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Le Nez coupé du Tremblet depuis le village du Tremblet
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Mots-clés
Coulée de 2007 au TrembletNez Coupé du Tremblet
Piton de la Fournaise
Route des Laves au Tremblet
Tremblet
Sentier du Tremblet
Choisir : montée constante ou descente constante
Cette sortie permet, après 3,5 heures de marche, d'avoir une vue plongeante sur le Grand Brûlé, du Rempart du Tremblet jusqu'à celui de Bois Blanc. Une heure plus tard ce sont des vues sur la Fournaise et l'Enclos Fouqué à partir du Nez Coupé du Tremblet. La montée est régulière et les seules descentes à effectuer ne durent que quelques mètres pour passer des ravines quand leur franchissement n'est pas facilité par une passerelle. On en compte d'ailleurs une bonne douzaine avant d'arriver à l'ancien refuge du Tremblet. On préfèrerait des passerelles en bois plutôt qu'en aluminium. Elles s'accorderaient plus avec le paysage sauvage des sous-bois sombres mais le bois pourrit cent fois plus vite que l'aluminium. L'abri, dans un magnifique cadre de verdure et entouré d'hortensias a bien changé depuis quelques années. Des hortensias qui l'entouraient, il ne reste plus que des pieds rabougris et tristes et une grande plaque de béton indique l'ancien emplacement du petit bâtiment. Seule la citerne d'eau est encore en place et il ne vaut mieux pas essayer d'utiliser le liquide qui se trouve à l'intérieur. Plus haut, la vue est surtout impressionnante depuis l'éruption de 2007 qui a vu s'écouler plusieurs dizaines de millions de mètres cubes de lave, brûlant tout sur son passage et grillant la végétation du Tremblet qui a bien failli devenir un véritable désert dû aux pluies acides. Depuis, la végétation a repris le dessus et hormis la trace brune laissée par la lave, on ne voit aucune différence avec les paysages d'avant 2007. Comparer pour s'en convaincre la Photo 1 et la Photo 28. La chaleur, les pluies acides et les fumées ont failli venir à bout d'une bonne partie de la région. Mais la nature est souvent la plus forte pour réparer certains dégâts.
La randonnée débute au parking près du kiosque qu'on rencontre peu après la route qui redescend au Quai de Sel et vers la Pointe du Tremblet. La montée est agréable au départ sous les goyaviers jusqu'au panneau qui marque la limite du Parc National (Photo 1). Cette borne de bois marque le début d'une magnifique forêt de bois de couleurs des Bas où fort heureusement il reste encore quelques arbres à travers les goyaviers (Photo 2). Le sentier passe plusieurs fois au plus près de la Ravine Pont Rouge. Ne pas hésiter à y descendre, au moins au retour, pour dénicher les cassés, parties moussues, gouffres ou grottes (Photo 3). Le parcours, un peu encombré mais toujours visible, serpente entre d'énormes troncs de tans rouges, bois de rempart ou bois maigres (Photo 4). Plus on monte, plus ils se recouvrent de mousse et d'épiphytes. Le cheminement s'effectue à l'ombre en suivant constamment la Ravine Pont Rouge sur un sentier constamment recouvert de cailloux moussus ou de racines (Photo 5). Certains tronçons montent peu sur de gros cailloux glissants (Photo 6), d'autres sont en fortes pentes sur d'anciennes marches en bois (Photo 7). Ce sont surtout les racines qu'il faut surveiller de près car le pied glisse plus vite qu'ailleurs (Photo 8). Après 500 mètres d'altitude, les goyaviers ont diminué et on frôle de magnifiques arbres aux troncs imposants (Photo 10 et Photo 11). L a troisième passerelle au plateau aluminium marque quant à elle le début des premières difficultés (Photo 12). Des marches de plus en plus hautes font redoubler d'efforts. Les mains sont souvent nécessaires pour éviter les glissades. Les quelques trouées dans entre les arbres permettent de voir la forêt qu'on s'apprête à traverser (Photo 13). On rencontre encore la Ravine Pont Rouge qui est aussi chaotique qu'en bas (Photo 14). Les fougères bordent le sentier. On rencontre ça et là des palmistes et, beaucoup plus nombreux, des pimpins, ces pandanus des hauts qui poussent ici en véritables petites forêts (Photo 16). Les fanjans sont aussi nombreux mais se voient mieux qu'en forêt des bas car le reste de la forêt diminue en taille (Photo 17). En revanche elle ne diminue pas en nombre d'espèces qui, ici, se recouvrent de mousse (Photo 18). Après une douzaine de passages sur passerelles d'aluminium, on arrive au départ du sentier vers le Piton de Takamaka et la Coulée de 1986. Quelques trouées permettent des points de vue sur l'océan en contrebas. Une fois franchi l'ancien emplacement de l'abri du Tremblet (Photo 20), décider ou non de remonter un peu la Ravine Pont Rouge pour une aventure différente. Plus loin, le sentier devient souvent une véritable pataugeoire glissante (Photo 21). Entre les cailloux qui précédaient et ces longues flaques où le pied s'enfonce, on a vite fait le choix (Photo 22). Plus on s'élève et plus on voit la côte reconnaissable à ses longues vagues blanches (Photo 23). La végétation diminues encore autour du sentier spongieux (Photo 24). A 1700 m, si le brouillard ne cache pas tout, on a sous les yeux une grande partie du Sud Sauvage (Photo 26). La pente a diminué depuis un kilomètres mais la marche n'est est pas plus facile pour autant. Heureusement que les points de vue sur le brûlé font oublier les chaussures remplies de boue (Photo 27). Comme elles sont crottées, inutile de chercher à éviter les nouvelles plaques de boue pour les 500 m qui restent à parcourir. On termine au Nez Coupé du Tremblet qui permet de beaux panoramas sur le Piton de la Fournaise et la caldeira jusqu'au Pas de Bellecombe. Une option permet de poursuivre, toujours dans la boue, vers le Piton de Bert puis de manière très agréable vers le Piton Rouge et la Plaine des Sables. Le retour, beaucoup plus rapide car en descente ne doit pas être sous-estimé en raison de la hauteur des marches et des glissades possibles sur la terre boueuse.
Si on marche en silence, il est fréquent de rencontrer des tangues (voir plus bas).
Quelques mètres après l'ancien abri, les plus sportifs n'hésiteront pas à emprunter le lit de la Ravine Pont Rouge pour apercevoir tout d'abord une arche naturelle au croisement de la rivière et du sentier puis de belles grottes, dont une qui permet à la ravine de devenir souterraine, ainsi que des cascades à sec avant d'être arrêtés par l'une d'entre elles, trop haute pour être franchie sans corde. Après la ravine, la montée se poursuit, toujours en forte pente boueuse dans une végétation qui diminue au fur et à mesure de la montée.
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Se rendre au Tremblet après Saint Philippe - Dépasser le village et se garer au kiosque à droite, quelques mètres avant le départ du sentier - Suivre le sentier du Tremblet, toujours en montée, à travers le brûlé des Citrons Galets - Continuer tout droit en arrivant à l'ancien abri du Tremblet - Au Nez Coupé du Tremblet, faire demi-tour par le même itinéraire.
Il est possible de continuer vers la Plaine des Sables ou de bifurquer à droite dans la descente, au niveau de l'abri du Tremblet et regagner Takamaka par la coulée de 1986 puis le véhicule par la route.
Points d'intérêt
- Ravine Pont Rouge Aval (Grotte)
- Ravine Pont Rouge Amont (Grotte)
- Arche Ravine Pont Rouge (Arche)
- Piton de l'Eau Foc Foc (Étang)
Sentiers officiels
La remontée de la Ravine Pont Rouge
Après avoir passé l'emplacement du bivouac du Tremblet, le sentier traverse la Ravine Pont Rouge avant de continuer vers le Nord. Faire du hors sentier en longeant le fond de la ravine s'il n'a pas plu car les roches seraient alors trop glissantes. Le fond de lave, totalement dénudé, permet de grimper sans difficulté sur près de 500 mètres en découvrant de beaux paysages très sauvages, des grottes, des effondrements ou des cascades à sec. Ne pas manquer, à deux pas en amont du croisement de la ravine et du sentier, une arche naturelle située au fond du lit.
Le tangue
Lointain cousin du hérisson d'Europe, le tanrec ecaudatus ou tangue et issu directement du tanrec malgache. C'est un carnivore insectivore qui ne dédaigne pas les vers, escargots ou goyaviers tombés au sol. Importé de Madagascar depuis plus de 3 siècles, on le retrouve réparti sur toute l'île ou il est intensément braconné avec l'aide de chiens. Pourvu de poils plus clairsemés que le hérisson, il ne se met pas en boule mais ne se laisse pas attraper aisément.
Il vit le jour dans un terrier et sort la nuit pour se nourrir. Il reste caché durant toute la saison froide, devenant ainsi plus facile à capturer par les braconniers qui détruisent ses galeries, aidés et guidés par leurs petits chiens terriers
Commentaires sur cette randonnée (19)
Randonnée ajoutée le : 01/06/2013
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