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Du Tremblet au Gîte du Pas de Bellecombe par le Nez coupé du Tremblet
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Ils ont fait cette randonnée (22)
Mots-clés
Cratère DolomieuGîte du Pas de Bellecombe
Nez Coupé du Tremblet
Pas de Bellecombe
Piton Chisny
Piton de Bois Vert
Piton de la Fournaise
Plaine des Sables
Volcan
Piton de Bert
Presque le tour de la Fournaise
Cette randonnée, en montée constante, effectue en une seule étape environ deux tiers du tour du Piton de la Fournaise en suivant longuement les remparts de l'Enclos Fouqué ou des Grandes Pentes. Elle est assez longue pour qui manque d'entraînement car elle débute directement par une longue montée qui se termine au Nez Coupé du Tremblet et une autre, plus faible au Piton de Bois Vert (ou Piton de Bert), à 13 km de la mer. Le sentier est souvent abrupt, presque toujours détrempé ou boueux. Heureusement, son aspect s'améliore à partir du Nez Coupé du Tremblet et la marche devient de plus en plus agréable. Avant d'arriver au Nez Coupé, on bénéficie parfois des vues plongeantes sur le Grand Brûlé, impressionnant depuis la coulée du siècle en 2007 qui a totalement changé la physionomie des lieux. Mais c'est surtout à partir de ce piton que les panoramas sur l'Enclos et la Fournaise seront les plus impressionnants. Le Piton de Bert est depuis quelques temps le meilleur point de vue sur les éruptions sur le flanc sud de la Fournaise où ils se sont multipliées. La deuxième partie de la randonnée est plus agréable sur des sentiers larges et propres au plus près du rempart avant d'arriver sur une partie presque plate des alentours de la Plaine des Sables et du Piton Chisny.
La randonnée débute au kiosque du Tremblet et chemine tout d'abord dans les goyaviers qui ont survécu aux pluies acides de l'éruption d'avril 2007 ou qui ont très vite été remplacés à partir des graines tombées au sol qui n'attendaient qu'un peu de lumière pour se lancer. Le cheminement s'effectue en sous-bois dans la forêt de bois de couleurs, sur des portions de laves très dures et parfois glissantes (Photo 1). La Forêt qui borde la Ravine est encore bien conservée et comporte de beaux spécimens (Photo 2). On longe depuis le départ la Ravine Pont Rouge, souvent à sec, permettant ainsi de repérer plus facilement les grottes ou les belles plaques de basalte recouvertes de mousse. S'en approcher n'est pas prévu lors de cette trop longue étape. Les mousses, orchidées et épiphytes sont partout sur les arbres, mais là-aussi, pas le temps de tout voir (Photo 3). Il faut passer une douzaine de passerelles en aluminium pour franchir de petites ravines, affluents de la Ravine Pont Rouge qu'on longe plusieurs kilomètres sans la voir vraiment à cause de la végétation (Photo 4). Le sentier, mal entretenu, cache de plus en plus ces ouvrages qui ont pourtant du couter très cher (Photo 5). A partir de 800 m la pente s'intensifie et on apprécie certaines marches qui facilitent la grimpette (Photo 6). 400 m plus haut, on arrive à l'ancien abri du Tremblet, démonté depuis longtemps pour trouver une portion presque plate avant la traversée de la Ravine Pont Rouge, à quelques pas d'une arche naturelle facile à trouver en amont du gué. Attention à la glissade en allant à son pied pour augmenter sa collection. Un coup d'œil sur la forêt par les trouées permettent de voir qu'elle est très dense et la pente correcte (Photo 7). Vers la mer, l'impression de hauteur est encore plus forte (Photo 1). On approche des 1500 m et la végétation diminue en taille et en espèces. Les branles verts remplacent petit à petit les bois de couleurs, fanjans ou pimpins. On ne les quittera qu'aux abords du Piton Chisny où aucune végétation n'a encore réussi à s'installer de façon pérenne. Le sentier devient de plus en plus raide et boueux et on coupe une demi-douzaine de ravines, toutes affluents de la Ravine Pont Rouge, ou plus au nord de la Grande Ravine Criais qui tombe plus bas en cascades le long du Rempart du Tremblet (lorsqu'il y a de l'eau !). Le sentier est parfois étroit, plein de gadoue où le pied s'enfonce (Photo 9). La mousse est omniprésente (Photo 10). Les sphaignes forment de beaux tapis colorés qu'il ne faut surtout pas piétiner. Quatre heures se sont écoulées depuis le départ quand on atteint enfin le Nez Coupé du Tremblet qui annonce la fin des soucis de glissades et de chaussures mouillées (ou boueuses !). On a déjà profité depuis 500 m de quelques points de vue sur les Grandes Pentes (Photo 11) mais c'est du Nez Coupé du Tremblet qu'on a les plus vastes panoramas qui vont de l'Océan jusqu'au Pas de Bellecombe. La remontée reprend mais beaucoup plus faible que les 8 km précédents. Le parcours comporte de plus en plus de parties plates très reposantes surtout que le sentier est moins boueux (Photo 11). Après la Mare à Vieux Jean, une flaque d'eau sur la droite, on passe près d'un oratoire ressemblant surtout à une tombe (Photo 13). Le sentier dans les branles passe parfois à quelques centimètres du vide (Photo 14). Même s'il devient étroit, il n'y a aucune difficulté pour suivre la trace (Photo 15). Si par chance le brouillard est encore loin à l'horizon, on marchera sans grands efforts dans les brandes et petites prairies d'herbe rase (Photo 16) ou de velours blancs (Helichrysum heliotropifolium). Cette belle petite plante aux feuilles de velours argenté peut atteindre 1 mètre, trois kilomètres plus bas alors qu'ici, elle a du mal à atteindre les 15 cm, mais donne un bel aspect argenté à la prairie d'altitude lorsque le soleil les frappe. Certaines de ces prairies sont creuses et recueillent l'eau de pluie qui peut les transformer en mares durant plusieurs semaines. Les pieds s'enfoncent encore dans quelques portions marécageuses mais sur de courtes distances. Un petit coup d'œil sur la gauche permet de voir les cratères des Puys Ramond (Photo 16) mais le détour retarderait trop pour une si longue liaison (4 km de plus par le sentier à moins de filer tout droit depuis le Piton Taye Poule). Le pylône du Piton de Bert indique que la pente est terminée ainsi que tous les efforts. On poursuit, toujours en bordure de rempart (Photo 18), en laissant sur la gauche le sentier qui redescend à la Route Forestière des Camphriers puis plus loin, celui qui rejoint Jacques Payet et le Gîte de Mare Longue. Le sentier est très agréable, presque plat par moments (Photo 19). Les landes de Foc Foc sont caractéristiques de cette altitude ; essentiellement des petits branles verts et moins de petits tamarins même si on en aperçoit un peu partout (Photo 20). Rejoindre le Piton Rouge est une balade où l'on retrouve quelques petits tamarins, couverts de fleurs jaunes à la saison et dans lesquels volettent des zoizo verts. Les points de vue sur la Fournaise et ses coulées de lave noire sont multiples (Photo 22). A partir du Piton Rouge, le parcours, qui utilise soit le sentier, soit la piste, s'incurve vers l'Ouest et s'éloigne de l'Enclos Fouqué (Photo 23). On perd des panoramas sur la Fournaise mais on en gagne sur le Chisny et le Demi-Piton en approchant de la Caverne du Chisny et de la Route Forestière du Volcan. Le sol comporte beaucoup plus de lave (Photo 24) et de cailloux (Photo 25) mais l'étape prend bientôt fin. En cas de grosse fatigue, rejoindre le Gîte par la route, sinon filer vers la Griffe du Diable après avoir coupé la RF du Volcan pour retrouver le gîte par le sentier. Les sportifs qui se sentent encore en jambes escaladeront le Demi-Piton (Photo 26) pour clore cette randonnée par les magnifiques paysages du sommet de ce long cratère très facile à suivre (Photo 27) sur un sentier étroit et non dangereux. Cette traversée se termine enfin avec les bonnes odeurs du café dans la salle à manger du gîte. Ne pas oublier de réserver la nuit si la randonnée doit se poursuivre le lendemain. De toute façon, il n'y a guère d'autres choix car le premier lit est à Bourg Murat, à moins d'avoir prévu un véhicule.
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Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre au Tremblet après Saint-Philippe - Se garer ou se faire déposer au parking du kiosque situé au début du sentier - Attaquer la longue montée vers le Nez coupé du Tremblet puis vers le Piton de Bois Vert - Laisser les sentiers qui partent vers la gauche, soit vers Takamaka, les Puys Ramond ou le GR vers Basse Vallée - Poursuivre jusqu'à la Plaine des Sables et la route forestière du Volcan - Couper la route pour atteindre, 250 m plus loin, le sentier Josémont - Prendre à droite jusqu'au Gîte du Pas de Bellecombe.
Commentaires sur cette randonnée (21)
Randonnée ajoutée le : 01/12/2014
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