La remontée de la Ravine des Trois Bassins

Difficulté
Très difficile
Indice de confiance Moyen
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 9h
Distance 12.7 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 655 - 8 m
Dénivelé positif 800 m
Dernière mise à jour 26/02/2023

Dix cassés pour cinq randonneurs

Merci à deux autres "fêlés", Christian et Ludovic, qui sont allés effectuer cette remontée et nous ont conseillés afin de parvenir à boucler le parcours en moins de 9 heures. Sans leurs explications claires et précises, nous aurions cherché certains passages et perdu un temps précieux.

Quand on passe sur la RN1a du côté de la Pointe des Trois Bassins ou sur la D9 vers le Barrage, on remarque de chaque côté des séries de cassés impressionnants qui semblent infranchissables. C'est sans compter sur les grimpeurs à la recherche de rochers ou de falaises qui leur procureront des frissons. Les chasseurs de guêpes contournent également ces obstacles pour rechercher les précieux nids. Le randonneur n'a donc qu'à suivre ces traces si elles existent car certains contournements nécessiteront de courts hors sentiers.
Lorsque l'on connait les principaux passages d'évitement des cassés, la remontée est moins stressante mais reste difficile car les marches créées par les rochers dépassent souvent le mètre de haut et la chaleur fait très vite grimper la température des galets. Prévoir beaucoup d'eau car celle de la ravine qui stagne dans des bassins est juste bonne pour les têtards, crapauds et escargots d'eau (bulinus cernatus) qui la peuplent. Une fois parvenu à la RD6, la descente peut s'effectuer de plusieurs manières. Rares seront ceux qui tenteront le circuit inverse. Il suffit d 'étudier un peu la carte avant de partir pour trouver le meilleur itinéraire qui permettra d'éviter les zones urbaines.
Afin d'éviter de très longues explications, voir le cartouche en bas de page pour les photos des cassés et leur mode de contournement. La trace téléchargée peut également guider en cas d'hésitation.
Il faut être un peu "fêlé" pour affronter ces ravines interminables mais lorsque l'on aime randonner et découvrir de nouveaux horizons, chaque endroit recèle des beautés.

La randonnée débute au parking du spot de surf. Malgré les interdictions liées à la crise requins, ils sont parfois nombreux à braver les vagues pour un moment de glisse. Marcher sur la route pour franchir la ravine en eau dans ce qui semble être une mangrove mais n'est en réalité qu'un marécage. Une piste rejoint la ravine d'où l'on remarque de loin les flèches invitant à emprunter le sentier sous les acacias, bois noirs et faux poivriers (Photo 1). Le cheminement plat est propre. Une fois la ravine rejointe, on se retrouve sur le sol habituel des ravines de l'ouest, à marcher entre les gros blocs recouverts de feuilles de bois noirs ou sur de larges plaques basaltiques (Photo 2). Les premières hautes marches et quelques petits cassés insignifiants font leur apparition. Après moins de 1000 m dans la ravine, on parvient au premier cassé infranchissable. Sur le basalte, en rive droite, on remarque trois magnifiques marmites d'érosionEgalement appelées marmites du diable, marmites de géant ou chaudrons. Elles sont créées par une érosion tourbillonnaire ou marmitage qui fait tourner des galets par la force de l'eau, créant ainsi, siècle après siècle, de profondes cavités. . Même si l'on est habitué à en voir lors des remontées de ravines, celles-ci sont parmi les plus spectaculaires de l'île et peuvent même représenter une sortie familiale ludique. Au-delà, il ne faudra pas amener les enfants. Le fond de l'une d'entre elles s'atteint sans effort ni danger (Photo 3). Elle communique avec les autres après usure des planchers. Ce premier cassé se contourne en grimpant un pierrier en rive droite puis en longeant le haut du rempart avant de redescendre 50 m plus loin (Photo 4). Les autres, détaillés plus bas, se franchissent en rive droite ou gauche ou parfois à même la roche (Photo 5). Les contournements en hors sentier se font à l'instinct en grimpant au plus facile sans s'éloigner du canyon ou du cassé (Photo 6). L'un d'entre eux s'effectue de manière ludique en utilisant les racines d'un affouche pour gagner le bord de la falaise (Photo 7). On passe sous l'imposant viaduc des Trois Bassins dont on frôle un pilier lors d'un contournement (Photo 8). La description est toujours la même : fond basaltique parfois entièrement recouvert de rochers (Photo 9) dont certains atteignent des tailles très imposantes (Photo 10). Les vues sur l'océan, la Saline ou la Pointe des Trois Bassins sont nombreuses et rendues impressionnantes depuis les bords de cassés vertigineux. Ne pas manquer, lors de la remontée vers le barrage sur un sentier balisé, le magnifique bois rouge, très certainement bicentenaire (Photo 17). Pour en avoir vu souvent, on peut dire qu'il est dans le top5 des bois rouges de La Réunion avec ses branches noueuses et son tronc monstrueux qui s'est inséré dans les rochers. Il faut quatre heures pour atteindre la RD9 et avoir une vue plongeante sur le cassé depuis la murette qui le borde (Photo 18). De l'autre côté de la route on remarque des vestiges de murailles ayant servi de barrage destiné à conserver l'eau de pluie pour la population des environs. Le hameau se nomme d'ailleurs Le Barrage. La remontée reprend de cassé en cassé sur un sol de moins en moins recouvert de galets. Des bassins conservent encore l'eau des dernières pluies mais sont très peu engageants (Photo 20). Un peu partout, des spots d'alpinisme et de varappe bordent la ravine ou le sentier créé par les sportifs de la grimpe (Photo 22). On marche parfois sur de longues plaques basaltiques en pente douce qui doivent être agréables à l’œil par temps de pluie (Photo 23). Après sept heures de montée, on parvient à un panneau qui semble accueillir ces fous de la randonnée (Photo 25). On voit très bien que la ravine est encore praticable, d'ailleurs la carte indique de nombreuses cascades, signe de nouveaux cassés à explorer.
En cas de grosse fatigue à 500 mètres d'altitude, après avoir franchi le cassé de la Photo 24, un sentier remonte vers les habitations des Lataniers. Comme le passage du dernier cassé n'est pas des plus excitants, ce raccourci fera gagner près d'une heure.
La descente, en suivant la trace proposée, alterne sentiers bien marqués, d'autres moins fréquentés, des rues très pentues, peu passantes et quelques raccourcis entre les jardins et habitations (Photo 26). On se retrouve à l'échangeur de l'aire du Tabac d'où partent plusieurs sentiers en direction de la mer (Photo 27). Celui proposé, marqué par les passages quotidiens des sportifs de la côte, descend fortement sur un sol caillouteux pour reproduire en descente les efforts de la longue montée (Photo 28). Plusieurs possibilités de rejoindre la route et le parking à partir de la ravine Tabac.

Balises


Quelques balises bleues

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre à la Saline les Bains ou Saint-Leu et rouler sur la RN1a jusqu'à la Pointe des Trois Bassins - Stationner sur l'aire occupée surtout par les surfeurs - Rejoindre la rive droite de la ravine en franchissant le pont puis en empruntant la piste - Débuter la marche en rive droite et rejoindre la D9 puis la D6 en trouvant les meilleurs passages - Revenir au point de départ par des sentiers, pistes, rues et ruelles.
Il y a de nombreuses possibilités de retour. Le circuit proposé emprunte tour à tour un sentier, le Chemin Chan Peck, la Rue Arne, un sentier, le Chemin Acadine, la Rue Nonval, des ruelles autour de la mairie annexe de Chemin Commune, la Rue Wan-Hoi, le Chemin de Bruniquel jusqu'à l'échangeur du Tabac, l'aire du Tabac, le sentier qui rejoint Bellevue avant un retour au parking.

Comment passer tous les cassés

Signification des abréviations :
RG = Contournement en rive gauche - RD = Contournement en rive droite – Alt = altitude du pied du cassé – Nombre de mètres = distance à parcourir depuis le cassé pour récupérer la trace ou le départ d'un contournement en hors sentier.
1 - Le cassé des trois marmites. Revenir en aval d'une trentaine de mètres, escalader le pierrier, partir à droite et redescendre 50 mètres plus loin.
2 - Ce petit cassé se franchit en grimpant sur les rochers de la rive droite.
3 - Très haut cassé qui s'évite en grimpant sur la rive gauche pour rejoindre un affouche dont les racines permettent d'atteindre le haut des rochers. Passage plus facile mais moins ludique 20 mètres à droite de l'affouche.
4 - Peut se franchir directement par la falaise pour un randonneur agile sinon rejoindre le pilier du pont en rive gauche et remonter dans les broussailles par des passages faciles jusqu'au sommet.
5 - le dernier avant la RD9. Repérer les balises vers le gros bois rouge et rejoindre la route par un sentier bien marqué.
6 - Le premier après les spots d'escalade se passe en rive gauche par un sentier dans les chocas à prendre 100 mètres avant.
7 - Cassé reconnaissable aux deux yeux dans la falaise ! Se passe également par un sentier en rive gauche 100 mètres avant le cassé.
8 - C'est plus un gros bassin vide qu'une cascade à proprement parler. Longer la muraille en rive droite. On peut utiliser la grotte dans la falaise comme tunnel afin d'éviter le bord.
9 - Ce cassé étroit et assez haut comporte un bassin en eau à son pied. Un sentier balisé de bleu débute 100 mètres avant en rive droite dans les fougères. Il passe près d'une petite case entièrement carbonisée avant de grimper vers quelques maisons des Lataniers. Ne pas manquer le croisement vers la droite pour rejoindre le lit de la ravine. La descente est assez aléatoire mais sans danger.
10 - C'est le dernier avant la RD6. Repérer les cannes fourragères en rive gauche vers les touffes de bambous. Sur la droite des cannes fourragères, un sentier discret passe sous les arbres pour les éviter et finit sur le chemin du champ de canne à sucre.


Commentaires sur cette randonnée (11)

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JP Goursaud, 25/02/2023 20:07

@danielfr40 : Bravo. C'est déjà bien de tenter cette remontée TRÈS difficile. Il faut éviter de pratiquer seul car c'est plus l'orientation que les efforts qui ralentissent. Et à plusieurs, on s'entraide pour trouver les passages. Ce sera pour une prochaine, certainement.

danielfr40, 25/02/2023 15:54
Randonnée complétée le 25/02/2023 en 7h00

Trop dure pour moi
J'avais du mal à être dans vos traces ds les contournements.
Je me battais contre la végétation. Je ne sais pas si c'est parce que je n'avais pas pris le bon passage ou si c'était la végétation qui avait poussé
Mais je suis revenu tant bien que mal dans la ravine pour les 3 premiers cassés
Au 4ème j'étais trop à droite trop haut pour redescendre. En fait j'ai rejoint la voie de contournement du cassé 5
Bien qu'à présent sur le tracé je me suis difficilement frayé un chemin à travers les feuilles géante et les arbres à moitié mort certains piquant
Je suis arrivé à la route du cassé 5, la moitié de la montée en 6h, j'ai déclaré forfait et rejoint votre itinéraire retour par la route
Merci pour cette trace et les indications très détaillées, ça m'a permis de le tenter

Guillaume EB, 22/09/2022 21:36
Randonnée complétée le 22/09/2022

C'est ludique, et physique, comme annoncé ! Je me suis beaucoup amusé à sauter de cailloux en cailloux. On grimpe, on saute, on explore, on se griffe. Pas trop de soucis pour la plupart des cassés, c'est bien décrit, il faut parfois chercher un peu, se tromper, réessayer, mais quand on a trouvé, on le sait grâce aux descriptions. Et quand on a pas trouvé, on le sait parce que ça peut faire peur.

Je n'ai pas réussi à redescendre dans la ravine après l'avant dernier cassé. Même souci que le dernier commentaire, et la fatigue (et les griffures) aidant j'ai abandonné après 3 essais. J'ai fini par la route pour aller jusqu'au panneau et voir le dernier cassé de loin.

Merci pour ce topo très détaillé !

Passoar, 21/09/2021 15:38
Randonnée complétée le 15/09/2021 en 8h00

Sortie effectuée le 15/09/21.

Beaucoup de plaisir sportif et d'ambiance, cependant la toute fin me semble aujourd’hui plus aventureuse que décrit sur la fiche ?

D’abord un petit truc peut-être pour les utilisateurs exclusifs de l'appli: La trace (attention elle n'est qu'indicative, comme souvent rappelé) associée à une bonne lecture du milieu permet de bien s'orienter, mais pour trouver les descriptions très détaillées des contournements évoquées dans la description, il faut descendre en bas de page, et basculer vers la "version complète web".

 A propos: le contournement du premier cassé (Marmites) se fait aussi très facilement et sans danger en rive gauche.

 Pour la fin qui m’a fait douter(contournement cassé 9+remontée sur D6), je précise qu'habitant la Saline (mi pente), je suis revenu bat' carré sur cette section le lendemain, pensant avoir possiblement loupé quelque chose mais au final il ne me semble pas.

 A l'avant dernier cassé, il vous sera facile de trouver le sentier de remontée. Il est bien tracé, bien que je n’ai pas aperçu la petite case incendiée. Si on se laisse entrainer sur sa lancée, on finit par en arriver sur le plateau envahi de fougères.

 En prenant la sente vers l'Est, on retrouve alors très vite une parcelle défrichée qui semble privée ou au moins "privatisée", clôturée de broussailles épineuses coupées. Si on la traverse en diagonale pour rejoindre le pied du pylône électrique, au N-E, on retrouve le chemin Chane Pack préconisé pour redescendre vers la côte, mais faute de pouvoir demander l’autorisation, pas sûr que ce soit une bonne idée ?

 Si j’ai bien compris ce que suggère la trace GPS, il faut donc passer par au-dessous ( un peu avant d'arriver sur le plateau) , mais il faut enclencher le mode Dahut aventure, en se faufilant sous bois à droite dans le dernier lacet sous une petite barre, remonter  un peu ( et traverser) dans une pente pleine d’immondices, puis redescendre petit à petit avec prudence (surplomb de barres rocheuses). Pas si facile.

Puis pour remonter sur la route après la visite ( un peu décevante ) du dernier cassé, le "discret sentier" qui grimpe sous les arbres en lisière des fausses cannes, a d'après moi disparu sous les assauts de la végétation, et il faut plutôt actuellement traduire : remonter comme un sanglier dans les espaces laissés libres par la nature sous les arbres bas et crochus 🙂.

 En gros ça se fait, mais avec de la prudence, un peu d’appétit pour la course d'orientation, et sans s’en faire pour quelques griffures.

 PS: Si un des compagnons baroudeurs qui l'ont faite a la fin bien en tête, je serais très heureux de l'accompagner pour refaire entre autres encore ce passage ?

Pierre.

JP Goursaud, 15/08/2021 14:22

Jacquess : Les traces GPS dans les canyons sont à 80% inexploitables. Pour offrir celle-ci, j'ai dû prendre toutes celles des participants munis de GPS et en faire une moyenne. Elle est donc indicative mais il ne faut surtout pas la suivre aveuglément. Il est plus important peut-être de relire les explications sur la manière de passer les 10 cassés que de se fier à un trait sur un écran. La logique du terrain, l'habitude, l'instinct et les détails du terrain sont plus à prendre en considération. Christian et Ludovic avaient effectué plusieurs tentatives avant de nous montrer le chemin. Quant au retour par la route, à moins de reprendre le chemin inverse, il vaut mieux utiliser la route et penser aux bons moments de la montée à la rencontre d'un tas d’immondices. La prochaine sera la bonne ;-)

Jacquess, 15/08/2021 11:50
Randonnée complétée le 13/08/2021 en 8h00

Tout à fait d'accord avec Fanch et les précédents. A faire en hiver ! L'érosion montre un "certain courant" et je n'aimerai pas me trouver face à une crue suite à un orage dans les hauts, les échappatoires peuvent être longues à atteindre.
Suite au deuxième cassé au pilier gauche du viaduc je n'ai pas retrouvé la trace pour rejoindre le lit de la ravine. Je me suis senti en danger à essayer de suivre scrupuleusement les points GPS. J'ai retrouvé une trace rejoignant la D9 en me frayant un passage à travers les choucas. Une serpe ou un coupe coupe n'aurait pas été du luxe mais attention danger ! Dans certaines situations ont a besoin des pieds (avec de bonnes semelles adhésives) et des mains.
Je me suis perdu à Saline barrage, suivant le tracé, le chemin s'arrête et le passage devient impossible. Les dépôts sauvages d'ordures calcinés et la fatigue appellent vite au renoncement. Il faudrait trouver un passage par la droite plutôt que la gauche.
La descente dans les villages (plus des casse auto) n'a pas de réels charmes mais il faut bien descendre ! A travers certains "jardins", on ne peut plus passer ou c'est trop sale pour mériter l'effort. Restez sur la route.
A refaire avec des pros de l'équipe pour explorer plus haut !

Fanch, 25/07/2021 14:45
Randonnée complétée le 25/07/2021 en 5h30

Amateurs de ravines, de cassés et de sauts de galets en galets, cette boucle est pour vous. Les autres passez votre chemin. Une boucle qu'il vaut mieux envisager en hiver sans forcément partir trop tôt car passé 10h, l'ombre de la rive droite vient protéger le cheminement des rayons de Râ.
Comme le dit Jean-Paul, les contournements de cassé ne ressemblent pas à un diner de gala. C'est rude!
Toutefois, si la durée de la boucle peut vous rebuter, sachez qu'avec la trace disponible et les précises explications de la fiche, on atteint la RD finale en moins de 5h, encore faut-il être alerte sur ce type de terrain.
Saline barrage en revanche n'est guère engageant. Cases sans charme avec abords très sales et jonchés de diverses carcasses d'électro-ménager ou auto. C'est encore pire en fin de boucle dans la savane de la Saline ou vielle R14 côtoie ferrailles et autres joyeusetées d'un monde en décomposition. Zombieland à la plage.

rudydbz, 27/12/2020 16:00

Jusqu'au marmite d'érosion c'est super. Mais au delà il n'y a pas de sentier tout se fait au feeling. Ce n'est pas une rando mais une exploration. Ramener votre sabre pour couper les branches lol

Sophie M, 01/11/2020 16:57

Petit crochet jusqu'aux "marmites" seulement, avant de poursuivre sur le sentier littoral jusqu'à St Leu. Je me suis garée sur le parking du spot de surf et suis descendue directement dans la ravine, on traverse à pied sec en ce moment, on passe sous le pont et on remonte directement sur l'ancienne route. La trace est bien visible au début, agréable avec l'ombre, il y a même quelques flèches, ensuite c'est au feeling mais comme tout est sec on ne se pose pas trop de question, on va au plus facile ! Il fait déjà bien chaud à 8 h du matin. Le travail de l'érosion est intéressant. Dans une des marmites on voit toujours le gros galet qui fait son œuvre depuis des centaines, voire des milliers d'années...

Ousarsiph2, 21/06/2020 15:35

Comme suggéré par la fiche, aller retour familial jusqu'aux trois marmites qui en effet constituent un objectif de sortie original et dont les alentours rocheux et ombragés se prêtent à une agréable pause pique nique. On peut au retour rejoindre la plage par un petit sentier qui passe sous le pont de la RN puis frôle les vestiges de l'ancien pont du chemin de fer.

Randonnée ajoutée le : 02/10/2019