Périple de 5 jours
Boucle du Pavillon - Marla - Lataniers - La Nouvelle - Marla - Cilaos - Pavillon
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Boucle du Pavillon - Marla - Lataniers - La Nouvelle - Marla - Cilaos - Pavillon
Ce sont en réalité deux boucles reliées par le Col du Taïbit qui constitueront ce périple de cinq jours à travers deux cirques de l'Île. On peut aussi bien partir de Cilaos. A part la dernière étape qui est longue et en descente, les autres sont suffisamment courtes pour mettre cette sortie à la portée de tout marcheur entraîné. Le circuit de 81 km en quelques chiffres Première étape : 16 Km - D+ 1300 m - de 6 à 7 heures de marche Deuxième étape : 12 Km - D+ 1300 m - de 5 à 6 heures Troisième étape : 15 Km - D+ 600 m - de 6 à 7 heures Quatrième étape : 14.5 Km - D+ 1350 m - de 6 à 7 heures Cinquième étape : 23.5 Km - D+ 650 m - de 7 à 8 heures Premier jour : Stationner au Pavillon ou s'y rendre en bus. Remonter un peu la route de Cilaos et emprunter le sentier débutant dans un lacet, sur la droite. Une grimpette, une descente et on se retrouve à franchir le Petit Bras de Cilaos sur un gué. Le sentier vers l'Îlet Haute comporte de nombreux lacets pour franchir les 250 mètres sans grand échauffement. Le sol est souvent terreux, cendreux ou poussiéreux. On se retrouve à un oratoire en bord de rempart. Passer entre les cases dispersées et les petits champs pour traverser tout le plateau jusqu'à une pointe rocheuse servant de point de repère. Le sol est souvent aride pour descendre en direction du Petit Bras de Cilaos. Plus loin il s'est couvert de filaos ayant du mal à survivre. On bénéficie de beaux points de vue sur la vallée du torrent qu'on franchit bientôt près d'un agréable bassin. Au croisement suivant, partir vers la droite à Palmiste Rouge. Peu de difficultés pour marcher en dominant la Ravine des Calumets avant d'entamer une pente en lacets qui amène à quelques champs. Le sentier se termine au Chemin des Fougères. Partir vers la ville et la traverser totalement pour rejoindre le sentier des Calumets qui débute près d'une citerne. La marche y est facile une grande partie de la traversée. Le sentier monte de plus en plus sur des cailloux humides en-dessous du Cap Blanc. Passer la prise d'eau reconnaissable depuis quelques centaines de mètres au gros tuyau noir finissant entre de gros rochers. Continuer la montée en contournant le Bonnet de Prêtre par la droite (ou par la gauche pour les plus sportifs). La montée diminue à la Mare à Montfleury et une dernière descente dans les champs de lentilles finit à la route de Bras Sec. Prendre à droite sur la D241 et bifurquer sur le Chemin de la Vigne. Aux kiosques, emprunter le sentier qui traverse plus loin le Bras de Benjoin et remonte à Cilaos en passant près de l'hôpital. Terminer la journée par la recherche du gîte réservé. Le lendemain, quitter Cilaos par le sentier des Porteurs, facile à repérer en ville. Rejoindre les Thermes, poursuivre sur un court tronçon de route avant d'emprunter le sentier de la Cascade du Bras Rouge. La balade est agréable jusqu'à la cascade et devient plus difficile après le passage du gué. Une montée assez raide amène à la route de l'Îlet à Cordes. Entamer ensuite la longue montée vers le Col du Taïbit par de nombreuses marches. Le sentier est large et toujours en bon état. Deux portions plates permettent de souffler un peu à l'Îlet des Salazes et à la Plaine aux Fraises. Profiter des points de vue sur les deux cirques avant d'entreprendre la descente vers Marla. Le sentier est plus étroit et comporte une portion rocheuse un peu vertigineuse. Le vaste îlet de Marla comporte plusieurs gîtes pour se reposer de cette courte étape. Le troisième jour, marcher vers Maison Laclos et bifurquer à gauche avant la Ravine Kelval en direction de la Nouvelle. Il est possible de poursuivre vers la passerelle pour éviter le gué. On se retrouve de toute façon sur le sentier commun un peu plus haut. Deux sentiers aux alentours de la Ravine Alidor permettent de se rapprocher de la Nouvelle. Quelques raidillons courts amènent avec un dernier effort au plus grand îlet de Mafate. Les sentiers, seules voies du village, partent dans tous les sens. Bien repérer le chemin le plus court pour filer plein nord en direction du difficile sentier, tout en lacets vertigineux et glissants, qui permet de retrouver la Rivière des Galets qu'on traverse à gué cette fois après cette impressionnante descente. Une halte est toujours bienvenue ici pour se mouiller un peu et reprendre des forces avant d'entamer une nième grimpée pour passer le Bronchard. Escaliers en pierre, lacets, parties sableuses, rambardes sont nécessaires pour atteindre le col 450 m plus haut. Laisser Roche Plate dont on aperçoit les premières maisons et prendre à droite un peu après le col pour partir vers le cimetière. Enfin une vraie descente mais attention, pas de repos, car le sentier Dacerle comporte des tronçons particulièrement pentus qui le rendent difficile à remonter. Les centaines de marches fatiguent autant que pour la dernière montée. Après avoir franchi la Ravine de Roche Plate, filer tout droit vers l'Îlet à Cordes et poursuivre en haut de la longue falaise dominant la vallée de la Rivière des Galets. Le sentier est presque toujours à flanc de rempart. La fin est particulièrement technique car le sentier traverse une zone dénudée où il reçoit constamment de la terre, le rendant dangereux au-dessus d'un impressionnant précipice. Le sentier est d'ailleurs marqué en pointillés sur la carte. Rejoindre les Lataniers après une dernière montée. Le quatrième jour, poursuivre en partant à gauche sur un sentier escarpé et protégé par endroits jusqu'au captage des Orangers. Le sentier longe la ravine des Orangers et grimpe assez fortement par endroits en direction des Orangers. Il y a possibilité de s'arrêter à l'épicerie sinon continuer en direction de la Brèche avec la dernière forte montée après avoir suivi la Ravine Grand Mère. Une fois à la Brèche, profiter de nouveaux panoramas sur le sud du cirque et entamer la descente vers Roche Plate. La marche est agréable sous les filaos qui envahissent le Piton de Roche Plate. Un petit cours d'eau se passe facilement avant d'arriver aux premières cases de Roche Plate. Au milieu de l'îlet, près de l'école, attaquer directement par une montée en lacets vers le Plateau Cerf puis longer sur une grande distance le bas du rempart de Mafate qui domine par ses 1000 m de hauteur. Il faudra passer plusieurs dents de scie et de nombreux changements de direction sur un sol assez pauvre avant de parvenir à la très connue Cascade de Trois Roches pour une pause agréable. Le précipice est assez dangereux et il faut se méfier en tentant de regarder le fond. Repérer les roches en équilibre sur les plaques de basalte qui ont donné leur nom au lieu. Suivre ensuite le sentier presque plat en rive droite de la Rivière des Galets. Laisser la difficile montée à la Plaine aux sables et continuer de longer le cours d'eau. Dans un coude, emprunter un escalier sur la gauche et contourner le rein pour retrouver un peu plus loin la rivière qu'on franchit à gué sur de gros galets parfois instables. Une difficile montée débute sur un sol très rocailleux et instable. Heureusement, de belles marches ont été aménagées dans quelques cailloutis qui nécessitent un peu d'attention pour ne pas déraper ou trébucher sur des pierres branlantes. Les filaos, plus nombreux, retiennent mieux le terrain et la pente s'assagit à l'approche de Marla où il est recommandé de reprendre le même gîte. Le cinquième jour , , partir à droite et entamer la montée de la dernière difficulté de ces 5 jours par l'ascension du Taïbit. D'abord facile jusqu'à un réservoir sur la gauche, la pente s'intensifie rapidement et la montée se fait sur de nombreux lacets. On parvient à une zone rocheuse où le sentier est taillé à même la roche. Quelques à-pics peuvent inquiéter mais ils ne présentent pas de danger. L'itinéraire, sur la fin devient plus herbeux et l'on parvient au col pour de belles vues sur Marla. La descente, beaucoup plus longue que la montée comporte deux paliers de repos à la Plaine des Fraises et à l'Îlet des Salazes. Le reste du parcours est constamment constitué de lacets, escaliers en pierre ou rondins, hautes marches. On profite des paysages sur la Tête de Lion, le Gros Morne ou la cascade Pitsa avant d'arriver aux escaliers menant à la route de l'Îlet à Cordes. Partir à droite sur la route pour une longue jonction vers l'Îlet à Cordes. C'est du goudron mais les paysages vers Cilaos ou le Pain de Sucre font oublier l'inconvénient. Traverser la totalité de l'Îlet à Cordes en passant devant l'école et la Mairie annexe puis Fond de la Cour pour trouver dans les champs et à la fin du Chemin Terres fines le sentier du Reposoir. La descente est tout d'abord facile et agréable sur un large rein. Puis les lacets et la pente s'intensifient. Les vues sont impressionnantes sur le Bras rouge. La dernière descente redevient facile jusqu'à Trois Bras. Traverser le gué du Bras de Saint-Paul puis poursuivre sur le sentier en rive droite, entre la falaise et le cours d'eau. Au bassin proche du Parc à Dennemont, traverser la rivière et remonter le basalte sableux pour trouver facilement le sentier Burel. Il ondule dans les chocas et comporte plusieurs sections en corniche dominant le Grand Bras de Cilaos. Les sensations de vertige sont rares. Le sentier se termine à la RN5. Partir à droite et rejoindre le Pavillon ou attendre tout simplement le bus à l'arrêt Burel.
Itinéraire complet
ParkingLaisser son véhicule au Pavillon ne semble pas la meilleure solution pour 5 jours et 4 nuits. Il vaut mieux le laisser à la Rivière Saint louis par exemple ou au Petit Serré et effectuer les transferts de quelques kilomètres avec les navettes des bus locaux.
Nuits à Cilaos, Marla, Les Lataniers, Marla IntérêtsPaysages sauvages de Cilaos, Bras des Calumets, Cascade du Bras Rouge, la montée et la descente du Col du Taïbit, la Nouvelle, la Roche Ancrée, la Cascade de Trois Roches, les champs de l'Îlet à Cordes Randonnées connexes (8)
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