Du Kiosque Jean Lauret au Bras de la Plaine par l'Ilet Marron et retour

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Faible
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 7h30
Distance 20 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 1162 - 508 m
Dénivelé positif 1300 m
Dernière mise à jour 08/01/2021

Ilet en ruine dans sa bananeraie

Sentier qui devait être remis en état selon une promesse du maire de l'Entre Deux. Toujours pas de travaux entrepris et bien sûr, très difficile de s'approcher de l'îlet d'un côté comme de l'autre.
Plus nous sommes nombreux à passer par des sentiers "lontan" difficiles, plus ils deviennent des sentiers faciles. Allez-y à plusieurs, et n'oubliez pas le sabre.

Cette randonnée difficile, fermée par arrêté préfectoral, permet de rejoindre l'Entre Deux au Bras de la Plaine en passant par un plateau situé à 800 mètres d'altitude et ayant abrité l'îlet Marron. De la case en bardeaux il ne reste plus rien que des vestiges vermoulus au milieu d'une forêt de bambous et d'une grande bananeraie abandonnée pour le plus grand bonheur des oiseaux. De tout le plateau encore habité il y a quelques décennies, il ne reste donc plus rien si ce n'est l'émotion dégagée par ces lieux situés à des kilomètres d'une autre habitation et reliés par des sentiers étroits et dangereux, seuls liens avec la civilisation de l'époque. On rencontre une pancarte indiquant que l'endroit est privé mais on voit bien que l'effort représenté par la recherche d'un régime de bananes sera supérieur au bénéfice que l'on pourra en tirer, de même pour les mangues. La végétation, principalement les pestes, ont tout envahi et c'est au coupe-coupe qu'il faut régulièrement se frayer un passage afin de rendre une petite visite à ce plateau bien visible de la Canalisation des Hirondelles. La randonnée est dangereuse par endroits, notamment pour rejoindre l'îlet par le rein qui le domine mais surtout par le rempart abrupt qui sépare le plateau de la Rivière ; elle est réservée à des marcheurs entraînés ne craignant pas le vertige ou les griffures sur les bras ou mollets. Le sentier est étroit, glissant et surplombe des à-pics impressionnant. Des échelles ou mains courantes apportent un peu de sécurité mais de courte durée. On peut très bien rejoindre le Bras de la Plaine puis filer vers Grand Bassin ou le Pont d'Yves. Les vues sur le Bras de la Plaine ou le Dimitile sont nombreuses et toujours agréables. Espérons que ce sentier sera réhabilité, en souvenir des habitants des lieux qui ne le reconnaîtraient pas s'ils revenaient. La promesse en a été faite par le maire de l'Entre Deux mais sans préciser de date !! Des passionnés, comme Martial et René, y vont régulièrement pour tester leur sabre et tenter de ralentir la chute dans l'oubli de ce sentier difficile.

La randonnée débute au kiosque Jean Lauret et plonge par de nombreux lacets vers la ravine du même nom. Les panoramas sur la mer et les villes littorales ont nombreux (Photo 1). Après le petit gué rocheux, le sentier remonte de 300 mètres en deux paliers par de nombreux lacets et marches sous les bois de couleurs puis longe longuement le rempart (Photo 2). On distingue très bien et on entend le Bras de la Plaine (Photo 3). Plus loin, le sentier part sur la gauche, rencontre une bifurcation partant sur la gauche vers la D26. Il descend ensuite vers une nouvelle bifurcation vers Bellevue ou les Trophées Mondiaux et termine la descente par la traversée de la Ravine de l'Argamasse dont le fond rocheux comporte souvent des bassins laissés par les dernières pluies (Photo 4). Quelques lacets permettent de grimper le haut piton vertical aperçu dans la descente. Le sentier, bordé de rochers moussus, d'arbres divers, couvert de racines ou de cailloux par endroits, passe parfois très près du bord et aucune barrière ne protège du vide, excepté de la vieille rubalise posée pour le dernier Trans-Dimitile (Photo 5). Mais il est le plus souvent terreux et peut s'avérer glissant pas temps humide. On frôle un superbe filao centenaire en foulant une épaisse couche d'aiguilles (Photo 6). La pente reprend sur des longues séries de marches bordées de brandes et de plus en plus de filaos avant de rencontrer une première piste large et poussiéreuse par temps sec (Photo 7). Suivre les flèches pour quitter la piste et emprunter le Sentier le Doyen qui se termine après un agréable cheminement à plat près de grosses touffes de bambous. Bifurquer à droite sur le sentier de la Cape, parallèle, et descendre vers le Bras de Mahot. On retrouve les cailloux, les racines, les rochers sur la gauche dans la longue montée sous les Bois de couleurs de plus en plus envahis de goyaviers et jamrosats (Photo 8). La descente vers la Ravine Tabac ne suffit pas à reposer les jambes qui montent depuis plus de 5 km. On arrive, toujours dans le même paysage et avec peu de points de vue à la Ravine de la Cape qu'on traverse sur de gros cailloux. A quelques dizaines de mètres de la traversée, les premiers panneaux usés indiquent la direction du Dimitile sur la gauche mais surtout celle de l'Îlet Marron sur la droite. On voit que le sentier de gauche n'est pas trop entretenu et ne doit pas voir des centaines de randonneurs dans l'année. Il suffirait d'y faire passer la Trans-Dimlitile une année pour le remettre à neuf. L'aventure commence ici (Photo 9). Le sentier devient plus étroit, se couvre de jouvences et descend doucement vers un premier tunnel de galaberts qui surmonte une source rendant le sentier très humide. On traverse plus loin d'anciens éboulis au sol instable mais sans danger. Le premier point de vue sur l'îlet apparait et donne une très bonne idée de la descente de près de 400 mètres qui attend les courageux jusqu'à la vieille case (Photo 12). Le Bras de la Plaine coule 400 mètres plus bas que le plateau (Photo 10) : trop regarder c'est se décourager, alors, entamer la descente qui peut impressionner les moins habitués. Sentier étroit, en lacets très courts le long de la paroi, câbles protégeant du vide, végétation rabougrie, pierres surchauffées, murettes de soutènement : tous les ingrédients sont réunis pour tester ses aptitudes à sortir des GRR et sentiers balisés (Photo 13). Ne pas manquer les superbes panoramas sur le fond de la rivière en aval où l'on peut voir plusieurs îlets en très bon état, preuve de leur occupation. Heureusement le sentier s'assagit très vite dans les chocas et galaberts encore peu présents à cause de l'aridité du sol. On arrive sous un respectable manguier pour un court repos à l'ombre avant de poursuivre vers le bas dans les fougères. Vacoas, jacquiers, manguier, bambous et surtout une grosse plantation de bananiers indiquent l'emplacement de la vieille et émouvante case qu'on repère sur la gauche après avoir traversé la bananeraie et longé les bambous (Photo 15). Depuis la case, imaginer la vie des habitants qui avaient comme panorama la falaise verticale en rive gauche du Bras de la Plaine (Photo 16) ou la fin de la Ravine Creuse pour aller chercher de l'eau (Photo 17). Imaginer également le chemin qu'il fallait faire pour se rendre à Grand Bassin qu'on aperçoit dans la vallée (Photo 18). Les fougères deviennent de plus en plus présentes sous les acacias noirs jusqu'à boucher totalement le sentier devenu depuis longtemps invisible (Photo 20). Heureusement les coups de sabres et les piétinements laissent une trace bien visible qui descend vers la Ravine Pieds de Cannes qu'on traverse au-dessus d'une haute cascade à sec (Photo 19). Plus aucune trace de culture mais des fougères, acacias et chocas constituent l'essentiel de la végétation. La plus grosse difficulté du circuit se présente à la prochaine ravine reconnaissable à sa trochée de bananiers abandonnés, plantés sur une pente verticale et glissante. L'objectif, à partir des bananiers, consiste à rejoindre la rive gauche de la ravine. Il faut alors contourner une grande partie des bananiers, plonger entre les deux dernière touffes et traverser une dizaine de mètres de bois de couleurs sur un sol instable pour repérer le sentier qui longe le fond du ruisseau quelques mètres au-dessus du fond rocheux. Ne pas poursuivre sans avoir trouvé ce sentier à moins de 20 mètres en aval des bananiers. Le reste pourrait être facile s'il n'y avait pas ces galaberts et ces chocas qui n'ont qu'une idée : envahir le peu de sentier qui reste (Photo 21). On longe le rocher ; quelques câbles en très bon état sécurisent lorsque le sentier devient très étroit au-dessus du vide ; une première échelle verticale franchit une petite falaise basaltique. Le sentier devient parfois très étroit et l'attention ne doit pas se relâcher (Photo 23). Bien s'arrêter pour photographier les paysages de la vallée vers l'amont du Bras de la Plaine et ne repartir qu'une fois l'appareil rangé. Se pencher vers le rempart quand le sentier est plus étroit car le vide peut inquiéter sur la droite (Photo 24). Le Bras de la Plaine est de plus en plus proche mais il reste une échelle et une pente très forte à affronter pour le rejoindre (Photo 25). Prendre tout son temps car se précipiter dans de telles pentes peut représenter du danger. On arrive enfin à la très ancienne pancarte, toujours en place pour ceux qui viendraient de la rivière et souhaiteraient remonter (Photo 26). On peut enfin rejoindre le Bras de la Plaine à quelques enjambées d'une grotte située en aval le long du rempart (Photo 27). Cette grotte, baignée par un bras de la rivière, permet un repos à l'ombre et les pieds dans l'eau pour les rafraîchir ou ôter la poussière (Photo 28). Cette moitié de parcours, qui s'effectue en 3h30 quand le sentier est correct peut aller jusqu'à 5 heures, voire plus un sabre à la main. Compter un peu plus à cause des deux fortes montées pour rejoindre le kiosque Jean Lauret par le même itinéraire. Les sportifs pourront également emprunter des sections des sentiers des Trophées Mondiaux ou de la Cape pour rallonger. D'autres redescendront le Bras de la Plaine et ses gorges pour rejoindre l'Entre Deux ou le Dacy.

Balises

 Pas de balises

Profil

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre à L'Entre-Deux, suivre les panneaux Ravine Citrons puis se garer, beaucoup plus loin, à droite au kiosque Jean Lauret - Prendre le sentier qui descend aussitôt derrière le kiosque - Le suivre jusqu'au sentier Le Doyen en longeant l'arête du rempart du Bras de la Plaine - Rejoindre le petit Ilet de l'Argamasse et tourner à droite pour emprunter le sentier de la Cape - Prendre ensuite le sentier de l'Ilet Marron et le suivre jusqu'au Bras de la Plaine en passant par le plateau de l'Îlet Marron - Retourner sur ses pas et reprendre le sentier de la Cape jusqu'à la fin par le même itinéraire.

Comment retrouver le sentier depuis le Bras de la Plaine

En longeant le Bras de la Plaine, repérer le grand champ de chouchous en face de la grotte bien marquée sur la carte en aval de l'Ilet Boulon. Repérer également la grotte en rive droite, baignée par un petit bras échappé du Bras de la Plaine. A partir de la grotte, marcher une cinquantaine de mètres en amont et trouver, sur un rocher couvert de chocas, la discrète pancarte, recouverte de végétation, indiquant l'Îlet Marron et la direction de l'Entre-Deux (cercle rouge). A cause du rocher, aucun sentier n'est visible avant d'avoir franchi le plus gros arbre, à gauche du trait rouge.

Le film de Serge Pothin (novembre 2015)

24 minutes d'un film accompagné de musiques créoles entraînantes réalisé par Serge (et sa grande moustache) qui effectuait une longue boucle partant du Dacy et terminant par la descente des Gorges du Bras de la plaine, accompagné par Martial et ses amis. Ils m'ont rejoint près de la dernière touffe de bananiers et poursuivi dans la descente vers le Bras de la Plaine mon défrichage entamé 2 kilomètres plus haut.


Commentaires sur cette randonnée (10)

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Jacques974, 07/09/2021 16:23

J'ai fais cette randonnée il y a bien une vingtaine d'années avec une amie et elle était déjà très dangereuse (la rando pas l'amie...!). C'est vraiment dommage que ce sentier se perde ainsi sans entretien. Sa dangerosité nécessiterait toutefois de gros travaux afin de le sécuriser pour le grand public, comme pour le sentier Augustave. On m'a raconté que Paul Vergès lors de sa cavale s'était caché sur l'îlet Marron, ce qui donne encore plus de saveur à l'histoire de ce site...

Martial, 18/03/2020 10:20

Nous avions effectué pour la dernière fois la descente depuis l’Argamasse vers le bras de la Plaine par le plateau de l’ilet Marron le 11 mai 2017, voir mon commentaire sur cette page.
Un parcours et une plongée dans l’histoire que nous apprécions particulièrement et qui était devenu notre pèlerinage annuel depuis 2012.
J’avais signalé un éboulis majeur sur le sentier reliant le sentier de la Cape et la jonction avec celui de l’ilet Marron et plusieurs éboulis sur le sentier de la Cape le 30 mars 2018.
Je n’ai pas fait de reconnaissance dans le coin depuis cette date, mais une question nous taraudait depuis un moment, s’il n’est plus possible d’atteindre le plateau par le haut, est-il encore possible d’atteindre ce plateau par le bas ?
Nous en parlions depuis un moment, et décision sera prise, ce mardi 17 mars 2020 avec mon dallon René de faire cette tentative en partant de pont d’Yves par le chemin de la petite ravine et de remonter le bras de la Plaine jusqu’au départ du sentier de l’ilet Marron.
Le problème, la marche d’approche pour accéder au départ du sentier, environ 3h, ce qui implique au moins 3 heures pour le retour, une difficile journée en perspective, rejoindre le plateau et effectuer le retour nous prendra encore près de 6h.
Mais cette aventure ira au-delà de nos espérances, puisque nous atteindrons le plateau de l’ilet Marron, vers 12h, malheureusement, noyé dans une jungle de galabert et de fougères et ayant déjà perdu beaucoup d’énergie dans la montée du rempart, et dans le débroussaillage des pestes , nous déciderons de faire demi-tour, sachant que, en pensant au temps approximatif pour le retour, nous ne sortirons pas du bras de la Plaine avant 17h ; le timing sera correct, nous arrivons à pont d’Yves à 17h20.
Le plateau n’est donc pas encore inaccessible, mais attention, la montée dans le rempart est dangereuse, elle l’a toujours été d’ailleurs, elle est devenue périlleuse en raison de roches et de terres qui sont tombé sur le sentier rendant des passages difficiles, surtout lorsque le sentier se réduit à la taille du pied, la descente le sera tout autant ; de plus, une bonne connaissance du sentier d’avant est nécessaire pour retrouver les bons passages, une erreur d’aiguillage pourrait être extrêmement grave.
Nous mettrons un peu plus de 11h pour effectuer cette sortie d’une quinzaine de kilomètres pour un peu plus de 1000 mètres de dénivelé positif, arrêt, débroussaillage des pestes et recherche du sentier comprise.
A réserver donc à un public averti, je n’incite bien sur personne à tenter cette sortie, qui est d’ailleurs interdite par arrêté préfectoral.
Photos jointes ; nr1 le panneau qui indique le départ du sentier dans le bras de la Plaine et l’arrêté préfectoral illisible placardé dessus.
Nr2 la première échelle à trouver
Nr3 la deuxième échelle qui marque la sortie du rempart avant le plateau de l’ilet.
Nr4 la magnifique vue depuis le rempart, attention, sujet au vertige s’abstenir.
Nr5, l’éboulis le plus stressant à passer.


dref, 18/06/2019 08:21

Depuis le haut, après 800m depuis l'intersection, dans les virages serrés le sentier se perd et il n'y a plus aucune trace....finit un pan historique du marronnage à la Réunion, vive les routes bitumées et les diesels...

Martial, 30/03/2018 08:08

Refait il y à moins d'un an, j'ai bien peur que ce sentier ne sombre dans l'oubli; en effet, le passage est devenu impossible entre l'Argamasse et la jonction de l'ilet Marron, la descente vers la jonction par le sentier La Cape est à oublié également en raison d'un éboulis qui à emporté le sentier en quatre endroits, tenter le passage est dangereux. Un autre éboulis coupe le passage entre la jonction du sentier de citrons galets et celle de l'ilet Marron; il n'y à plus aucune possibilité de passage dans cette zone. La seule solution actuellement pour atteindre le plateau de l'ilet Marron est de monter par le bras de la plaine, si c'est encore possible, non encore reconnu à ce jour. Voir photos jointes.

Compte supprimé, 13/05/2017 20:09

Martial, 12/05/2017 08:53

De retour, pour la 4eme fois vers le fabuleux plateau de l'ilet Marron en compagnie de René et Rémi Paul; nous partirons du kiosque Jean Lauret à l'entre deux avec pour but de rejoindre le parking du sentier Dassy sous Bras de Pontho, après la descente des gorges du Bras de la Plaine.
Une sortie sportive d'environ 22 kilomètres pour 1250 mètres de dénivelé positif.
Quelques amateurs continuent de pratiquer ce sentier, ce qui fait que le sentier est en bon état pour un sentier de ce type; nous avons participé aussi en dégageant la vigne marronne qui tente d'envahir certains passages. Sur le plateau, le passage qui pouvait être compliqué à suivre dans les hautes fougères est bien tracé et ça passe bien. Arrivé au niveau de la ravine pied de canne, plus besoin de passer derrière le bananier, contourner la ravine et descendre dans la forêt pour retrouver le sentier, la trace permet maintenant de traverser la ravine et de reprendre directement le passage.
On arrive en suivant la trace toujours visible sans encombre dans le bras de la Plaine.
Pensez que plus nous serons nombreux à passer par là et plus longtemps le sentier pourra continuer à être pratiqué.
Attention cependant, ne vous engagez pas à la légère, la partie entre le plateau et le bras de la plaine est vertigineuse, pouvant être redouté par les personnes sujettes au vertige. Ne pas craindre non plus les griffures qui ne pourront être évité.

TEITGEN François, 30/04/2017 17:03
Randonnée complétée le 30/04/2017 en 5h20

Un grand merci à Martial pour tes recommandations. Merci aussi à JPG!
J'ai enfin trouvé, effcetivement dans le sens Kiosque Jean Lauret vers le Bras de la Plaine le sentier est plus intuitif. Il reste un sentier exigent et difficile surtout seul.
Depuis mon passage le 15 avril , il y a eu vraissemblablement d'autrres clients qui ont cassé la végétation au bord du sentier. On devine donc mieux le chemin à prendre.
Je prévois de faire Bourg Murat, Grand Bassin , Ilet Maron, Entre deux puis dimitile par Bayoinne le dimmanche 11 juin 2017..... allez y tous avant, ainsi le sentier devrait s'ouvrir à nouveau par nos passages.
Sportivement à tous.

Martial, 16/04/2017 10:44

TEITGEN François, dommage car tu étais presque arrivé sur le plateau, il faut rester en rive gauche de la ravine, il y à eu un petit éboulis, ce qui explique que la trace se perde un peu, il faut remonter dans la forêt au dessus de la ravine, traverser l'éboulis et retrouver la trace vers les bananiers; à partir de là tu es quasiment sur le plateau.
En général, nous essayons de parcourir une fois par an ce sentier mais nous le faisons en une boucle depuis le dassy à bras de pontho, en descendant depuis l'argamasse vers le plateau et le bras de la plaine.

TEITGEN François, 15/04/2017 18:42
Randonnée complétée le 30/04/2017 en 5h20

Quelle frustration!
Je me suis décidé à faire le circuit de horloge à eau de Bois Court à l'Entre Deux en passant par une partie de ce tracé.
J'ai trouvé (dans le sens de la monté) l'entrée du sentier depuis le Bras de la Plaine sans difficulté. J'ai passé une première échelle, puis une très longue main courante, une seconde échelle (avec un barreau endommagé). Quelques instants après cette seconde échelle, j'ai buté sur un passage escarpé à proximité d'une ravine sur ma gauche.(ALT 850)
J'ai donc essayé:
- de monter dans la ravine où il y a quelques bananiers, là je quittais la trace GPS en me faisant charcuter les jambes
- de monté à l' opposé sentier à gauche de la ravine mais en vain je n'ai trouvé aucune trace.
Après 45 ' de recherche, je décide de faire demi tour...la pluie arrive, la descente seul est compliquée, le niveau de l'eau de la rivière a pris 60 cm entre l'aller et le retour.
Qui peut m'aider ?
Sportifs remerciements!

Ousarsiph2, 04/06/2016 17:37
Randonnée complétée le 04/06/2016

Traversée de l'îlet marron effectuée ce jour jusqu'au bras de la plaine . Je suis parti du terminus du bus de l'entre deux au lieu dit Bellevue et sorti du bras de la plaine par le sentier de bras de pontho. Ça passe encore sans coupe coupe grâce au formidable défrichage effectué . Un bon bâton suffit encore pour écarter les plantes envahissantes mais parfois griffantes quand même et les indications ci dessus sont bien précieuses notamment pour la dernière ravine aux bananiers. La descente sur le bras de la plaine est à faire bien prudemment en regardant ses pieds plutôt que sa montre. Merci encore pour le défrichage.

Randonnée ajoutée le : 01/11/2015