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Idéal pour le footing
La région du Port n'a jamais été renommée pour ses randonnées. Loin des premières collines, bruyante, brûlée par le soleil, dépourvue de plages, elle doit surtout sa puissance dans l'île à la présence de fonds marins suffisamment profonds pour y faire accoster de gros bateaux. Au nord des infrastructures, citernes de carburants, autoroutes et entreprises de toutes catégories, existe un long parc étroit qui longe la plage de galets ou de sable noir. Une piste cyclable, des aires de sport et un chemin sableux attirent des sportifs portois qui viennent ici pratiquer quelques activités. A la pause méridienne, des dizaines de personnes viennent déguster leur cari à l'ombre des raisins de mer et des palmiers. Si la partie nord s'effectue dans un parc boisé, la portion ouest longe d'impressionnantes murailles de béton censées protéger la zone industrielle des assauts des vagues. Cette courte boucle peut aisément se greffer à une sortie urbaine plus longue organisée en ville.
La randonnée débute au parking jouxtant le rond-point. Le parc, étroit et tout en longueur, est planté de quelques arbres qui poussent lentement. Une piste cyclable venant du Parc Boisé, large et totalement plate, longe la côte. C'est là que débute la boucle qui mènera jusqu'au port (Photo 1). La région est chaude même lorsque le temps est couvert comme ici. Ne pas chercher d'ombre car les arbres sont jeunes et espacés (Photo 2). Très vite, il est possible de quitter la piste cyclable et de se rapprocher au plus près de la plage de galets (Photo 3). Lorsque la piste est très proche, les coureurs délaissent le sentier pour revenir sur le bitume ou préfèrent la pelouse (Photo 4). Après 15 minutes à naviguer entre pelouses brûlées et galets, on remarque un sentier descendant vers la mer et une trace dans le sable filant vers la Pointe des Galets (Photo 5). Les empreintes très nombreuses sur la plage prouvent que les coureurs ne craignent pas le sable dans les chaussures (Photo 6). On longe une falaise de galets empilés depuis des millénaires. L'endroit est friable et n'encourage pas à grimper. On remarque, sur la gauche, quelques statues sans doute destinées à invoquer un saint, probablement malgache (Photo 7). Poursuivre en direction des dernières falaises en regardant les pêcheurs (Photo 8). A la fin de la plage, remonter le talus créé par les dizaines de camions venus déposer leur chargement de galets. On émerge sur une longue route bétonnée menant presque aux bassins du port. Le paysage change du tout au tout et peut faire regretter le parc. Mais les coureurs ne demandant qu'à faire de longues distances, apprécient ce paysage plat, idéal pour l'entraînement. Sur la droite, on ne distingue pas l'océan caché derrière des plots bétonnés de plusieurs tonnes (Photo 9). A gauche, les premières séries des 25 immenses cuves de carburant de plusieurs milliers de m3 chacune occupent tout l'espace (Photo 10). Longer ces montagnes de béton sachant qu'un sentier se trouve à une quinzaine de mètres pour le retour (Photo 11). Même les fresques peintes sur les blocs ont du mal à redonner de l'éclat à cette courte traversée (Photo 12). A la fin de la route bétonnée, après une esplanade créée également par les centaines de camions de galets, on arrive à revoir les vagues. Poursuivre sur la piste de cendre en longeant cette fois des barbelés qui protègent les cuves (Photo 13). On marche parallèlement au Bassin des Kerguelen entouré d'immenses entrepôts (Photo 14). Par beau temps, on peut voir une partie du Cirque de Mafate à l'horizon. Le chemin poussiéreux se termine au Bassin Bardot, face au chenal qui s'ensable. Les excavatrices creusent sans cesse pour gagner en profondeur. Des bateaux y sont ancrés dont le Marion Dufresne, près de la Base nautique des Mascareignes, lorsqu'il n'est pas en expédition (Photo 15). Il est possible de poursuivre jusqu'à la pointe du port. Reprendre la piste et marcher jusqu'au début du sentier, facile à repérer le long du grillage (Photo 16). Il est agréable de retrouver de véritables sentiers de randonnée, même s'ils frôlent des barrières infranchissables (Photo 17). La route empruntée à l'aller est à une dizaine de mètres seulement lorsque l'on parvient à la savane (Photo 18). Les traces laissées par les coureurs se terminent peu après de gros tas de roches (Photo 19). Reprendre une piste bétonnée longeant les réservoirs sur 300 m. Des barrières, qui sont certainement fermées à des périodes de la semaine, imposent de chercher sur la gauche un passage. On le trouve facilement aux traces de passages laissés par les joggeurs (Photo 20). Suivre une piste goudronnée longeant des aires de stationnement abandonnées entourées d'épineux (Photo 21). On retrouve la verdure et la route en traversant une dernière savane sèche menant aux parkings (Photo 22). On revient également à la piste cyclable délaissée en début de boucle qui passe sous les filaos alors qu'on suit l'itinéraire sur terre battue (Photo 23). La fin du parcours suivra constamment cette belle allée bordée de plus en plus d'arbres (Photo 24). Dès que possible, utiliser celle de droite pour s'éloigner de l'itinéraire de départ (Photo 25). Des haltes sont possibles à l'ombre des filaos, sur l'herbe qui n'est pas toujours verte selon la saison (Photo 26). Contourner par la droite l'aire de jeux d'eau qui doit amuser les enfants en fin de semaine (Photo 26). Terminer le dernier kilomètre par la traversée de la partie la plus boisée du parc jusqu'au parking (Photo 28).
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre à la ville du Port et suivre les pancartes indiquant le Port Est - En arrivant au port, situé sur la droite, quitter le Boulevard des Mascareignes ou la Rue Jesse Owens au grand rond-point puis trouver le premier parking, départ de la boucle près de l'hélistation - Longer la piste cyclable, le chemin bétonné ou le sentier littoral en direction de l'Ouest – Plus loin, descendre sur la plage par un sentier sur la droite - Marcher jusqu'à la route qui évite la Pointe des Galets protégée par d'énormes plots en béton – Au bassin Bardot, faire demi-tour en préférant le sentier qui longe les installations portuaires et regagner le point de départ en variant les chemins empruntés des différents parcours sportifs.
Le film de Martial
Boucle effectuée en solitaire par Martial à partir du Rond Point de la Glacière et de son banian reconnu comme un des plus beaux arbres de France et rallongée par des passages dans la zone industrielle et les dépôts de carburant.
Commentaires sur cette randonnée (10)
Randonnée ajoutée le : 23/08/2025
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