Maurice - Du quartier Bangladesh de Port Louis jusqu'au sommet du Pouce

Difficulté
Difficile
Indice de confiance Bon
1-Excellent: Toujours correct : j'y vais sans réfléchir, même seul.

2-Bon: Petite vérification avant de partir. Mini-problème possible sans danger : j'y vais aussi sans réfléchir, même seul.

3-Moyen: Quelques fermetures récentes, climat incertain de la région. Boue, herbes hautes et mouillées, glissades possibles, etc. J'étudie, je me renseigne avant le départ, mais j'y vais.

4-Faible: Souvent fermé, des critiques fréquentes, une végétation non domestiquée. Dangers possibles. Coupe-coupe ou corde dans le sac. À réserver aux initiés. Enfants à la maison. Ne jamais partir seul.

5-Danger/Médiocre: Trop de problèmes partout : végétation invasive, fermeture officielle, difficulté importante, sentier marron difficilement réhabilitable, éboulis, zone infrachissable, guide nécessaire, privatisation d'un passage, etc. À réserver aux aventuriers ou habitués de la découverte très sportive. Il y a d'autres circuits à effectuer avant. Je n'y vais pas.
Durée 4h
Distance 8.2 km
Type de trajet
Altitude haute-basse 812 - 61 m
Dénivelé positif 750 m
Dernière mise à jour 03/05/2025

Possibilité de départ à Tranquebar

Le Pouce est une montagne caractéristique de l'Île Maurice. On voit de très loin cette pointe ressemblant à un pouce levé. La montée, ludique pour certains semble plus difficile pour d'autres. Nombreux sont les Mauriciens qui se lancent à l'assaut de cette pointe à la pente abrupte sur les 100 derniers mètres. Ils viennent principalement de Moka pour une courte ascension assez facile. Il est également possible de venir de Port Louis depuis le quartier de Tranquebar ou celui de Bangladesh. Le circuit n'est pas très difficile mais beaucoup plus long. Là également, deux possibilités : en passant par Dauguet, le plus utilisé par les randonneurs, ou par le quartier Bangladesh. Cette fiche détaille justement cette dernière possibilité. Les quartiers périphériques de Port Louis ne sont pas toujours très attrayants et abritent quelques meutes de chiens errants. Le bâton de marche est donc conseillé pour les premiers hectomètres. La première partie emprunte une piste lentement transformée en sentier. La seconde s'effectue sur un sentier classique de l'île par des montées souvent rectilignes, sur des pierres au milieu des lianes papillon. On rejoint plus haut le sentier venant de Moka pour une ascension commune.

La randonnée débute au quartier Bangladesh. Stationner aux alentours de Pouce Street puis rejoindre à pied le début du parcours en frôlant quelques modestes cases (Photo 1). Une fois cette première centaine de mètres peu incitatifs, on se retrouve sur un chemin grimpant en pente douce en direction du Pouce sous quelques grands arbres (Photo 2). Les roches sont peintes en blanc pour confirmer le bon itinéraire. Le manque d'entretien par endroits a facilité l'implantation de grandes herbes et autres plantes. On longe la chaîne du Snail Rock sur la droite. Jamais la montée n'est difficile (Photo 3). Après une vingtaine de minutes, on parvient à une bifurcation marquée par quelques panneaux qui indiquent distances et temps de marche (Photo 4). Prendre à droite du panneau et délaisser le sentier de gauche. La montée au Pouce débute dans des sous-bois très touffus envahis de lianes papillon assombrissant fortement le parcours (Photo 5). Ces lianes sont si touffues qu'il est impossible d'y repérer un sentier qui les traverserait. La marche s'effectue sur des lits de feuilles mortes en évitant les pierres et roches encombrant le sentier (Photo 6). Il n'y a pas à réfléchir pour trouver son chemin. La montée est régulière entre de hautes haies de lianes et des bosquets de goyaviers (Photo 7). Une demi-heure après la bifurcation, le chemin s'éclaire en arrivant aux première clairières. On aperçoit enfin l'horizon et les pitons entourant Port Louis (Photo 8). Le sentier oblique sur la droite. Le sol est désormais recouvert de longoses à perte de vue. On ne les quittera guère jusqu'au sommet (Photo 9). La suite de la montée est facile dans une végétation qui a changé. Les palmiers se multiplient et les califons bordent le sentier parfois humide (Photo 10). On a gagné en altitude donc en panoramas sur les montagnes et villes du centre (Photo 11). On s'est élevé de 500 m depuis le départ et la ville de Port Louis a rapetissé (Photo 12). On s'approche très vite du sentier le plus utilisé depuis Moka. Le Pouce est désormais bien visible au-dessus des longoses (Photo 13). Fini l'étroit sentier, humide ou caillouteux. On entame cette dernière montée sur un large parcours usé par les dizaines de marcheurs quotidiens (Photo 14). Quelques promontoires rocheux du côté de Moka permettent d'apercevoir le parking et de mieux comprendre pourquoi les randonneurs sont plus nombreux à venir de là, la distance est plus courte (Photo 15). Par beau temps, profiter des vues dégagées sur une bonne partie de l'île (Photo 16). Tout en repérant le prochain promontoire, repartir à l'assaut du Pouce en longeant la falaise (Photo 17). La montée s'intensifie légèrement. De nouveaux sentiers parallèles ont été créés lorsque l'affluence est forte (Photo 18). La profondeur de la terre creusée témoigne de l'intérêt que portent les randonneurs à ce sommet (Photo 19). On voit de mieux en mieux les grimpeurs sur l'arête (Photo 20). Ne pas manquer la longue chaine montagneuse qui abrite le très caractéristique Pieter Both (Photo 21). Après un dernier petit plateau donnant sur le nord, entamer la montée dans les longoses et goyaviers (Photo 22). Très vite, on parvient à de véritables murs, parfois glissants. Il faut s'aider des mains pour les franchir (Photo 23 et 24). Sur la droite, une grande forêt abrite des singes. Ne pas hésiter à observer la cime des arbres pour tenter de découvrir les macaques crabiers qui se délectent des fruits (Photo 25). La fin de l'ascension est tout aussi éprouvante, surtout pour les randonneurs occasionnels (Photo 26). Une fois au sommet, les difficultés prennent fin, du moins pour un temps. On peut à loisir observer les points caractéristiques de l'Île Maurice,  même si aucune table d'orientation n'y est installée (Photo 27). Le sommet est encombré de roches mais assez plat pour ne courir aucun risque (Photo 28). Entreprendre la descente par le même sentier en prenant garde aux parties verticales et humides. Si un véhicule a été prévu à Moka, il est possible d'y redescendre une fois atteint le croisement. Sinon, reprendre l'itinéraire emprunté à l'aller et regagner le quartier de Bangladesh.

Balises


Profil

Carte

Plan de l'itinéraire

Itinéraire

Se rendre à Port Louis et rejoindre au sud le quartier de Bangladesh – Suivre la longue piste jusqu'au croisement de Dauguet – Prendre à droite sur le sentier du Pouce – Au sommet à 812 m, faire demi-tour par le même itinéraire. Il est également possible de rentrer par la demi-boucle de Dauguet.


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Randonnée ajoutée le : 03/05/2025