De l'église de Sainte-Rose à Notre Dame des Laves par le littoral 
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Mots-clés 
Piton Sainte-Roseusine hydroélectrique de Ste-Rose
Sainte-Rose
Notre Dame des Laves
Sentier littoral Est
Pointe Corail
Pas de surprise sur le Sentier Littoral Est
Le Sentier Littoral Est, entre Sainte-Rose et la coulée de 1977, est un véritable plaisir à parcourir. Il est large, bien entretenu, toujours au plus près de l'océan et ne comporte que très peu de difficultés. Il convient donc très bien pour une sortie familiale qui, cependant, ne comportera pas de pause baignade comme on peut souvent le faire dans l'Ouest. Les plages sont inexistantes ou constituées de galets généreusement arrosées par les vagues. Les falaises sont le plus souvent infranchissables sauf par les pêcheurs téméraires que l'on rencontre parfois. Les intérêts ne manquent pourtant pas. On commence par quelques visites de Sainte-Rose au niveau du port, on continue sur un parcours botanique avant de rencontrer des bambouseraies imposantes, des pandanaies naturelles ou artificielles, d'énormes pieds de bonnet de prêtre, des criques, des falaises, arches et sculptures dans la lave, etc. Il y a donc toujours quelque chose de nouveau à découvrir à chaque détour du sentier. Il est en général assez plat excepté les courts raidillons pour franchir des obstacles rocheux. Enfin, il se termine à la coulée de 1977. La fiche propose de la longer mais il est également possible de la traverser en empruntant d'autres sentiers. En période de forte houle, les vagues se fracassent bruyamment et l'écume peut monter à 20 mètres au-dessus des falaises. Il faut donc prendre garde lorsque l'on entend de loin de véritables explosions dues à l'eau s'écrasant sur les roches.
La randonnée débute symboliquement à l'église tout comme elle finira à Notre Dame des Laves 10 km plus loin. Le chemin de la Marine est une très agréable rue en légère descente, bordée de bois de senteurs blancs et autres essences, de fleurs et de jardins colorés. On parvient très vite à l'usine hydroélectrique sur la gauche avant de rejoindre le port. Il est alors possible, avant d'emprunter le sentier, de se balader vers les installations en aval de l'usine, faire le tour du port, visiter le monument Corbet et les canons (Photo 1). Si l'usine fonctionne, la chute d'eau est impressionnante et l'on comprend pourquoi de solides grilles en empêchent l'accès. Le début du sentier est très facile à repérer vers l'est. Il pénètre très vite sous le couvert des arbres. Il est large, bien entretenu et bordé ça et là de poteaux du parcours Bat'karé de Sainte-Rose (Photo 2). Ils sont de très belle facture, proposent des explications imagées et détaillées de quelques plantes rencontrées sur le début de l'itinéraire et font regretter qu'ils ne soient pas tous ainsi sur les sentiers botaniques. Les arbres à orchidées, badamiers sont vite remplacés par de nombreuses touffes de bambous. Plus loin les vacoas, alignés au cordeau, procurent également de l'ombre (Photo 3). D'imposantes couches de feuilles peuvent recouvrir le sentier qui reste facile à suivre. Ailleurs, ce sont les pothos qui recouvrent le sol et les arbres, donnant par moments une impression de jungle (Photo 4). Dès les trois canons, on entend le bruit de la mer toujours très proche et qui offre de belles vues sauvages (Photo 5). Après moins de 30 minutes, on arrive à une grande aire de pique-nique avec tables et d'agréables odeurs de grillades le week-end. On se retrouve bloqué par l'imposante Grande Ravine Glissante au fond très chaotique. Trouver ou non le puits profond en pierre taillée, rejoindre la RN2 après avoir franchi une passerelle puis marcher sur le trottoir pour franchir les deux ravines. Aussitôt le deuxième pont franchi, suivre le sentier qui débute en rejoignant le lit de la Petite Ravine Glissante. Un parcours, remarquablement aménagé, bordé de rambardes en inox permet de contourner les habitations en restant au plus près du littoral. Le parcours est agréable sur du gazon avec vues sur les jardins et l'océan (Photo 6). On passe ainsi au plus près du terrain de sport en continuant de profiter de l'ombre de la végétation. Peu après, le sentier étroit passe au plus près des cannes à sucre (Photo 7). La Ravine Marocain se passe sans encombre. Puis les bambous refont leur apparition (Photo 8). Le sentier longe ensuite des plantations de bananiers, fruitiers et ananas (Photo 9). Une piste part sur la droite ; la délaisser pour revenir vers les vagues. Un sentier escarpé permet de se rapprocher de la mer (Photo 10). Ne pas manquer plus loin l'énorme badamier qui marque l'arrivée à la Pointe Corail (Photo 11). Le sentier se poursuit vers la droite mais il est facile de se rapprocher des embruns en marchant sur un platier ponctué de quelques bassins (Photo 12). Après la visite, ne pas emprunter la piste mais le sentier qui se poursuit au plus près de la mer. Il est toujours aussi agréable même s'il comporte par endroits quelques passages rocheux demandant plus d'attention (Photo 13). Les caps et avancées sur la mer se multiplient. Comme la randonnée est courte, ne pas hésiter à s'approcher avec prudence du bord, dès que cela est possible (Photo 14). Le terrain est un peu plus chaotique par endroits mais les obstacles se franchissent toujours aisément (Photo 15). Quelques portions encombrées de hautes herbes se passent facilement si le sentier a été entretenu (Photo 16). C'est la seule partie du parcours qui pourrait ralentir mais pas d'inquiétude car on remarque que l'itinéraire est régulièrement fauché (Photo 17). A la Pointe de Bellevue, on aperçoit le Quai de Capucin battu par les vagues et le Piton Bellevue qu'on contournera par l'est (Photo 18). De nouvelles incursions vers le bord des falaises sont conseillées car il y a toujours du nouveau à découvrir (Photo 19). On peut citer les lavangères, les crabes ou blennies courant sur les roches, des souffleurs, une arche, des sculptures minérales et bien sûr les fortes vagues toujours spectaculaires. On retrouve régulièrement les vacoas ou les filaos pour marcher à l'ombre (Photo 20). Le Piton Bellevue grossit à vue d'œil et se contourne sans difficulté (Photo 21). La mer est parfois démontée en s'approchant du Quai de Patate (Photo 22). On remarque même une grosse patate de plusieurs dizaines de tonnes de basalte qui est peut-être à l'origine du nom du lieu (Photo 23). La suite du parcours est toujours aussi plaisante entre végétation procurant de l'ombre et les embruns (Photo 24). Deux courtes escalades signeront la fin de la partie maritime du circuit (Photo 25). On arrive très vite au bord de la coulée de 1977. Entamer alors la montée vers la RN2 en prenant garde au début aux tunnels de lave (Photo 26). La traversée en montée moyenne est une balade. Franchir une route puis poursuivre en traversant la très longue aire de pique-nique très fréquentée (Photo 27). La fin de la sortie se situe au plus près de Notre Dame des Laves et son parking toujours plein (Photo 28).
En fonction de l'horaire des bus, il est possible de rejoindre en quelques minutes le point de départ à moins d'avoir laissé un véhicule près des deux églises. La jonction à pied est courte (5,5 km) mais peu agréable en raison de la circulation et au manque de place pour marcher sereinement.
Particularités
Balises
Profil
Plan de l'itinéraire
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Sites géologiques, en partenariat avec Laurent Michon, laboratoire Géosciences Réunion.
Itinéraire
Se rendre à Sainte-Rose et stationner aux alentours de l'église - Descendre vers le port par le Chemin de la Marine - Visiter ou non le port et les curiosités puis entamer la randonnée sur le Sentier Littoral Est - Rejoindre la Pointe Corail puis le Cap Bernard et la Pointe de Bellevue - Poursuivre jusqu'au Quai de Patate et rejoindre la coulée de 1977 - Entamer la remontée en longeant la coulée jusqu'à l'aire de pique-nique - Rejoindre la RN2 et l'église à droite.
Le retour vers Sainte-Rose peut s'effectuer à pied en longeant les 5500 m de route, en véhicule s'il a été prévu ou en bus dont l'arrêt est à l'aire de pique-nique.
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Randonnée ajoutée le : 12/06/2023
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