Attention : longue randonnée obligatoire. Rien n'est plus difficile à prévoir qu'une éruption volcanique imminente. Même après de violents séismes enregistrés par l'observatoire, le magma se fait attendre. Inversement, la lave jaillit après seulement quelques mini secousses et surprend donc tout le monde, scientifiques compris. Il faut donc de la chance pour arriver en vacances sur l'île au moment d'une éruption. Le phénomène, rare et très impressionnant, laisse à tous des souvenirs impérissables. Impossible de s'approcher des coulées laissées aux scientifiques et guides spécialisés. En revanche, la préfecture signale assez rapidement le meilleur endroit pour l'observation, qui prend toute sa valeur de nuit. Précautions : les nuits sont souvent fraîches ou froides et il faut se couvrir chaudement, emporter nourriture et boissons et évidemment assez de lumière pour éviter de rentrer à tâtons. Les photos de qualité depuis ces points d'observations sont difficiles à réaliser et un pied est fortement conseillé. Point noir : il y a chaque fois énormément de véhicules qui s'agglutinent sur la route du volcan et il est fréquent de passer 6 heures dans un véhicule pour deux heures de marches et 15 minutes d'observation.L'accès au Piton de Bert s'effectue sur un très long sentier sans difficulté.

Pour s'y rendre

Si les informations données par la préfecture proposent une observation depuis le Piton de Bert, se rendre à Bourg Murat et emprunter la Route forestière jusqu'au Pas des Sables. Traverser une partie de la Plaine des Sables jusqu'au Piton Chisny et stationner au départ du sentier vers le Tremblet. Compter deux bonnes heures pour rejoindre le point d'observation.

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