La Rivière Sainte-Suzanne en amont du Bassin Carrosse

Difficulté
Très difficile
Indice de confiance Moyen
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 6h
Distance 7.8 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 750 - 485 m
Dénivelé positif 380 m
Dernière mise à jour 13/04/2021

Sortie sportive pour belles découvertes

Si, à force de passages, la remontée de la Rivière Sainte-Suzanne est accessible à tous du Bassin Bœuf au Bassin Carrosse, la poursuite vers l'amont n'est pas à mettre entre toutes les chaussures. Fini les sentiers faciles à suivre à partir de la triple cascade du Bassin Pilon. Cette sortie s'adresse donc aux inconditionnels du hors sentier, aux amateurs de sacs et tenues mouillés jusqu'au nombril ou aux habitués des pentes très fortes. Les contournements de cascades, abrupts, sont facilités par les goyaviers. Ne pas compter effectuer des performances de vitesse. En revanche, on peut très vite battre des records de durée en haltes tant les paysages, les bassins et les cascades valent le détour. Tous les bassins se prêtent à la baignade et se révèlent fort agréables après un contournement glissant et salissant. Il faut absolument éviter cette randonnée aquatique après ou pendant de fortes pluies pouvant augmenter le niveau d'eau très rapidement.
Comme toujours, pas d'explication précise pour remonter les rivières car il est possible de marcher en rive droite, en rive gauche, sur les roches du lit ou dans le cours d'eau lui-même. Les contournements de cascades par les falaises ou les fortes pentes s'effectuent sur des traces déjà existantes, donc, inutile de se frayer un chemin entre les goyaviers inextricables si l'on ne découvre pas le début, souvent très pentu.
Si l'on ne connait pas les quatre premières cascades, prévoir une heure supplémentaire à cette sortie déjà longue en temps pour si peu de kilomètres à parcourir.

La randonnée débute en bordure des champs de canne à sucre, 1600 mètres après le parking du Bassin Bœuf. Emprunter la piste dans le virage, tourner à gauche après la ravine invisible,  trouver sur la gauche le sentier qui débute dans la canne. On se retrouve sur le sentier sous les goyaviers en direction de la Grande Cascade. La marche est facile quoique glissante sur la terre ou les racines (Photo 1). Il fait presque nuit tant les goyaviers et jamrosats sont nombreux. Sur la gauche partent régulièrement des sentes en direction des cascades que l'on entend couler. Attention, il y a souvent une sente rejoignant le bassin, l'autre le haut de la chute. Si on a le temps, les quatre premières valent amplement le déplacement. On laisse ainsi la haute Grande Cascade, la courte chute du Bassin de la Ravine Creuse, la double cascade du Bassin Carrosse et son échelle verticale et la triple du Bassin Pilon (Photo 2). Le bassin Pilon se contourne par une série d'échelles verticales et portions bien sécurisées mais qui peuvent impressionner les acrophobes. Laisser la prise d'eau et suivre longuement un ancien aqueduc creusé dans le sol. On s'approche ensuite au plus près de la rivière pour débuter le hors sentier qui écarte les marcheurs peu habitués à cet exercice et qui préfèreront faire demi-tour car le relief ne permettra jamais l'installation d'un sentier comme en aval. Chercher le meilleur passage pour s'approcher du Bassin Jacob en sautant de roche en roche ou en se mouillant les pieds (Photo 3). L'endroit est sauvage, rocheux, moussu et une courte cascade alimente un long bassin (Photo 4). Une grotte en rive droite s'atteint aisément si le niveau de l'eau est bas (Photo 5). Pour continuer, repérer en aval, près de quelques rochers, le départ d'un passage qui permet d'escalader le rempart en rive droite (Photo 6). Escalade est le mot qui convient pour définir cette montée d'une trentaine de mètres où les mains sont aussi utiles que les pieds. La descente est du même acabit où la position assise est souvent la plus pratique (Photo 7). On se retrouve très vite près de la rivière au fond très rocheux (Photo 8). La remontée alterne passages dans l'eau avec parfois des hauteurs approchant le mètre (Photo 9). Il est aussi possible de sauter de roche en roche si elles sont sèches (Photo 10). Heureusement, on découvre souvent de longs couloirs ombragés sur une des rives où la marche est beaucoup plus rapide (Photo 11). Après 30 minutes de cette remontée sportive, on parvient à un immense bassin et à sa haute cascade, très élégante (Photo 12). Le bassin se prête idéalement à la baignade, ce qui permet d'atteindre le pied de la chute (Photo 13). Comme pour la précédente, chercher en rive droite la trace qui permettra de remonter le rempart et redescendre en amont de la chute en traversant à nouveau des goyaviers si serrés qu'ils accrochent le sac (Photo 14). On retrouve le même type de progression et il faut à nouveau une demi-heure pour atteindre le confluent de la Rivière Sainte-Suzanne et du Bras Laurent, reconnaissable à son grand bassin (Photo 15). Contourner le bassin par sa rive gauche puis poursuivre la remontée de la Rivière Sainte-Suzanne qui a perdu entre temps la moitié de son débit. De longues parties peuvent s'effectuer par la rive en sous-bois avec ou non de l'eau pour rincer les chaussures (Photo 16). Si l'on regarde la carte, on se retrouve au fond de la vallée située dans un coude de la route. Une nouvelle chute barre le passage (Photo 17). Si le bassin est modeste, les abords méritent une longue halte. On y découvre ainsi de belles curiosités géologiques comme ces deux sources ferrugineuses qui laissent couler une eau trouble (Photo 18). La grotte située au pied se rejoint sur sol glissant constamment arrosé par les éclaboussures (Photo 19). Celle de la falaise est beaucoup plus accessible (Photo 20). La halte se justifie amplement pour manger son casse-croûte faute de pouvoir se baigner. Faire demi-tour en marchant dans le sens du courant qui peut être fort à certaines périodes comme en témoignent les traces laissées sur les arbres (Photo 21). Une fois parvenu au bassin du confluent, chercher le début du passage qui permet de rejoindre la rive gauche du Bras Laurent. Le plus facile consiste à regarder au plus près du bassin sous les grandes branches de jamrosats (Photo 22). A part un court raidillon inévitable, la marche est assez facile jusqu'à une nouvelle cascade. L'immense bassin est alimenté par la cascade tombant d'un rocher équipé de tuyaux laissant penser à un captage (Photo 23). L'échappatoire ne saute pas à l'œil immédiatement. Emprunter l'étroite ravine en rive gauche qui grimpe fortement dans le sous-bois. Les mains sont indispensables et la montée s'effectue rapidement (Photo 24). Attention aux pierres qui peuvent chuter sur le marcheur en-dessous ! La sente discrète redescend et rencontre un sentier beaucoup plus fréquenté. Il est alors possible de partir à droite en direction de la route. En descendant vers la rivière, on atteint les captages de l'eau aperçus depuis le bassin (Photo 25). Un bassin assez profond barre le bras. L'eau monte au-dessus de la ceinture si on veut le traverser. La remontée vers l'amont ressemble à celle que l'on connaît depuis le début, dans l'eau et les cailloux (Photo 26). Si on remonte encore, on sera certainement bloqué par un autre cassé et sa cascade. Reprendre donc le sentier emprunté dans la descente puis remonter vers la route dans les goyaviers qu'on n'aura jamais quittés depuis le matin (Photo 27). A la route, partir sur la droite pour une longue descente de 3,3 km (Photo 28). On aperçoit à l'horizon de nouvelles cascades à réserver pour une nouvelle sortie sportive. Plus loin, on traverse les champs de canne et une quantité considérable de canneliers qui se remarquent de loin à la couleur de leurs feuilles. De lacet en lacet, de champ en champ ou de case isolée en case isolée, on parvient au véhicule laissé plus de 6 heures avant.

Balises

Pas de balisage

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

En venant de Saint-Denis quitter la voie rapide en direction de la Ravine des Chèvres et Bagatelle - Rouler jusqu'à Bagatelle puis tourner à droite vers Bagatelle Pointe Canal - Suivre les Panneaux "Bassin Bœuf" jusqu'à ce bassin très visité - Poursuivre sur la route en direction de Decotte - Rouler 1600 mètres et stationner sur un emplacement à gauche de la route - Emprunter la piste dans le virage et rejoindre le sentier longeant la rivière - Marcher vers l'amont en laissant à gauche la Grande Cascade, le Bassin de la Ravine Creuse et arriver à l'échelle du Bassin Carrosse - Poursuivre vers l'amont jusqu'au Bassin Pilon puis au Bassin Jacob - Grimper en rive droite pour contourner la cascade - Marcher au mieux jusqu'à la prochaine haute cascade - Contourner à nouveau en rive droite et atteindre le confluent du Bras Laurent - Poursuivre la remontée de la rivière jusqu'à la dernière cascade et ses grottes - Faire demi-tour jusqu'au confluent - Partir sur la droite et remonter le Bras Laurent jusqu'au bassin proche d'un captage - Remonter en rive gauche, sur une trace très discrète, pour contourner la chute - On rencontre un sentier plus large - Descendre vers le bras au-dessus du captage puis poursuivre ou non vers l'amont - Reprendre le sentier qui remonte vers la route - A la route, prendre à droite et marcher entre forêts, champs de canne et hameaux jusqu'au véhicule 3300 m plus bas.


Commentaires sur cette randonnée (12)

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Chris.17, 26/12/2023 14:28

Magnifique randonnée. Ne pas sous estimer les commentaires de ceux qui l ont effectuée. Bien suivre le descriptif et le gps. Impossible d'éviter quelques chutes tellement les galets sont glissants. Merci JP et les autres

Jbu97441, 28/05/2022 14:34

Petite remontée ce jour sur les berges de la rivière ste Suzanne depuis bassin bœuf vers bassin pilon et redescente vers le parking sur l'autre versant. Attention aux chutes de branche en cas de vent.

Samuel Hoareau, 22/01/2022 19:49
Randonnée complétée le 22/01/2022 en 2h00

2h pour faire 2km
Évidement je n'ai pas fais toute la rando , mais déjà remonte jusque bassin Jakob , comme je n'ai pas forcément vu la prise pour contourner , je suis parti et commencer au pont décote pour descendre jusqu'au captage et descendre sur le bassin et pouvoir descendre sur l'autre cascade plus grande
La remontée s'effectuera par un chemin privé de personne dont j'ai fais la connaissance le jour même

Samuel Hoareau, 13/01/2022 12:15
Randonnée complétée le 22/01/2022 en 2h00

Il me semble qu'un glissement de terrain s'est produit un peu avant le bassin Jacob

Jacques974, 14/11/2021 20:12
Randonnée complétée le 14/11/2021 en 5h00

Très belle excursion découverte aujourd’hui, mon coup de coeur depuis quelques temps, tellement la ballade est belle et rafraichissante, l’adrénaline à son maximum avec les contournements hors piste des cascades et ses magnifiques bassins qui obligent une trempette revigorante après plusieurs heures d’effort. Merci à ceux qui ont réalisé cette ballade sportive ! Départ depuis le parking indiqué pour 4 heures de montée jusqu’à la dernière cascade et moins d’une heure pour le retour en petite foulée. A savoir que j’ai zappé les premiers bassins, les ayant réalisés la veille. Mon intérêt a donc démarré au niveau du bassin Jacob. L’avantage en cette période sèche est de pouvoir cheminer assez facilement dans le lit de la rivière sans se mouiller les chaussures en crapahutant de roche en roche et de progresser en toute sécurité. Il faut rappeler que la rivière Ste-Suzanne peut être dangereuse en période des pluies. L’inconvénient est d’avoir forcément des cascades moins tumultueuses et des bassins moins conséquents. Mais les cascades sont toutes en eau à partir de bassin Pilon. Ce qui ne fut pas le cas avec ses cascades aval, tels que Carosse ou Grande cascade avec à peine un filet d’eau. Les contournements des cascades Jacob et de la cascade de la photo 12 se font aisément en remontant le rempart en rive droite. Pour le second contournement, j’ai l’impression d’avoir commencé à bifurquer un peu avant le sommet, ce qui m’a fait perdre la trace et progresser en dessous d’une corniche. Il suffit à cet instant de se fier à son instinct et d’être très vigilant, la végétation est suffisamment dense pour bien s’accrocher lors de la redescente. Ce qui m’a bien fait transpiré avec mon sac de 15 kg dans lequel mon fidèle compagnon à quatre pattes profitait du paysage ! Pour nos amis des bêtes, sachez qu’il est impossible d’emmener son chien, compte tenu des passages d’échelles mais surtout des contournements hors piste dans les remparts, à moins d’avoir un petit chien comme le mien et de le mettre dans dans un sac à dos adapté. Lors de ce contournement hasardeux, j’ai découvert une drôle forme de rocher (naturelle ?) ressemblant à un crâne ! Belle initiative également aux créateurs de la fiche d’avoir proposé l’excursion jusqu’aux sources ferrugineuses. Je confirme le goût de fer ! La rando se termine avec une belle surprise, qui se mérite, avant de reprendre la route.

BOUYER Nelly, 02/10/2021 10:01
Randonnée complétée le 01/10/2021

Magnifique randonnée sportive avec de belles sensations fortes par moments mais toujours avec les risques mesurés ... le niveau d'eau au Bassin Pilon était bien rempli.

Christian L, 17/04/2021 11:12

Le commentaire précédent de Martial reflète bien les impressions que j'ai eues en ayant le plaisir de faire avec lui cette rando, classée tellement à juste titre "très difficile" que j'ai abdiqué au beau milieu du parcours ayant peur que le niveau des eaux soit trop haut (bon ok pour les belles cascades!) et donc me mettant peut être en difficulté. Voir la photo 9 et le commentaire de JPG "de l'eau jusqu'à 1 m" alors que les cascades coulaient beaucoup moins. Aucun problème majeur jusqu'au bassin Jacob. Texte de Martial entièrement validé. Pour moi bien sûr un goût d'inachevé mais sans regret car j'ai crapahuté plus en aval, du plus classique, mais de merveilleuses cascades et de jolis bassins: Boeuf, Bois, Carrosse, Nicolle, Canne etc...Ps: pour info Martial et ses compagnons sont passés facilement dans le fond de la rivière.Dommage pour moi; je reviendrai.

Martial, 14/04/2021 09:40
Randonnée complétée le 13/04/2021

De la sortie aventure comme on les aime, une succession de bassins et de cascades tous aussi beaux et belles les uns et les unes que les autres ; mais, attention s’il s’agit presque d’une partie de rigolade jusqu’au bassin Pilon, la suite de la sortie, décrite sur cette fiche passe dans un autre registre.
Tous les écueils pouvant être rencontré sur les hors sentiers en rivière sont concentrés ici ; progression lente et hasardeuse dans le lit de cette rivière tumultueuse ; difficultés d’orientation lorsque qu’il s’agit de trouver les échappatoires permettant de passer au-dessus des cassés, par des passages quasi verticaux à monter ou à descendre.
Mon conseil avant d’entreprendre cette sortie ; ne pas préjuger de ses capacités physiques, avoir déjà pratiqué ce genre de sortie (il y en à de plus facile qui peuvent permettre de s’entraîner) ; bien lire la fiche qui donne tous les conseils nécessaires pour la réussir, et surtout, ne pas faire une confiance aveugle au gps qui peut fortement induire en erreur sur ces terrains ; mais il est bon, d’avoir avec soi, sur son téléphone l’application Randopitons qui vous permettra de relire le texte, les commentaires, voir les photos et consulter la carte en pleine rando, à condition bien sûr, que le téléphone n’est pas fait un plongeon dans la rivière.
Pour la préparation de la sortie, je m’étais quand même fait un mémo sur papier avec le nom des bassins rencontrés et la position des échappatoires, en rive gauche ou en rive droite.
Nous avons mis 7h30 tout compris (pause, errement sur le terrain, etc.) pour réaliser l’ensemble de la sortie comme elle est décrite sur la fiche, mais en rajoutant les bassins en aval du bassin Carrosse que certains d’entre nous ne connaissaient pas.
A classer dans ses favoris et dans les sorties exceptionnelles, à éviter quand même d’effectuer seul.
Voilà, pour ceux qui ont des âmes d’aventuriers, n’hésitez pas.
Photos Jointes

JP Goursaud, 08/04/2021 10:58

Passoar et pour les autres futurs aventuriers : Il ne faut effectivement pas faire confiance aveugle à la trace que je propose, surtout avec un sentier de 22,5 cm de large, en moyenne. Dans les falaises, la trace est parfois à 4 ou 5 mètres, ce qui, dans un tel environnement, représente beaucoup. Ne pas entreprendre la montée sans avoir trouvé une trace qu'on peut qualifier de trace en cherchant la mousse qui manque au pied d'un arbre ou une vieille trace de chaussure. Si on perd cette trace, ne pas insister et revenir sur ses pas jusqu'à retrouver un vrai cheminement. Ne jamais se lancer dans ce genre de boucle sans un sérieux entraînement sportif mais surtout d'orientation.

Passoar, 07/04/2021 23:56
Randonnée complétée le 07/04/2021

Merci pour ce beau voyage!

Coup de chance de m'être trouvé logé près de Bagatelle et disponible, avec tous les voyants météo au vert depuis deux jours, coup de chance d'être tombé sur cette belle proposition !

Un enchaînement d'atmosphères magnifiques qui ferait oublier l'existence de la civilisation... Si le téléphone/gps/appareil photo ne nous était pas devenu si présent.


Quelques remarques :

Au bassin Jacob, le passage vers l'étage supérieur démarre sous les premiers arbres / dans les blocs en aval de la double grotte en rive droite.

Vu le beau temps, les roches étaient bien sèches pour le passage suivant, un long jardin zen qui n'a pas eu besoin de la main de l'homme .

Après être arrivé sans encombres au grand bassin/grande cascade, c'est par contre le contournement de cette chute d'eau qui m'a causé de vraies difficultés sur ce parcours.

Je pense avoir bien trouvé le démarrage de la trace, un peu aval du bassin en rive droite... (?)

Question repère, au bout d'une quinzaine de mètres d'ascension, je suis passé à droite d'un beau bloc rocheux caractéristique, et ai encore vu des traces de chaussures quelques temps, et puis... Va savoir où, je l'ai perdue. Il m'a fallu en tout 45 minutes pour prendre pied en sécurité dans le cours supérieur de la rivière. Entre temps j'ai bartassé 35 minutes dans un enchevêtrement très serré de goyaviers, de faux poivriers, de plantes ressemblant aux chocas, face à une pente de très abrupte quand ça passait, à carrément verticale quand ça ne passait pas.

Il faut se souvenir que les GPS ne sont pas toujours capables de bien nous situer avec la précision espérée, surtout sur ce genre de terrain encaissé, et qu'ils peuvent dans certains cas nous induire en erreur voir nous mettre en danger si on les suit aveuglément.

C'est alors que mon appareil me laissait croire que j'avais réussi à re-superposer ma trace sur celle de JP que j'ai fini par me trouver bloqué par un à pic dû à une barre rocheuse infranchissable sans équipement en plein milieu de la descente, et que j'ai dû me rendre à l'évidence qu'il valait mieux à ce stade lire la végétation et la pente pour trouver la solution.

Celle-ci est finalement venue d'un couloir d'écoulement grace auquel j'ai pû passer au travers de la difficulté, mais non sans quelques sensations d'aventure au passage.

Attention donc à ne pas perdre la trace réelle en somme, et à se méfier des traces virtuelles associées à un GPS qui part jouer au ping pong quand on a besoin de lui.


Pas de souci pour la suite avec les indications de JP. J'ai personnellement dû faire l'impasse sur l'aller retour pour voir les sources ferrugineuses, faute de temps pensais-je, mais en fait, en remontant le bras Laurent, la fin de la ballade arrive très vite: environ 40 minutes jusqu'à la route sans compter les poses.

Un parcours aux atmosphères particulières et envoûtantes mais qui se mérite.

Randonnée ajoutée le : 02/04/2021