Périple de 5 jours
De Saint Philippe à Sans Souci par le Gîte du Volcan
De Saint Philippe à Sans Souci par le Gîte du VolcanPlus de 100 km en cinq jours demandent un entraînement sérieux et on ne se lance dans cette traversée de l'île qu'après avoir testé ses capacités par un bon parcours quelques jours avant. C'est bien moins long que le Grand Raid mais certaines journées comme la première sont vite épuisantes avec plus de 2000 m de montée. Bien réfléchir avant de se lancer ou multiplier les entraînements. Le circuit de 114 km en quelques chiffres Première étape : 32 Km - D+ 2400 m - de 9 à 10 heures de marche Deuxième étape : 18.5 Km - D+ 250 m - de 6 à 7 heures Troisième étape : 16 Km - D+ 1000 m - de 5 à 6 heures Quatrième étape : 27 Km - D+ 1450 m - de 8 à 9 heures Cinquième étape : 20.5 Km - D+ 250 m - de 6 à 7 heures Premier jour : Se rendre à Saint-Philippe et débuter la traversée à quelques mètres de l'église par une première montée par le Chemin de Ceinture qui n'est pas difficile mais comporte des dizaines de lacets qui ont vite fait de rajouter des kilomètres. 250 m plus haut, il part à l'ouest et redescend pour rejoindre le départ du sentier botanique de Mare Longue. Emprunter ce sentier où il vaut mieux prendre au plus court et laisser les cours de botanique pour une autre visite. A la fin du circuit, remonter à 500 mètres par la RF de Mare Longue puis prendre à gauche la route des Camphriers pour une longue traversée reposante de la belle forêt de bois de couleurs. Au kiosque sur la droite, visiter la grotte cachée par les goyaviers puis entamer la montée vers les Puys Ramond. C'est parti pour 1400 mètres de montée avant de rencontrer le premier puy recouvert de cendres. Malgré une pente qui paraît régulière sur la carte, le sentier effectue pourtant d'innombrables petites descentes suivies de légères remontées pour franchir obstacles ou petites ravines qui rajoutent du D+. On domine sans trop la voir la Vallée Heureuse. A 1870 m, on rencontre le Piton Rick qui n'est pas de la même époque que les cratères suivants. De nouveaux cratères se remarquent aux alentours de 2000 m mais on aperçoit déjà les cratères qui dépassent des brandes. La végétation disparaît presque par moments. On passe entre ces hautes cheminées. Il reste encore beaucoup de chemin avant d'arriver au gîte mais il est possible de grimper tous ces petits pitons. Tenter d'en escalader au moins un pour profiter des beaux paysages depuis le sommet. On aperçoit déjà la Fournaise qui dépasse à l'horizon. La végétation est assez rase et le terrain a beaucoup perdu en angle de marche. La fin de la montée est donc beaucoup plus facile jusqu'au Piton de Bert. Se rapprocher du vide pour apprécier le spectacle du Piton de la Fournaise ou de l'Enclos Fouqué strié de noir des dernières éruptions. Entamer une longue remontée le long de la caldeira sur un itinéraire de plus en plus aisé d'autant qu'une piste y a été construite et qu'on pourra bientôt y venir en planche à roulettes. La fin de la montée s'effectue en longeant le Piton Rouge, en frôlant une chapelle faite de plaques de lave et une caverne que peu de monde visite. On est au pied du Piton Chisny et on rencontre très vite la RF du Volcan. Partir à droite et marcher jusqu'au gîte à moins de vouloir passer par le belvédère du Pas de Bellecombe Le lendemain, après une bonne nuit de repos et la forte montée de la veille, se préparer à passer une étape de repos. Emprunter tout d'abord la route forestière puis le sentier partant sur la droite pour rejoindre la Griffe du Diable. Partir sur le sentier Josémont en direction du Plateau des Basaltes, remonter quelques lacets caillouteux, traverser le plateau et poursuivre, toujours dans les pierres en direction de l'oratoire Ste-Thérèse. Entamer la descente par le sentier ou la vieille piste qui descend vers le Textor. Le sol est basaltique ou rocailleux mais la marche est aisée. On passe près de la Caverne des Lataniers, de la stèle à la gloire de Josémont Lauret puis le sentier coupe plusieurs fois la route avant de parvenir au pied du Piton Textor. Franchir la RF du Piton de l'Eau et marcher jusqu'à celle du Textor. Contourner le Piton de Sables par le nord et emprunter un des nombreux sentiers menant aux Trous Blancs. Visiter ou non ces curiosités géologiques, passer devant le respectable Tamarin Dodo et poursuivre vers le Piton Guichard qu'on contourne par le sud. Marcher en dominant les prairies et bifurquer à gauche après une longue haie de hauts cryptomerias. Le sentier, bordé de chaque côté de barbelés est facile à suivre. Il débouche sur le Chemin Grande Savane. Prendre à droite et marcher jusqu'au rond-point. Partir derrière les pistes d’entraînement et suivre le sentier longeant un affluent puis le Grand Bras de Pontho. On débouche à nouveau sur la petite route des Herbes Blanches. Partir à gauche et rejoindre très facilement le village de Bourg Murat ou le gîte près du Grand Bras de Pontho. Le troisième jour, remonter par la route en direction de la Plaine des Palmistes pour rejoindre le départ du sentier du Piton des Neiges. Rejoindre le point IGN 1603 au croisement de la RN3 et de la petite route de la Mare à Boue. Marcher sur route jusqu'au Chemin Doret et la Mare à Boue où se reflète le Piton des Neiges. Poursuivre tout droit sur une nouvelle route bétonnée. Partir à gauche sur le GRR2 et marcher entre les barbelés clôturant les prairies. Effectuer un angle droit vers l'ouest pour contourner le Piton Tortue. Le sentier, agréable jusque là devient de plus en plus boueux. Il se rapproche de la vallée profonde du Bras de Ste Suzanne et plus loin de celui de Duvernay. Il faut marcher entre les deux remparts avec quelques passages par échelles. Descendre dans une forêt touffue jusqu'aux cavernes du Bras Chansons. La végétation s'amenuise avant d'arriver au Plateau Kerveguen où l'on arrive bientôt à quelques mares de cette zone marécageuse. Continuer sur le sentier du Piton des Neiges à travers les branles verts sur un sentier humide. Repérer pour une prochaine fois le sentier redescendant à Bras Sec puis poursuivre sur un lit de cailloux parfois instables en direction du gîte de la Caverne Dufour. Profiter tout en marchant des nombreux points de vue sur Cilaos en quittant pour quelques instants le sentier officiel. Quand le sentier commence à descendre, on aperçoit le gîte et on imagine la pente qu'il faut encore monter pour atteindre le point culminant de la Réunion. Rejoindre le gîte de la Caverne Dufour pour la nuit. Le quatrième jour, revenir vers le rempart et entamer la longue descente vers le Bloc. Cette descente s'effectue en deux temps séparés par un plateau ou le plat sera de courte durée. Ce sont des dizaines de lacets en pierre, en terre ou en planches qu'il faut passer pour arriver enfin, longtemps après, au Bloc. Partir à droite sur 400 m de route traversant le Bras de Benjoin près d'une aire de repos le long des gros blocs de la rivière. Partir à droite vers la Roche Merveilleuse ou poursuivre vers la ville par la route en prenant garde à la circulation. Rejoindre le sentier des Porteurs, facile à repérer en ville. Rejoindre les Thermes, poursuivre sur un court tronçon de route avant d'emprunter le sentier de la Cascade du Bras Rouge. La balade est agréable jusqu'à la cascade et devient plus difficile après le passage du gué. Une montée assez raide amène à la route de l'Îlet à Cordes. Entamer ensuite la longue montée vers le Col du Taïbit par de nombreuses marches. Le sentier est large et toujours en bon état. Deux portions plates permettent de souffler un peu à l'Îlet des Salazes et à la Plaine aux Fraises. L'arrivée au col du Taïbit ne signe pas encore la fin des montées. Profiter des points de vue sur les deux cirques avant d'entreprendre la descente vers Marla. Aux alentours de l'école, bifurquer à gauche et entamer une nouvelle descente vers la rivière. La pente est tout d’abord aisée puis se complique à l'arrivée de pierriers instables. Le sol devient de plus en plus aride après les plantations de filaos. Quelques points de vue sur la vallée méritent de courtes haltes. La fin de la descente est marquée par un nouveau gué rocheux. Le sentier longe ensuite le cours d'eau en rive droite et s'élève pour franchir un rein. Terminer le contournement pas un escalier en bois et poursuivre le long de bassins et de larges plaques de basalte. Le sentier, rocheux et presque plat est reposant jusqu'à la cascade de Trois Roches. Un repos est possible sur les larges plaques rocheuses qui entourent l'étroit canyon. Franchir une troisième fois la Rivière des Galets et entamer une longue jonction tout en dents de scie et contournements divers pour longer le bas du rempart de Mafate. Au Plateau Cerf, filer tout droit vers l'école par une courte descente en lacets à moins de partir à droite si le gîte se trouve dans la partie est de l'îlet. Le cinquième jour, quitter Roche Plate et remonter vers la Brèche qui domine le Piton de Roche Plate. On atteint le croisement avec le sentier des Orangers à la Brèche, reconnaissable à sa haute dent basaltique. Partir tout droit et entamer les lacets suivants vers la Ravine Grand-mère. La pente est beaucoup moins forte le long du ruisseau le plus souvent à sec. Après le gué sur la Ravine du Maïdo, entamer une montée en lacets vers les Orangers. Traverser le hameau et recommencer à descendre le long d'une petite ravine puis le long de la Ravine des Orangers jusqu'au captage. Au captage des Orangers, partir à droite et entamer la dernière jonction, très longue vers Sans Souci par la Canalisation des Orangers. Heureusement la jonction est à plat et se termine par une longue descente vers le village de Sans Souci d'où il est facile de rejoindre par exemple le village de la Rivière des Galets. Télécharger la trace du parcours Itinéraire complet
ParkingA Saint-Philippe Nuits au Gîte du Volcan, Bourg Murat, Gîte de la Caverne Dufour, Roche Plate IntérêtsForêt et sentier botanique de Mare Longue, Puys Ramond, Panoramas sur la Fournaise, le Piton de l'Eau, prairies et troupeaux, panoramas depuis la Caverne Dufour et le rempart de Cilaos, la Cascade de Bras Rouge, Col du Taïbit et Canalisation des Orangers Randonnées connexes (12)
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