Proche de l'usine sucrière de la Cafrine, aujourd'hui disparue, des longères ont été construites pour abriter les esclaves puis les engagés venus des Indes. Ces bâtiments tout en longueur sont séparés en pièces carrées d'une quinzaine de m² où vivaient les engagés dans des conditions très moyennes d'hygiène et de confort. A la disparition des usines, les calbanons ont été habités par des familles jusqu'en 1995. Même s'il est possible de pénétrer sur les lieux et de flâner entre les bâtiments, il est préférable de se renseigner auprès de l'office de tourisme de Saint-Pierre afin d'assister à des présentations, visites guidées ou expositions. Une pièce tapissée de papier journal permet de bien se rendre compte des conditions de vie précaires des familles qui vivaient ici. Willie Demile, un des acteurs de la résurrection de ce lieu historique destiné à créer un stade de foot en 1995, est intarissable sur sa passion de la longère et de la vie lontan. La longère sud est en partie occupée par l'association Pêcheurs Golet.

Pour s'y rendre

En venant de Saint-Pierre et en roulant vers Saint-Joseph, tourner au rond-point de la Cafrine au lieu d'emprunter la déviation de Grand Bois. Rouler en direction de Mont-Vert les Bas. Après quelques virages en côte, tourner à droite à la première route avant le parking des bus. Les longères sont visibles après une vingtaine de mètres.

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