Fait le 6 sept, depuis Dos d'Âne jusqu'aux 3 Bassins. Praticable, allez-y ! Jusqu'aux bassins, je dirais niveau moyen+ pour les habitués, quelle bonne surprise !
- Les cannes fourragères n'ont pas encore repris possession de la ravine. On progresse facilement sur une mer de roches (PHOTO 1).
- Rester dans la ravine jusqu'au départ de sentier éboulé (ci-après).
- Ne pas rater le début éboulé du sentier, marqué par un fanion rouge, pour sortir de la ravine (PHOTO 2). Une fois sur le sentier, il se suit bien et reste assez entretenu.
- Idem, passé le barrage, le sentier dans les chocas est entretenu. Possibilité de remonter aussi par la ravine à ce stade, plus long mais plus aquatique.
- Les 3 bassins successifs sont magnifiques (PHOTO 3) et éclairés à partir de midi en cette saison (PHOTO 4).
Je m'attendais à tellement pire pour un sentier abandonné depuis si longtemps par l'ONF. Cela m'a donné envie d'aller jusqu'à l'abri de l'ONF en bivouac.
Merci Randopitons et précédents commentaires !

Fait le 27 août. Cascades toujours en eau. Nous sommes partis de Bélouve, venant du sud, et pour une sortie plus sportive (~1500 D+ depuis Bélouve).
- Le sentier officiel est beau et varié : il vaut le coup à lui seul et mène à une mince chute ensoleillée jusqu'à midi en cette saison (PHOTO 4).
- Pour le hors-sentier, de belles chutes en aval (PHOTO 2 et 3). Crapahutage aisé, nous n'avons pas eu à mouiller les chaussures. Passages sur zones éboulées, notamment pour la dernière et plus grosse cascade, dont l'accès est plus technique (PHOTO 5).
- L'aval a aussi son intérêt. Les plantes rouges agrémentent le cadre d'un jeu de couleurs inhabituel (PHOTO 1). Au bout de la trace aval, un bassin bordé de roches confortables nous a offert un lieu de sieste enchanteur.

- Fait le 14 août 2025. La ravine est encore bien dégagée/praticable (PHOTO 1) avec des points d'eau magnifiques (PHOTO 2).
- Nous avons poussé l'exploration plus loin dans le Bras d'Oussy, pour que vous n'ayez pas à le faire ! Les passages se compliquent, les cannes fourragères réapparaissent, la pente s'accentue nettement. Nous découvrons un dernier lieu enchanteur (PHOTO 4), puis la vallée devient canyon, nous obligeant à gravir les pentes éboulées sur le côté. Les roches sont instables, coupantes et ne demandent qu'à se dérober (PHOTO 3). Le danger nous oblige à rebrousser chemin après 1h de hors-trace; nous n'atteindrons pas le sentier de l'ilet à Bourse par là...
- Mais ! Nous avons croisé un Mafatais, bien chargé, qui descendait en provenant de l'ilet à Bourse, nous signifiant qu'il préférait passer par là plutôt que les sentiers officiels : c'est plus rapide ! Il nous a dit qu'un sentier marron file vers l'ilet à Bourse un peu après la fin de la fiche, mais qu'il fallait bien ouvrir l'oeil pour le trouver. Étant donné son gros sac et qu'il descendait, nul doute que le sentier existe bel et bien et se pratique bien en montant. Quelqu'un aurait-il déjà eu vent de ce passage ?
- Une belle aventure, somme toute, qui nous aura valu 10 h de marche en aller-retour depuis Dos d'Âne.

Fait le 9 août, en 7h30, pauses comprises, dans le sens Pavillon > Cilaos. Entre 1300 et 1400 de D+ dans ce sens.
-- Pavillon > Ilet Haut(e) : sentier en excellent état. Je n'ai vu qu'un passage qui justifie la fermeture à mon sens (voir photo 1). On le passe très facilement, mais on sent bien que la zone est fragile.
-- Ilet Haut(e) -> Petit Bras de Cilaos. Partie plus en friche. Ça se fait encore bien actuellement. Trace facile à suivre, mais contact inévitable avec les moyennes herbes : ça gratte légèrement + colle colle.
-- Petit Bras de Cilaos -> Palmiste Rouge. Un passage éboulé (voir photo 4) : il faut descendre sur 20 mètres pour retrouver le sentier. S'ensuit une bonne montée qui rappelle le sentier du Reposoir et qui donne tout aussi soif !
-- Palmiste Rouge -> Cilaos. RAS, passage connu.
Très belle rando dans l'ensemble, nous avons adoré !

Fait le 18 juin. Quelle belle surprise !
- Gorges : le niveau d'eau est actuellement bas, ne dépassant pas les chevilles lors du passage à gué (photo 1).
- État du sentier : quelques branches et arbres couchés dus au cyclone, mais ça va. La corde qui sert à descendre dans le ravin est toujours là et fiable (photo 1).
- Repérage : c'est la difficulté de cette rando.
--- À la fin du chemin d'approche broussailleux, le départ du sentier se situe dans l'axe de la structure au centre du terrain (là où la "terrasse" pointe). Vous trouverez des barres de fer défoncées et enchevêtrées dans un arbre couché. Il faut s'enfoncer dessous à gauche, et 2 mètres après le sentier apparaît clairement et reste dégagé jusqu'aux gorges. Il y a actuellement moins de feuilles au niveau de la forte pente, ce qui rend la descente moins ardue.
--- Passé le gué, le court sentier qui mène à l'oratoire (entre la Rivière de Fleurs Jaunes et la ravine aux petites cascades) nous ramène à la ravine quelques mètres plus haut et débouche sur une marche de 2 mètres. Il vaut mieux avoir une corde pour descendre, car une glissade nous précipiterait dans un petit cassé.
--- On remonte ensuite la ravine jusqu'à atteindre un micro bassin (photo 2). L'accès vers les vestiges se trouve en haut à droite de ce bassin. L'exploration des vestiges se fait sans encombre.
--- Pour la dernière partie, quelques arbres couchés par le cyclone et jonchés de plantes brouillent parfois la piste, mais on s'en sort en cherchant çà et là sur quelques mètres. Des parterres de plantes différentes se succèdent (photo 3), au-dessus desquels les feuilles automnales teintent l'atmosphère de belles lueurs (photo 4). Ne pas manquer les nombreuses monsteras juchées sur deux grands filaos (photo 5).
--- La suite du sentier est remarquablement bien entretenue, on le suit aisément jusqu'à atteindre une case habitée, avec un magnifique jardin à la créole.

Merci Randopitons !

Fait le 12 juin en 5h40 sans pauses ; 7h avec pauses, dont un arrêt au snack de Hell-Bourg.
Venant du sud, nous sommes partis de Bélouve > Cap Anglais > Hell-Bourg > Bélouve. Sentier en très bon état. Boue + flaques pendant 1h30 avant d'arriver au Cap Anglais.
Rando variée (panoramas, forêts, cours d'eau, village), mais sportive en raison de la longue montée boueuse qui finit souvent dans un brouillard glaçant.

Refait le 5 mai pour faire un état des lieux de la partie hors-sentier de la boucle.
À mi-chemin du tronçon dans la ravine, des ajoncs apparaissent et forment rapidement un mur épineux infranchissable. Il semble que cette peste, vraisemblablement absente ou peu répandue lors de la création de la fiche, infeste progressivement le lit de la ravine (photos 1 et 2).
Il faut donc se frayer un chemin aux abords de la trace ; le GPS est utile pour garder le cap. La progression est bien évidemment lente, mais on s'en sort en se tortillant entre les branches.
Les zones de brandes (ou branles) basses sont salvatrices (photo 3).
À réserver aux amateurs du genre. Pas de grands dangers, mais on est loin du confort d'un sentier classique.

Fait le 3 mai 2025. Les alentours de Bassin la Mer ont été ravagés par le cyclone : il faut crapahuter sur et sous les arbres couchés. Le passage des randonneurs crée peu à peu des sentes de contournement.
- Ce n'est plus du tout familial, mais ça reste accessible sans trop de danger.
- Un peu avant la fin de la trace, on passe par un chemin habité où rodent une dizaine de chiens. Nous étions un groupe, donc pas de souci, mais cela peut être impressionnant à un ou deux.
- Le Bassin la Paix est inaccessible, même en s'enfonçant dans le vieux sentier, la passerelle étant défoncée par un arbre couché dessus.
- Les deux cascades du Bassin la Mer coulent actuellement, endroit toujours merveilleux, moins fréquenté que d'habitude.
- La fin dans les cannes est longue, surtout sous un soleil de plomb, mais peut être écourtée en adaptant le tracé.
- La courte montée avant le champ de cannes est infestée de moustiques !

Fait le 19 avril, en 6h pauses incluses, en aller-retour. Très beaux paysages dans un milieu peu fréquenté.
- La trace, dans sa première partie, est désuète après la piste forestière et jusqu'à la clairière. Nous l'avons suivie à l'aller : sentes en friche, des écarts involontaires...
- Au retour, nous avons ouvert les yeux et filé droit ! Il y a un sentier qui semble plus récent, possiblement marqué par les éleveurs et/ou braconniers, bien plus praticable (mais pas encore affiché sur les cartes IGN).
Dans l'idée, restez près des barbelés !
- Nous retournerons afin de découvrir la boucle et sa partie hors-sentier, en prévoyant plus de temps.
=> En résumé, à condition de prendre les bonnes sentes, cette marche est praticable en ce moment (bien que fermée à cause des risques d'éboulement et glissements de terrain au niveau du cassé).

Fait le 29 mars, en 10 h (pauses et baignade comprises) par le sentier classique de Grand Bassin (au lieu de Mollaret).
- Les passerelles et lignes de vie sont en bon état malgré le cyclone Garance, pas de craintes de ce côté.
- Forte végétation à mesure qu'on s'enfonce dans la vallée. Voir les photos 4 et 5 pour savoir dans quoi vous vous engagez, car ça ne plaira pas à tout le monde.
- Arachnophobes, s'abstenir en cette saison ! Cela nous a beaucoup ralentis sur une portion.
- La porte est difficile à escalader, et l'erreur ou la glissade ne sont pas permises.
- Des portions glissantes, où on ne voit pas où l'on met les pieds, des roches qui se dérobent facilement. À déconseiller par temps de pluie.
- Merci MrBigUp, les cascades sont magnifiques et sont la cerise sur le gâteau !
Nous avons adoré cette journée, bien qu'elle fût éprouvante.
Au vu des précédents commentaires, je pense que l'expérience dépend de si vous y allez après un passage récent du personnel ou autres randonneurs (pour un sentier dégagé) ou comme nous en mode sauvage (avec des portions barrées par de nombreuses toiles d'araignées et des invasives).
Merci Randopitons et à ceux qui donnent régulièrement des infos sur l'état des hors-sentiers.