Francois André

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St-Pierre, Réunion, 65-70 ans, membre depuis 16/09/2018

Dernière activité: 09/11/2022 à 02:39


Je suis natif de l'île

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Nous sommes montés samedi 5 novembre au premier sommet du Piton Cabri.
La trace est nettement plus marquée qu’auparavant, et nous étions 6 personnes sur la crête ce jour-là. Il y a toujours la zone de confusion au niveau du dernier manguier, situé 400m au-dessus du grand ficus, un peu plus d’une heure ¼ après le début. Une trace monte vers un lambeau de forêt primitive sèche, intéressant sur un plan botanique, mais c’est un cul de sac. Il faut aller horizontalement vers le nord, sans trop descendre non plus. On arrive alors au pied de la montée horrible, avec une pente à 45° dans la poussière, les fougères et les galaberts. Je bénis par avance celui qui installera des escaliers dans cette portion.
Elément nouveau : le troupeau de cabri qui parcourt le massif, et qui lui a donné son nom du reste. Impressionnant de voir 5 cabris dans une falaise, mais triste de voir les bois de joli-cœur scalpés de leurs écorces, promis à une mort lente.
Attention à la chaleur ! La consommation d’eau est d’environ 75cc/h. personnellement, je me suis arrêté au 1er sommet à cause des crampes.

Randonnée faite hier en partant à vélo de la pointe des galets jusqu'au 2 bras.
A mettre dans la catégorie "super difficile" pour des raisons physiques et psychologiques. Une vraie « maha faty » (qui peut donner la mort) pour les amateurs d’adrénaline.
Jusqu’à Grand Place les hauts, sur des sentiers connus, pas de problème.
La montée au plateau est une bonne mise en condition, avec l'épreuve de l'escalade mais là il y a une corde.
La traversée du plateau constitue un vrai test nerveux : la trace GPS de Jean-Paul est une aide toute relative car il n'y a plus de trace ou plutôt il y en a mille : celles des malheureux qui ont tourné en rond dans cette forêt enchantée.
Sans compter les clôtures de l'ancien élevage de cerf.
Après l'enfer du plateau, la montée vers la crête n'est qu'un purgatoire. En gros il faut longer la ravine chouchou par l'ouest pendant la première moitié puis s'en éloigner subtilement. La trace est nettement meilleure sur cette portion.
A partir de la crête, le paradis commence, avec des vues fantastiques, mais sujets au vertige, s'abstenir.
La dernière épreuve, peu avant le sommet, consiste à chevaucher la crête à 2 reprises sur 7m avec une jambe côté Cimendal et l'autre côté plateau.
Arrivé au sommet, il faut redescendre un peu pour arriver à la pointe. C'est l'Olympe !
Pour le retour, on se dit qu'on connaît mais on se reperdra quand même sur le plateau, dans la forêt.
Ah oui, attention 300m après la ravine des calumets à ne pas rater la corde sur la droite car l'ancien sentier qui va tout droit est plus marqué (là aussi par les errances des égarés) et il mène droit dans le précipice.
Randonnée commencée à l’aube, terminée au crépuscule, 2/3 du trajet en vélo à la frontale.

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Date complétée Nom de la randonnée Difficulté Dur. Dst. Profil
05/11/2022
Très difficile
12h 16.4 km