Si l'usine en ruine semble encore en assez bon état, c'est qu'elle a été terminée en 1863 et qu'elle a plus subi d'assauts de cyclones de passage que de travaux de production de sucre qui auraient pu la détériorer. A sa construction, le marché de la canne subissait déjà de fortes baisses, tant de production que de revenus. Cinq ans plus tard, faisant face à d'importants problèmes de trésorerie, l'usine est rachetée une bouchée de pain par le Crédit foncier colonial, pour près d'un sixième de sont prix de revient. Elle continue cependant de produire du sucre jusqu'en 1892, date de sa fermeture définitive. Pourtant, comme le montre l'inscription "1919" sur la haute cheminée l'entreprise a tout de même produit de la fécule les années qui suivirent. Une grande partie des installations sont détruites par le cyclone de 1932. L'apparente solidité de l'édifice permet de pénétrer dans les bâtiments pour mieux apprécier une usine du 19è siècle. Tout près, le centre de réception de la canne fonctionne toujours durant la période de coupe de la canne.

Pour s'y rendre

Rouler entre Saint-Joseph et Saint-Philippe et repérer l'usine en ruine située sur la gauche un peu après l'aire de stockage de la canne à sucre et avant le Souffleur d'Arbonne.

Voir sur Google Maps

Détails