Parcours tout plat

C'est en 1929 que le réservoir de la Nicolière a été mis en service pour alimenter en eau potable le nord de l'Île Maurice. D'une capacité de plus de 5 millions de m3, la réserve a tendance à diminuer avec le réchauffement climatique. On le remarque en passant sous le pont où le trop-plein est totalement sec. Pourtant, une grande quantité d'eau est acheminée dans le réservoir par un très long canal. Situé à la frontière de trois districts, Flacq, Pamplemousses et Rivière-du-Rempart, il tient son nom du propriétaire français de l'époque. L'endroit est très poissonneux et les pêcheurs sont légion en fin de semaine. Plusieurs randonnées peuvent y être organisées. La montée assez difficile au Mont Nicolière impose de passer en propriété privée ou de longer à l'extérieur le grillage de clôture. Une sortie aventure permet de découvrir une demi-douzaine de cascades par un sentier très étroit et difficile à suivre. Les familles qui désirent pique-niquer près de l'étang se réservent le court et facile aller-retour en longeant au plus près le canal recouvert en partie de plaques bétonnées. Cette sortie emprunte le Jamblon Bridge qui peut incommoder les personnes souffrant de vertige. Dans ce cas, faire demi-tour avant de franchir l'ouvrage puisqu'il est situé en fin de visite du canal.

La randonnée débute au parking proche du pont enjambant le trop-plein du réservoir. Avant de partir, rejoindre l'extrémité du ponton pour bénéficier de belles vues sur le lac artificiel, les montagnes et forêts qui l'entourent (Photo 1). Après cela, il est également possible de descendre sous le pont pour voir l'architecture du trop-plein (Photo 2). Repérer également les bassins destinés à freiner l'eau en provenance du canal (Photo 3). Rejoindre ensuite l'oratoire bâti en bordure de route à la fin du canal. De là, on peut apercevoir la dizaine de mètres du canal où l'eau coule assez fortement (Photo 4). C'est parti pour 2 bons kilomètres totalement plats. Très vite, le canal est recouvert de longues plaques de béton destinées à protéger l'eau des feuilles et de la terre qui pourraient la polluer (Photo 5). Un coup d’œil sur le réservoir permet d'en apprécier la surface (Photo 6). La randonnée est une balade sur ce chemin de béton bordé de quelques beaux arbres (Photo 7). Des regards sont installés régulièrement pour accéder au cours d'eau souterrain afin de nettoyer (Photo 8). La forêt occupe la rive gauche de l'ouvrage enterré. En rive droite on bénéficie de plus en plus de panoramas sur les cultures, friches et champs de canne à sucre (Photo 9). A peine a-t-on commencé qu'on se retrouve devant une borne indiquant que, depuis 26 km, l'eau coule dans le canal (Photo 10). Une excellente occasion d'étudier le parcours et revenir tenter d'effectuer l'ensemble du trajet. Par endroits, le canal est recouvert de terre ou de plaques de béton juxtaposées (Photo 11). On remarque également de nouveaux petits canaux perpendiculaires chargés d'alimenter le principal en cas de fortes pluies (Photo 12). Après 1 km, plus de traces de béton. On marche sur un agréable chemin de terre bordé de manguiers et autres grands arbres (Photo 13). Plus loin, malgré la proximité de la forêt, on retrouve l'eau courante sans protection (Photo 14). Ces portions découvertes sont assez courtes. On retrouve les plaques facilitant la marche (Photo 15). La fin de cette courte sortie longe un canal visible en direction de quelques collines entourant le lac (Photo 16). On s'approche enfin du Jamblon Bridge qu'on devine sous les arbres (Photo 17). Au début, l'ouvrage doté de barrières de protection ne déclenche aucune crainte (Photo 18). Au milieu de la passerelle, les barrières disparaissent (Photo 19). L'eau coule sous le passage bétonné mais l'espace de marche est suffisamment large (Photo 20). On domine d'une quinzaine de mètres la rivière mais les lianes papillon empêchent d'en observer le lit (Photo 21). Comme il n'y a plus de rambarde, les personnes souffrant d'acrophobie feront demi-tour. Les autres prendront garde à bien rester sur la bande bétonnée pour atteindre l'autre rive (Photo 22). On retrouve un semblant de barrière de l'autre côté mais le plus difficile est terminé (Photo 23). La passerelle franchie, le canal se poursuit avant d'obliquer sur la gauche. On marche à côté et non dessus comme depuis le départ (Photo 24). On remarque des ouvrages bétonnés pour franchir une nouvelle petite ravine (Photo 25). Ces installations signent la fin de la randonnée. Faire demi-tour, franchir le Jamblon Bridge et refaire le chemin inverse jusqu'au réservoir de la Nicolière.

Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Entre Pamplemousses et Saint-Pierre, rejoindre Nouvelle Découverte - Emprunter la B49 puis rouler jusqu'au lac de la Nicolière - Stationner près du pont et débuter la randonnée en suivant le canal de transport des eaux - Marcher à plat jusqu'à la passerelle puis jusqu'aux premières infrastructures avant de faire demi-tour par le même itinéraire.

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