Je ne peux que souscrire ça que mes collègues ont déjà dit. Randopitons est un incontournable pour les aventuriers de l'exploration et la découverte pas que pour les randonneurs conventionnels et tout ces fichiers qui vont disparaitre font parti de mes randonnés préfères.

Je pense que le site es très très bien comme il est, l'information est présentée avec un claire advertisement de que certains itinéraires ne sont pas conseillés. Pourtant chaque un responsable dy aller ou pas.

Je pense que ça serait dommage de perdre ce savoir collectif qui nous a autant aidé à beaucoup d'entre nous, amateurs des chemins pas battus .

Bonne journée à vous, on se retrouve dans la nature 😶‍🌫️.

Les plus belles randonnées disparaissent du site, celles sur lesquels nous avons souvent suées sang et eau et pris énormément de plaisir à réaliser.
Je trouve cela bien dommage, au moins pour le souvenir, ce n'est que mon avis personnel bien sur.
Je n'ai jamais rien trouvé sur le très ancien sentier qui menait vers le barrage des Orgues dans la rivière de l'est, c'est un exemple pour dire que, même si elle n'est plus réalisable, j'aurais bien aimé trouver une fiche et des commentaires y afférent.
Comme il est précisé, ce site est un recueil des randonnées effectuées par l'auteur, donc même si elles ne sont plus réalisables, pourquoi les éliminer ?

J'ai lu avec attention tous les commentaires, pour être devenu depuis de nombreuses ici, un petit spécialiste des sentiers fermés et oubliés, et en avoir pratiqué de nombreux, dont certains étaient pourtant devenus obsolètes depuis longtemps, je trouve regrettable que les fiches concernées disparaissent totalement, sans les fiches présentes, je n'aurais pu réaliser une grande partie de ces sentiers.
Je rejoins donc certains commentaires qui préconisent de créer une rubrique spéciales ou nous pourrions trouver ces fiches. Soit par nostalgie, soit comme le dit si bien R_Run, simplement pour faire revivre le temps d'un instant ces passages historiques, pour ceux qui le désirent.

Je rejoins les autres commentaires.. Une possibilité de télécharger les anciennes fiches en PDF via un onglet particulier, du style "circuits obsolètes" ?

Je rejoins R_RUN, aujourd'hui le moindre gué doit être aménagé d'une passerelle permettant le franchissement à tel hauteur du cour d'eau, cette passerelle doit correspondre à des normes spécifiques en matière de garde corps notamment, d'inclinaison et d'accès. On a un exemple frappant sur le sentier d'Ilet Haute près du pavillon pour franchir le Petit Bras de CILAOS.

Je ne fais pas partie de la préfecture ni de l'ONF, j'emprunte plusieurs fois par semaines ces itinéraires fermés. J'essaie simplement de vous expliquer de façon objective les raisons des fermetures des itinéraires du domaine domaniale.
Certains sentiers fermés depuis longtemps ne sont plus sécurisables selon les standards actuels. Post Bélal, les sentiers priorisés sont ceux du PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée). Il faut réfléchir comment un gestionnaire d'espace naturel sans s'enfermer dans un schéma de passionné. Diriger impose de faire des choix dans l'orientation des budgets qui se réduisent d'année en année. Les financements ne sont pas les mêmes entre une NRL et l'entretien des sentiers. Le budget biodiversité et gestion des espaces naturels ne cesse d'être raboté et cela ne risque pas de s'améliorer avec la montée de l'extrême droite dans notre pays !

Hors gestion ONF, je déplore comme vous la disparition de certains sentiers qui étaient auparavant entretenus par des associations, encore une histoire d'argent !
Pour d'autres, l'espoir de les voir renaître est vain surtout pour les Ilets oubliés qui étaient entretenus par leurs habitants. Je vais être fataliste mais c'est le cycle de la vie et les passionnés comme vous et moi peuvent toujours aller sabrer quelques galaberts de temps à autre pour faire vivre ces lieux d'histoire !
Merci pour votre passion et votre engagement.

Remi-Paul

@R_Run: Vous faites partie des effectifs de la préfecture? Cadre de l'ONF? Tout laisse à croire.

J'ai regardé l'arrêté que vous citez. C'est la dernière liste de sentiers fermés, aucune information concernant l'ancienneté de la fermeture. Il y a eu quantité de cyclones avant Belal -et votre arrivée sur l'ile- et donc quantité de réhabilitations réussies par le passé, bravo aux équipes de l'ONF. D'ailleurs, certaines fermetures n'ont pas grand chose à voir avec Belal, tandis que des sentiers ouverts sont carrément plus dangereux pour le grand public.

Qu'est-ce qui change dans les faits? Il n'y a plus d'emplois verts? Moins d'argent? Cocasse pour un territoire qui a dépensé 2 milliards pour un bout de route au lieu de favoriser la marche et les transports en commun.

La "priorité est donnée naturellement aux sentiers les plus empruntés." est un argument circulaire, non? Le sentier propre sera plus utilisé, donc plus entretenu, donc plus emprunté, etc etc.

Vous écrivez sans ambiguïté que l'on privilégie le grand public, traduisons le tourisme. C'est donc en priorité des choix politico-commerciaux que vous défendez, avec un petit coup de green-washing concernant les zones naturelles d'intérêt.

Enfin: Randopitons propose des circuits en dehors des sentiers officiels balisés. Les sentiers lontan, des sentiers entretenus par des associations et des individus motivés -merci à eux aussi, les sentiers bracos, l'accès aux îlets abandonnés, etc. L'envie de randonner l'île va bien au delà de l'ONF, du Piton de la Fournaise et le Piton des Neiges. Elle touche aussi nos envies personnelles: connaître l'histoire de l'île, l'aventure, la botanique, que sais je encore.

Juanitarun Plusieurs choses à savoir concernant la fermeture des sentiers :
Par "normes de sécurité actuelles" comprenez que certains sentiers historiques ne sont pas réhabilitables pour le grand public. Si vous regardez en détail l'arrêté préfectoral 2024-903, ces itinéraires sont souvent fermés depuis des années. Le risque est souvent plus important qu'ailleurs (chutes de pierre, glissement de terrain, escarpement, crête...)
Deuxièmement, il faut prendre en compte l'évolution de la propriété foncière en limite de domaine qui peut impacter l'accès et l'entretien des sentiers.
Troisièmement, la présence de zones naturelles d'intérêt qui ne permet pas la remise en état des sentiers (voir commentaire précédent)
Enfin, la limitation des moyens humains et financiers impose de faire des choix et la priorité est donnée naturellement aux sentiers les plus empruntés. Depuis Bélal, les équipes de l'ONF effectuent un travail important de remise en état des sentiers de randonnée et il faudra attendre encore un peu avant de pouvoir profiter pleinement de tous ces itinéraires.
Il est aussi important de souligner que tous les sentiers fermés ne dépendent pas de l'ONF !
Je vous rejoins néanmoins sur un point très important c'est le manque de communication et de transparence qui induit une mauvaise interprétation de la part du grand public. Une meilleure communication sur les raisons de fermzture serait bénéfique pour tous les usagers.

@R_Run:"La fermeture de ces itinéraires est bien souvent lié à une incapacité technique de remise en état (source petrifiante) qui répondrait aux normes de sécurité actuelles." Normes de sécuritéactuelles???? Dans ce cas là autant fermer la quasi totalité de l'île, non?
Que l'on ferme des sentiers pour répondre à des objectifs de conservation, ça se tient, mais pourquoi ne pas l'expliquer alors? Un peu d'affichage, ça ne coute pas un bras. Ah oui, j'oubliais, on privilégie le tourisme, pas le randonneur local.

Skyline je me permets de vous répondre car je connais bien certains sentiers que vous citez.
La fermeture de ces itinéraires est bien souvent lié à une incapacité technique de remise en état (source petrifiante) qui répondrait aux normes de sécurité actuelles.
Quand on regarde dans le détail la liste n'est pas "si longue" et la remise en état de certains itinéraires historiques (Tapcal, cage aux lions...) ne serait pas en accord avec les objectifs de conservation de certaines zones naturelles à enjeux.
Enfin, les réductions de moyens (humains et financiers ) de l'ONF ne permet pas d'entretenir autant d'itinéraires qu'avant avec un rythme aussi soutenu. Le travail est extrêmement pénible et les équipes se réduisent d'année en année.