heureusement, les passages de randonneurs ont créé un chemin de fougères qu'il faut régulièrement raccourcir pour faciliter le passage. Depuis les dernières fougères, le regard porte jusqu'au Port et on distingue très bien la crête qu'on vient de monter (Photo 23). Les panoramas disparaîtront plus bas dans la forêt touffue. Puis ce sont les sous-bois sombres de bois de perroquets où il faut constamment chercher le sentier des yeux mais les balises ou taches de peinture aident grandement (Photo 24). On arrive à un arbre brûlé et on bifurque sur la droite pour traverser longuement des goyaviers. Ce sont enfin les jamrosats, tous aussi beaux et tortueux les uns que les autres (Photo 25). Le sentier Joncourt se termine par une ancienne piste recouverte en partie de végétation. Lorsqu'elle se termine brusquement, se préparer à bifurquer sur la gauche (Voir § ci-dessous) et emprunter les vestiges d'une autre piste jusqu'au fond rocheux de la Ravine de la Mare (Photo 27). Le sentier, difficile à suivre peut inquiéter les moins habitués de ce genre de parcours. Un conseil : tenter de le suivre sans jamais s'en éloigner de plus de 30 mètres et toujours en rive droite sur les racines (Photo 28). En respectant cette consigne, on se retrouve, 15 minutes plus tard, sur la boucle de la Kalla à un endroit presque impossible à remarquer quand on effectue cette boucle classique des environs de la Possession. Longer ce parcours qui effectue un long détour pour franchir la Ravine la Mare et remonter en direction de la grotte. La montée est très forte dans les rochers empilés mais heureusement de courte durée. Au col, profiter des panoramas sur la Mare, Pichette et Ste-Thérèse avant de repartir vers la grotte. Chercher en passant le sentier qui remonte la pente empruntée en début de boucle (Voir § ci-dessous), passer la grotte, descendre fortement vers la Ravine à Marquet, remonter dans les rochers par une pente tout aussi raide que la précédente et retrouver le Chemin Ratinaud. Le véhicule est à une centaine de mètres sur la gauche.

Balises


Traces orange non officielles

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre à la Rivière des Galets et rouler en direction de Dos d'Ane - Passer quelques virages en montant et repérer sur la gauche le panneau "Îlet Solitude" - Bifurquer sur le Chemin Ratinaud et rouler 900 mètres jusqu'à un minuscule terrain de sport destiné aux enfants de l'Îlet Lautret et Solitude - Se garer avant le premier lacet près du début de la piste qui part à gauche du terrain de sport - Remonter vers la grotte de la Kalla puis bifurquer à droite - Remonter la crête jusqu'au sentier des Lataniers - Partir à gauche et entreprendre la descente par le sentier Joncourt - Rejoindre la Ravine de la Mare puis la grotte de la Kalla avant de rejoindre le véhicule.

Le départ du raccourci vers la crête

Depuis le sentier de la Kalla, quelques mètres après le col et avant de redescendre vers la grotte, repérer ce sentier discret qui débute entre deux roches et quelques arbustes. Difficile à discerner car la région est totalement couverte de chocas, de faux poivriers et roches. La distance entre le col et la grotte est tellement minime que le doute est peu permis; il suffit d'ouvrir l'oeil.

Pour éviter la forte pente proposée ici et débuter la boucle par ce sentier, remonter à la grotte depuis le Chemin Ratinaud, passer la ravine à Marquet et rejoindre la grotte. Poursuivre en direction du col et rechercher ce départ sur la droite, avant le col. A partir de ce point, on longe le sommet de la crête, comme on le fera par le circuit de cette fiche.

Le départ du sentier vers le Sentier de la Kalla

Depuis le sentier Joncourt, après avoir passé une longue portion de jamrosats sombres puis longé une ancienne piste qui se termine sans transition (comme elle a commencé), marcher une trentaine de mètres pour arriver à un grand choca sur la gauche et un discret embranchement. Bifurquer à gauche après le choca et marcher en sous bois pour remarquer rapidement des traces d'une ancienne piste couverte de végétation. Plus loin, cette piste est très visible (Photo 23). Sur la droite, repérer les rochers du Bras Marie et entamer la descente en rive droite de la rivière à sec.


Commentaires sur cette randonnée (18)

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Christian L, 13/12/2024 10:26
Randonnée complétée le 11/12/2024 en 9h40

C'est un chemin bien tortueux et pour le parcourir il faut carrément sortir de sa zone de confort. D'abord, descente sur un sentier caillouteux, remontée sur le même sentier Kalla tout aussi caillouteux. Et pourtant nous avons emprunté la variante, moins violente, qui évite un raccourci, "la montée d'anthologie". Testée naguère et à faire au moins une fois dans sa vie ! Ce qui évite également à se confronter à un panneau "propriété privée" ! Ensuite une longue, interminable montée le long d'une crête parsemée de gros cailloux qu'il faut escalader. Ne pas trop être sujet au vertige car de chaque côté nous flirtons avec de profondes vallées. En fil conducteur des orchidées de toutes espèces malheureusement beaucoup de fleurs fanées mais quel grand plaisir de pouvoir photographier certaines encore en pleine floraison. Parfois vu un seul spécimen en cette saison ce qui suffira malgré tout à notre bonheur.

Premier mur inextricable de fougères-aigle qui forment devant nous, Marie-Jöelle et moi-même un barrage infranchissable. Bizarre que le sentier jusque là bien visible s'arrête là. A gauche des précipices, devant nous les fougères donc la solution devrait être à droite. On bataille un moment mais on la trouve, un peu en contre-bas de la crête, ce qui nous permet de poursuivre.

Deuxième mur tout autant inextricable de fougères-aigle, beaucoup plus loin, une demie-heure après être passés devant un remarquable affouche. Pourtant avant d'arriver à ce mur, la trace est nette dans les fougères coupées. Le sillage ainsi crée qui longe la crête ne peut être que le bon. Et pourtant et encore pourtant malgré nos efforts, la bataille contre les fougères va être perdue ! On cherche mais toujours à gauche des précipices, au centre ce mur infranchissable et on a beau chercher à droite on ne trouve pas la solution. Le bon sentier des Lataniers n'est pourtant pas très loin et là nous aurions été sauvés.

Ce qui nous semblait inimaginable il y encore quelques instants, devient maintenant une évidence à nos yeux : Faire demi-tour !
Les heures ont passé à batailler avec les fougères et donc plus question de lambiner. La pause casse-croûte en fera les frais.

Retour presque interminable. Bientôt 10 heures ont passé, très chronophages, lorsqu'on retrouve enfin le point de départ. Et merci au trailer rencontré juste avant le chemin Ratinaud, qui me prend par la main et me hisse jusqu'en haut du dernier raidillon caillouteux ! Le cocktail fatigue, chaleur, maux de ventre (vide) et bientôt crampes me fait momentanément -heureusement- rendre l'âme.
A part les murs de fougères, il me semble que les traces sont plus nettes que lors de mon dernier passage il y a quelques années. Le retour par le sentier Joncourt, réputé comme un océan de fougères, n'a pu donc être reconnu. Peut-être que, lui aussi, a été récemment nettoyé ?

Rando longue, très longue, bien exigeante, mise aux oubliettes sur le site randopitons (en attendant de voir "de visu"! l'état de ce fameux sentier Joncourt ) mais ô combien belle à en juger par les photos souvenirs jointes sur ma page Facebook. S'y reporter en tant qu'amis ! Nos yeux s'en souviendront longtemps, mais mes jambes aussi (crampes...ss ! une bonne partie de la nuit)

Le retour par le sentier des Lataniers et Dos d'Ane, testé naguère, peut être aussi une bonne mais aussi longue alternative.

turtle, 13/07/2024 11:51

Propriété privée des le début du santier. Interdiction d'y aller? Je ne comprend pas vraiment

R_Run, 06/01/2024 18:40

Période de floraison des orchidées Jumellea et Bulbophyllum dans le secteur.

Vincent 97449, 12/02/2023 13:09

Je confirme les commentaires de frentou, sentier impraticable et non balisé. J ai abandonné au bout de 5h en sortant vers dos d'âne aussi , j ai chuté 3 fois dangereusement à cause d'aucun repérage. Sentier à bannir. Merci de le supprimer de rando piton

frentou, 10/04/2022 18:47
Randonnée complétée le 11/04/2022 en 7h00

Rando effectuée aujourd'hui... Enfin tentée !
Le premier km s'apparente à de la montée sur une piste savonneuse, on se raccroche aux racines pour éviter la chute... 1h pour ce premier km.
Puis on a été forcés de ralentir. Le chemin est difficile à trouver à travers les fougères, et on a du grimper sur des rochers pour pouvoir avancer... Je conseille aux suivants d'emporter la machette.
Après 4h on n'avait fait que 3 km, on a finalement bifurqué vers Dos d'Ane, pour se retrouver sur un chemin semé d'embûches et de grosses bûches.
Peut être qu'à une autre saison le chemin est faisable, mais certainement pas en ce moment

jeremy6912, 20/09/2021 15:42
Randonnée complétée le 21/09/2021 en 4h00

Réalisé le 20/09/2021
Super parcours, merci à l'auteur, fait en 4h en courant la ou c'était possible
Les Fougères recouvrent le chemin à plusieurs endroits, mais la trace GPS est parfaite ✌️

Christian L, 18/09/2021 17:44
Randonnée complétée le 11/12/2024 en 9h40

@ Remi moino: Aviez vous l appli randopitons pour vous guider ? Je parie que non car sinon votre commentaire aurait été tout autre et vous auriez dit alors rando oui difficile mais loin d être impossible

Remi moino, 18/09/2021 15:52

Sentier tenté aujourd'hui, impraticable, dangereux par endroit, on s'est perdu plusieurs fois...
On a même dû sortir vers Dos d'âne !!
En démarrant sur le chemin ratinaud, le début de sentier passe à travers une propriété privée...
Pour moi, soit il faut le réhabiliter soit il faut considérer qu'il est impraticable...

Olivier BBT, 13/06/2021 10:17
Randonnée complétée le 12/06/2021 en 9h00

Pour les amateurs du genre aventure dans le vert sans trop galérer, c'est fabuleux. Loin d'être une promenade familiale il nous a fallu 9h (groupe de 5) pour faire la boucle selon la trace avec les pauses goyaviers, déjeuner, et la négociation des passages délicats (portage des chiens peu agiles sur la crête rocheuse). Après la belle montée (on s'accroche de temps en temps avec les mains : sport complet assuré), la première partie de crête est roulante, fougères bien taillées. Arrivés aux rochers on se demande si quelqu'un est passé par là (pas de traces d'usure sur les rochers) mais on continue au jugé (les enfants et les chiens peuvent avoir besoin d'assistance pour passer ces gros blocs), Ensuite bien que la trace soit visible, la longue montée est très ralentie à se faufiler entre goyaviers, fougères, portions tourbeuses, on courbe souvent l'échine aussi et certains passages sont à 4 pattes. Faites attention aussi aux toiles des bibes (La Néphile dorée: Trichonephila inauratapour ) ne pas les abîmer, passez en-dessous C'est là qu'on est émerveillé par toutes les variétés de plantes. Pour les orchidées à admirer en cette saison : une indigène : Angraecum eburneum Bory. Petite comète. et une naturalisée Epidendrum ou épidendron. Mais bcp d'autres espèces à découvrir avant d'arriver au superbe point de vue sur dos d'ane sur un bloc sur la droite. Les goyaviers sont présents de temps en temps bien murs à portée de main (il n'y a pas foule sur ce sentier) Une fois sur le sentier vers le kiosque de la plaine d'affouche, on retrouve une position bien droite et le sentiment d'aller à toute vitesse. Le sentier joncourt se repère sans difficulté sur la gauche plongeant dans les fougères. Début dans les fougères mais taillées récemment (attention à la chute quand on reste le pied accroché dans l'une d'elle).Petit passage dans les bois avec marques bleues qui sont très utiles pour ne pas se perdre. Le départ du raccourci vers le sentier Kalla est en revanche quasi invisible, faire confiance à la trace GPS et ensuite deviner le sentier pas très marqué. La descente parait longue jusque la jonction Kalla. Après la portion plate, encore 2 raidillons sur Kalla pour revenir à la route. La fatigue se fait sentir mais magnifique rando. Pas de déchets vus (sauf quelques uns mais très anciens sur joncourt)

damdup, 12/06/2021 22:15
Randonnée complétée le 12/06/2021 en 5h30

Rando réalisée ce jour, le sentier est facile à trouver et à suivre sur les 3 premiers km ensuite la progression est bien ralentie par les fougères jusqu'à la partie sommitale. j'ai œuvré tant bien que mal pour dégager le sentier en espérant que d'autres randonneurs emportent le coupe-coupe afin d'entretenir la sente. la redescente se passe sans encombre jusqu'à la bifurcation au grand chocas ou l'on décide de suivre la trace gps en rive gauche plutôt que le bras Marie en rive droite. Le tracé est difficile à suivre mais l'on arrive tout de même à rejoindre le sentier kalla, sauvé !

Une belle randonnée sauvage, qui réserve de belles surprises et de superbes points de vue.

Randonnée ajoutée le : 15/09/2016