Grace à l'eau transportée par le Canal Saint-Etienne depuis 1827 (voir fiche), l'usine produit du sucre dès 1851. A ses tous débuts, elle est rachetée par Théodore Deshayes qui en change l'organisation et la configuration pour l'adapter aux méthodes de l'époque. La sucrerie emploie près de 500 personnes, principalement des engagés venus d'Inde. On peut y voir le long bâtiment de l'usine, une grande cour qui existe encore, une distillerie et la maison de maître proche des magasins, écuries et bureaux. Fermée en 1970 et classée aux Monuments Historiques, l'usine est actuellement la propriété de la municipalité de Saint-Pierre qui entame doucement des travaux de transformation et d'adaptation. Presque tous les bâtiments sont fermés pour éviter tout accident. On peut y voir les grandes grues rouillées au milieu de la cour ou les citernes où était stockée la mélasse. Derrière l'usine, un bâtiment à colonnes grises servait de magasin avant de devenir un lieu culturel. D'autres vestiges sont éparpillés sur le vaste domaine de cinq hectares.

Pour s'y rendre

En roulant sur la RN2 entre Saint-Louis et Saint-Pierre, emprunter l'échangeur de Pierrefonds et prendre la direction de Bois d'Olive. Au rond-point, pénétrer dans le village de Pierrefonds et rouler jusqu'aux ruines de l'usine à 200 mètres.

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