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Randonnée champêtre, bucolique et pastorale
La région située en amont de la RD3 abrite d'importants élevages et quelques fermes reliées entre elles par de petites routes où la circulation est quasi inexistante. Des centaines de prairies entre 900 et 1400 accueillent de grands troupeaux de bovins plus ou moins placides au passage des randonneurs. Ce genre de randonnée en boucle sur des kilomètres de routes bétonnées rebute bon nombre de marcheurs. Pourtant, il est parfois très agréable de s'évader dans des régions méconnues afin de découvrir de nouveaux modes de vie. On rencontre ça et là des fermes de différentes tailles, des habitations totalement isolées, de nombreux troupeaux et un centre équestre. Tout au long de la boucle, on apprécie les magnifiques paysages sur l'océan et les forêts en direction du Grand Bénare. Une occasion idéale de sortir les vélos des enfants et de courir à leur côté en s'arrêtant de temps à autres aux points de vue.
Un écart réservé aux amateurs de remontées de ravines a été rajouté pour explorer cette curieuse vallée, courte mais profonde, du Trou de Jarre. Le fond de la Ravine de la Fontaine, constitué de grosses roches empilées ou de longues plaques basaltiques demande un effort différent de celui fourni sur la boucle pastorale.
La randonnée débute ici au croisement du Chemin Emmanuel Payet et de la Route Vaudeville. Partir plein sud et franchir rapidement la Ravine de la Chaloupe. La route étroite est très calme, sans circulation ou alors très occasionnelle. On côtoie sitôt le départ de vastes prairies qu'on ne quittera guère tout au long de la boucle (Photo 1). Certaines sont rasées par les bestiaux, d'autres gardées pour la coupe. Les invasives sont également très présentes. On retrouvera les plus classiques durant le parcours mais ce sont surtout les renouées du chinois qui dominent au début. Elles ont tout envahi et les longues lianes aux feuilles rougissantes grimpent jusqu'au sommet des arbres et des poteaux télégraphiques (Photo 2). La pente est faible en général et descend même par moments pour franchir les nombreuses ravines (Photo 3). Après avoir traversé les radiers de la Ravine de la Petite Chaloupe et le Bras Sec, on parvient à la Ravine de la Fontaine, juste au début du Trou de Jarre. Les familles poursuivront le long des clôtures de fil de fer barbelé. Les amateurs de remontées sauvages de ravines originales trouveront le petit passage en rive gauche pour débuter la montée de cette vallée courte et profonde. Elle est nommée différemment en fonction des cartes IGN ou des panneaux de la région (Photo 4). La pente est assez forte, les roches de gros volume et la végétation assez touffue (Photo 5). Malgré cet aspect tourmenté, il y a toujours moyen de passer les obstacles avec des marches naturelles bien placées (Photo 6). Durant la montée plusieurs portions basaltiques facilitent grandement la progression, dont une assez longue et reposante (Photo 7). Après 40 minutes de montée, on se retrouve face au plus important cassé de la remontée. Il peut paraître impressionnant à première vue (Photo 8). Un passage est assez facile en rive gauche, à moins de suivre de manière plus acrobatique le lit de la ravine. On se retrouve très vite au pied de la muraille d'où tombe une cascade lors d'épisodes pluvieux violents. Le retour est plus aisé car on se laisse glisser le long des rochers au lieu de les escalader. Reprendre la route en arrivant au radier. La pente s'accentue mais reste raisonnable. Les prairies sont bordées de cryptomerias procurant de l'ombre au bétail qui s'approche parfois des clôtures (Photo 9). Plus on monte et plus les panoramas en direction de l'océan s'agrandissent (Photo 10). Un coup d'œil sur la campagne permet de voir qu'il n'y a pas seulement des pâturages. Les acacias noirs et les fougères grignotent lentement ces surfaces et les éleveurs n'ont pas toujours le temps de débroussailler comme on le remarque tout au long de la boucle (Photo 11). La pente s'accentue encore un peu sur une route totalement déserte (Photo 12). A 1400 m, le regard porte de l'Etang Salé jusqu'à l'Ermitage avec les vagues bien visibles à la Pointe au Sel (Photo 13). Les premiers tamarins font leur apparition dans des prés traversés par de profonds talwegs (Photo 16). Au premier croisement, prendre à gauche et suivre la direction indiquée par le panneau annonçant le Centre équestre du Jar (Photo 17). La pente devient plus forte encore dans le même paysage. Les vaches sont pour un temps remplacées par des chevaux dont on entend les hennissements. Puis on parvient au centre équestre dont le nom a gagné un "d" en quelques hectomètres. Situé à 1600 m d'altitude, le centre abrite les chevaux qui bénéficient d'une agréable fraîcheur toute l'année (Photo 18). A partir du centre équestre, les efforts prennent fin excepté quelques courtes pentes qui se passent sans effort. Comme on a atteint les 1600 m, les prairies diminuent en lisière des forêts occupant les pentes du Grand Bénare jusqu'au Brûlé de Saint-Leu. Hélas, ces forêts sont principalement recouvertes de cryptomerias, acacias noirs et grands bringeliers qui ont colonisé les pâturages d'altitude (Photo 19). Les troupeaux sont de plus en plus présents autour des fermes d'élevage (Photo 21). La route, toujours aussi étroite et sans circulation, continue dans les tamarins, les arums et longues haies de troènes bordant les fermes et habitations (Photo 23). De longues lianes de barbadines recouvrent les arbres sur près d'un km mais les fruits sont dévorés par les oiseaux avant de vraiment mûrir (Photo 24). Un peu avant d'arriver à la Ravine des Colimaçons qu'on devine toute proche, le Chemin des Tamarins oblique plein ouest et entame sa descente tout en virages (Photo 26). Les surfaces de prés occupés par des vaches sont plus importantes que sur le reste de la boucle. On passe entre plusieurs fermes et l'on traverse à nouveau des ravines totalement envahies de renouées du chinois (Photo 27). Lorsque l'on rencontre le Chemin Emmanuel Payet sur la droite, la boucle est bouclée.
Profil
Plan de l'itinéraire
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Itinéraire
Depuis la Route des Tamarins, rejoindre les Colimaçons puis Bras Mouton par la RD13 - Emprunter le Chemin Potier jusqu'à la Chaloupe Saint-Leu - Traverser la D3 et poursuivre sur le Chemin Emmanuel Payet jusqu'à la Route Vaudeville - Stationner près du croisement et partir vers la Ravine de la Chaloupe - Visiter ou non le Trou de Jarre et poursuivre sur la Route Vaudeville jusqu'au Chemin des Tamarins- Retrouver le point de départ.
Il est possible de rejoindre la boucle à partir du Tévelave, de la Chaloupe Saint-Leu, des Colimaçons les Hauts ou de la Route du Maïdo.
Panoramas
Commentaires sur cette randonnée (4)
Randonnée ajoutée le : 07/08/2024
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