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Balade au pays des souffleurs et des arches minérales
Voici une courte étape totalement plate afin d'avoir le temps de flâner et d'explorer toutes les merveilles que la nature offre à nos yeux. Choisir un jour avec un léger vent ainsi la mer instable permet de belles vagues qui s'écrasent sur les rochers de basalte et donnent plus de puissance à la demi-douzaine de souffleurs rencontrés tout au long du circuit. Aucun arbre pour se mettre à l'ombre si ce n'est quelques filaos, principalement au début et en fin de sortie. On foule du pied, tour à tour et dans le désordre, du sable noir très fin, des galets, des herbes, des basaltes de lave acérée, des champs de corail mort, d'autres de lianes de patates à Durand et souvent hélas, de nombreux détritus laissés par l'homme ou transportés par les vagues et les courants. Les embruns salés sont omniprésents et il faut faire attention à ne pas trop laisser les appareils photos à l'air libre. Le sentier est bien marqué parfois, plus difficile à deviner à d'autres moments mais il est impossible de s'égarer car l'espace entre mer et route nationale est étroit. Lorsque le sentier devient trop dangereux en bordure de falaise, il est préférable de se rendre sur la nationale et la longer sur quelques dizaines de mètres en prenant garde toutefois à la circulation, bien moins dense depuis la construction de la Route des Tamarins. Ce ne sera pas une aventure que de réaliser cette rando sans emprunter la route mais prudence tout de même aux passages étroits. Attention aussi aux chiens qui sortent de certaines cases modestes implantées en bord de plage et qui foncent sur tout ce qui bouge ; un bâton de marche rassure.
La randonnée débute au village de l'Etang Salé où de nombreux parkings sont disponibles mais peut commencer au petit rond point situé à la fin de la route qui longe la plage. De l'Etang Salé à Saint-Leu, il n'y a pas à réfléchir pour éviter de se perdre car c'est impossible. Plus des deux tiers s'effectuent sur le sentier du littoral entre les vagues et la route. Le reste est partagé entre des portions de galets, de sable ou de goudron si le passage est devenu trop délicat ou si le sentier est rendu invisible par l'excès de végétation. On débute à la plus longue plage de La Réunion (Photo 1). Le matin, elle est déserte hormis quelques marcheurs ou joggers qui viennent effectuer l'aller-retour sur le sable humide. Lorsque le soleil chauffera ce sable gris, les baigneurs envahiront le sud de la plage, le seul endroit où il est possible de se baigner grâce à une petite barrière corallienne. Trois possibilités pour longer cette plage : marcher sur le sable lui-même (Photo 2), sur la petite route se terminant plus loin par un rond-point ou sous les filaos entre les deux (Photo 3). C'est la meilleure solution car on évite le sable dans les chaussures et la circulation de la nationale après le rond-point. Un semblant de sentier emprunte le haut du talus. A la fin du talus, on est obligé de marcher un peu sur le sable. Le soleil du matin fait ressortir la couleur jaune de l'olivine (Photo 4). On traverse la Ravine du Ruisseau puis on longe une nouvelle plage de gros galets instables avant d'arriver à la Ravine des Avirons. Marcher sur les cailloux n'a rien d'agréable ou de sécurisant (Photo 5) et la meilleure solution consiste à trouver des petites sentes de pêcheurs pour éviter de marcher sur la route. On trouvera partout ce ces étroits sentiers bordés d'herbes sèches (Photo 6). Si l'on dispose de temps, il est parfois intéressant de suivre d'autres traces en direction de la mer. Les pêcheurs les ont créées et l'on découvre ainsi de nombreux souffleurs, grottes et arches battues par les hautes vagues. Jusqu'à la route de Bois de Nèfles Piton, la côte alterne plages de galets et de sable et les basaltes sont plus rares. La dernière plage avant la ravine des Sables est un petit coin ravissant, entouré de roches mais interdit à la baignade (Photo 7). Quelques filaos sur le bord de mer souffrent des vents dominants et des embruns salés (Photo 8). Près de l'arrêt de bus de la ravine des Sables, une autre plage, bordée de grosses roches basaltiques déchiquetées abrite un temple usé par les vagues (Photo 9). En prenant son temps ou en cherchant dans les roches, on trouve ça et là des grottes qui attirent des fidèles venant y déposer des offrandes, le plus souvent sous forme de plateaux de fruits (Photo 11). Attention car certaines cavités sont profondes. En face du hameau de la Veuve, on dénombre plusieurs arches et tunnels où la mer se précipite, créant d'immenses geysers ou écoulements (Photo 12). Quand les roches et laves diminuent, on marche toujours dans les herbes d'une sorte de savane où ne dépassent que quelques arbres et des croix en souvenir des pêcheurs morts sur les falaises ou en mer (Photo 13). Ne pas manquer, en marchant sur les laves parfois glissantes ou acérées, une descente au gouffre sans fond donnant sur la mer par une haute arche minérale. C'est sans doute ce lieu impressionnant qui lui a valu son nom d'Eglise, où seuls les requins peuvent se rendre à l'office (Photo 14). Tout près, les pêcheurs semblent peu impressionnés par les hautes vagues qui en surgissent en rugissant (Photo 15). Très proche de la route, ces falaises déchiquetées attirent les photographes qui viennent immortaliser la vague la plus haute (Photo 16). Avant cette falaise, il est plus prudent d'emprunter la route sur une cinquantaine de mètres afin d'éviter la chute. On retrouve très vite le sentier qui court en haut de la falaise et permet d'admirer grottes, petits souffleurs bruyants ou formes animales créées par la lave érodée (Photo 19). Poursuivre jusqu'au souffleur le plus connu de La Réunion en raison du parking tout proche (Photo 17). Il est encore possible de poursuivre par le haut de la falaise en direction de la Pointe au Sel mais certaines portions sont dangereuses, surtout avec des enfants. Il faut alors sauter la murette, emprunter la route en guettant le sentier qui repart dans les herbes vers la falaise aussitôt l'écueil franchi. On arrive en vue de la Pointe au Sel reconnaissable à ses bâtiments proches des salines. Là encore, des souffleurs s'aperçoivent de très loin, dont un plus gros que les autres qui offre de magnifiques arcs-en-ciel (Photo 20). Attention en marchant sur le haut de la falaise, les effondrements en disent long sur les chutes possibles. Remarquer, en descendant vers le musée, les tuyaux destinés à recueillir l'eau de mer mise ensuite à évaporer pour récupérer le sel (Photo 21). La grande saline n'est plus exploitée qu'à titre folklorique et seuls quelques bassins permettent d'étudier le principe de récolte du sel (Photo 22). S'il est ouvert, la visite du musée est rapide et la randonnée presque terminée. Là encore, on peut s'approcher prudemment du bord de mer pour voir quelques souffleurs et de très beaux bassins (Photo 23). A partir de la Pointe au Sel, le sable gris est remplacé par du sable blanc et l'on devine au loin la ville de Saint-Leu (Photo 24). Des sentiers sont toujours présents et se devinent facilement. On frôle des "beach rocks", une curiosité géologique en fin de plage (voir icône rouge sur carte et photo 25). En face, le cimetière fleuri de Saint-Leu mérite quelques minutes de détour (Photo 26). A partir du cimetière, on traverse une succession de plages bordées de filaos, calmes vers le Chemin Canal (Photo27) ou plus fréquentées vers la ville (Photo 25). La fin du parcours s'effectue au port d'où il est facile de partir vers le centre ville à la recherche du bus vers l'Etang Salé à moins de repartir en sens inverse en empruntant le même trajet.
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre à l'Etang Salé les Bains et se garer près de la plage sur l'un des grands parkings - Longer la plage de sable noir en direction de Saint-Leu - Passer la Pointe des Avirons - Longer ensuite la plage de galets puis la route, côté mer, sur les coulées de basalte - Continuer ainsi jusqu'à la Pointe au Sel puis Saint-Leu en suivant la côte ou en marchant de courtes portions sur la route - Faire une halte au cimetière de Saint-Leu avant de rejoindre la plage pour atteindre le terminus - Le retour s'effectue par le même itinéraire ou par le bus si aucun véhicule n'est prévu à Saint-Leu.
Points d'intérêt
- Beach Rock de Saint-Leu (Curiosité)
- Eglise Requins (Arche)
- Sept arches entre Etang Salé et St-Leu (Arche)
Les souffleurs
Un geyser maritime ou souffleur littoral est un orifice dans la roche bordant la mer. Les vagues pénètrent puissamment dans des cavités et compriment l'air qui y est prisonnier. Quand l'eau se retire, la pression diminue et l'air s'échappe en repoussant l'eau qui s'est engouffrée créant un geyser plus ou moins haut et important. Le plus connu (Photo 17) se situe au Cap du Portail, le plus beau à Vincendo . Cette randonnée vers Saint-Leu permet d'en apprécier une dizaine. Comme les baleines, ils sont faciles à repérer à leur panache de vapeur qui se voit de très loin quand ils sont hauts et non cachés par les falaises.
Les arches
Plus difficiles à repérer que les souffleurs, les arches minérales parsèment le littoral entre l'Etang Salé et la Saline. Pour les trouver, il faut s'approcher du bord des falaises et parfois descendre vers la mer. C'est le plus souvent la lumière passant par l'ouverture qui permet de les découvrir. C'est aussi, comme ici, l'eau qui éclabousse à chaque vague. Il faut toujours être très prudent pour s'en approcher. Des croix, un peu partout, sont là pour rappeler que même les pêcheurs se font emporter par la vague qu'ils n'attendaient pas. De nombreuses autres arches sont réparties sur ce circuit au nord de Saint-Leu.
Commentaires sur cette randonnée (13)
Randonnée ajoutée le : 16/08/2019
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